Université d’été du MAK : La Kabylie ne fait pas dans l’inédit dans sa demande de l’autonomie

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CULTURE (Tamurt) – C’est l’exemple de la république autonome de Crimée, en Ukraine, qui fût le thème d’une conférence hier 20 juillet à Tizi n Tsemlal, dans le cadre de l’université d’été du MAK. Conférence animée par M. Messaoud Ben Mokhtar, professeur de langue française à l’université d’Odyssée, en Crimée. Il était directeur à l’Institut National de la Formation Professionnelle (INFP) de Oued-Aïssi pendant de longues années avant de quitter le pays avec sa petite famille au début de la décennie de 90. Il a fait ses études supérieures en ukraine et l’un de ses camarades d’université n’était autre que Benbouzib Aboubaker, actuel ministre algérien de l’éducation.

En parlant de l’histoire du peuple tatar, puisque c’est de lui qu’il s’agit, Messaoud Ben Mokhtar a mis en avant le côté tragique. En effet, selon le conférencier, ce peuple, pourtant fier de son identité et de sa culture, a longuement subi l’influence turque d’abord, russe ensuite. « Dès le XVIème siècle, révèle le conférencier, les Tatars s’intégrèrent complètement à l’empire ottoman et devinrent tous des Turcophones musulmans et les plus vieux textes en tatar datent du XIIIème siècle ». Ces dits textes, a apprit l’assistance, étaient rédigés avec l’alphabet arabe. « Après la première guerre russo-turque (I774 – I788), la Crimée, rendue indépendante par le traité de Kutchuk Kaïnardj, fut annexée par la Russie de Catherine II en I783. A cette époque là, les tatars étaient environ 500 000 à vivre dans cette république (Crimée).

Après la révolution russe de I9I7, la Crimée fut érigée en république autonome (I92I) sous le nom de république de Tatarstan, et ce dans le but explicite de réparer les mauvais traitements que les tatars avaient subis pendant la période tsariste. Bien que les Tatars fussent minoritaires (25 %), ils occupaient une place politique prépondérante au sein de la république autonome.

A partir de cette époque, les Tatars de Crimée passèrent de l’alphabet arabe à l’alphabet latin (jusqu’en 1938), à l’instar de la Turquie de Mustapha Kamal Atatürk qui, en I924, avait délaissé l’alphabet arabe pour l’alphabet latin. Cependant, la tolérance du pouvoir soviétique à l’égard des minorités nationales (polonaise, ukrainienne, allemande, tatare, etc) ne dura guère, et la souveraineté de la Crimée prit fin en I928. Les persécutions reprirent de plus belle avec des campagnes de soviétisation.

Entre I928 et I939, entre 35 000 et 40 000 tatars furent emprisonnés ou déportés. La classe intellectuelle fut complètement exterminée. L’étude et l’enseignement de la langue et de la littérature tatare furent systématiquement interdits, leurs publications et leur presse censurées.

Tous les mots d’origine persane, turque ou arabe furent remplacés par des emprunts russes, tandis que l’alphabet cyrillique fut imposé par Staline en lieu et place de l’alphabet latin. Ainsi, en moins de vingt ans, les tatars ont changé trois fois d’alphabet. Après la défaite des soviétiques en octobre I941, on comprendra que les allemands furent accueillis presque comme des libérateurs.

La république de Crimée est restée essentiellement une péninsule russophone. Les ukrainiens et les tatars constituent les principales minorités du territoire. Les tatars sont tellement préoccupés par leur survie qu’ils n’ont guère le temps et les moyens de se battre pour leur langue. De plus, ils sont pris en étau entre un fort nationalisme ukrainien et un incontournable irrédentisme russe. Les tatars, pour leur part, désirent simplement retrouver la terre de leurs ancêtres, qui ne leur appartient plus.

Au cours des débats qui ont suivi l’enrichissante communication de M. Messaoud Ben Mokhtar, il relève qu’aujourd’hui le courant islamiste commence à émerger dans la société tatare. Concernant la transcription de leur langue (tatare), les tatares sont désireux de retrouver l’alphabet latin qui leur paraît plus simple. Le conférencier a également assuré que les universitaires et intellectuels tatars sont prêts à faire profiter de leur expérience autonomiste les dirigeants et cadres du MAK.

Informations sur la république autonome de la Crimée :

Capitale : Simferopol
Superficie: 26 081 km2
Population : 2 millions (2008)
Langues: russe, ukrainien, tatar de Crimée.
Statut politique : République Autonome d’Ukraine.

Said Tissegouine

12 Commentaires

  1. {{Quelques Breves sur la Guerre de Crimée et les Zouaves–Gladiateurs amazighs sans conscience amazighe aucune}}

    La guerre de Crimée est la première campagne des zouaves en dehors de l’Algérie. En Crimée, à la bataille de l’Alma, le 3e régiment de zouaves prend par surprise les Russes en gravissant des escarpements rocheux, en s’emparant de leur artillerie puis en la retournant contre eux. Cette action participa grandement à faire tourner la bataille en faveur des alliés.

    C’est en hommage à cette victoire qu’est réalisé le zouave du pont de l’Alma, sur la Seine, à Paris. Pour sa part, le maréchal de Saint-Arnaud, qui dirigeait les forces françaises, leur rendit hommage en demandant à une de leur compagnie d’escorter sa dépouille.

    Ils font encore des prouesses lors des batailles de Balaklava et d’Inkerman. Et trois des sept régiments qui participent à la prise de la tour Malakoff sont des régiments de zouaves.

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    Les zouaves, corps à part dans l’armée française

    L’histoire des zouaves, unité d’infanterie spécifique au costume reconnaissable entre tous, remonte aux premiers temps de la seconde vague de la colonisation française. Au lendemain de la prise d’Alger, en août 1830, 500 de ces Berbères jusqu’alors au service des Turcs sont recrutés. En 1835 et 1845, Bugeaud les engage dans la guerre de pacification contre Abd-el-Kader. Les zouaves sont ensuite de tous les conflits, lointains ou proches, où Napoléon III décide d’intervenir. Ils s’illustrent lors de la guerre de Crimée (1854-1856) et des expéditions en Italie (1859) ou au Mexique (1862-1867). Dissous un temps à la suite de la défaite de Sedan (1870), le corps est reconstitué pour maintenir l’ordre dans les colonies d’Afrique du Nord ou participer à l’assujettissement du Tonkin (1887). Enfin, à l’instar des tirailleurs algériens, sénégalais ou annamites, les zouaves participent aux combats de la Première Guerre mondiale en France. Leur popularité s’est élargie au moment où l’industrie mettait au point ses techniques de reproduction iconographique de masse et développait la documentation photographique, vecteurs d’information ou de propagande. – Auteur : Alexandre SUMPF.

    Bibliographie

    * Jean-Jacques BECKER, La Première Guerre mondiale, Paris, Belin, 2008 (rééd.).
    * Alain GOUTTMAN, La Guerre de Crimée. La première guerre moderne 1853-1856, Paris, Perrin, 2003.
    * Alain GOUTTMAN, La Guerre du Mexique (1862-1867) : le mirage américain de Napoléon III, Paris, Perrin, 2008.
    * Collectif, Les Troupes coloniales dans la Grande Guerre, actes du colloque de Verdun, Economica, 1997.

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    Contexte historique

    Pour mettre fin à la guerre de Crimée, un congrès fut convoqué à l’initiative de Napoléon III à Paris du 27 février au 8 avril 1856. L’empereur apparut alors comme l’arbitre de l’Europe et ce fut pour lui une revanche sur le congrès de Vienne de 1815. Il réunit les ministres des Affaires étrangères de la Russie, de la Turquie, de la Grande-Bretagne, du Piémont-Sardaigne, de l’Autriche et de la Prusse sous la présidence du ministre français Walewski. Les décisions prises furent l’objet d’un traité signé le 30 mars 1856 : la mer Noire fut neutralisée, l’intégrité territoriale de l’empire ottoman fut garantie, le sultan accepta l’égalité de ses sujets chrétiens et musulmans, les principautés de Moldavie et de Valachie acquirent leur autonomie, le Danube inférieur devint un fleuve international.
    Analyse de l’image

    La scène se tient au ministère des Affaires étrangères dans l’ancien salon des Attachés rebaptisé salon du Congrès, en hommage au congrès de Paris. Sur la cheminée est posé un buste de l’empereur Napoléon III, au mur de droite est accroché un portrait de l’empereur Napoléon Ier. De gauche à droite sont représentés : le comte de Cavour, président du Conseil et ministre des Finances du roi de Sardaigne, le baron Cowley, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du roi d’Angleterre, le comte de Buol-Schauenstein, ministre de la Maison et des Affaires étrangères de l’empereur d’Autriche, le comte Orloff, membre du conseil de l’Empire et aide de camp général du tsar, puis, derrière la table, le baron de Bourqueney, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de France à Vienne, le baron Hübner (debout), envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de l’empereur d’Autriche, devant lequel est assis le baron de Manteufell, président du Conseil et ministre des Affaires étrangères du roi de Prusse, à côté de qui se trouve, assis, le comte Colonna-Walewski, ministre secrétaire d’Etat au département des Affaires étrangères ; viennent ensuite Mehemmed-Djébil-Bey, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Porte ottomane, se retournant vers Benedetti, directeur des affaires politiques au département des Affaires étrangères, le comte de Clarendon, principal secrétaire du roi d’Angleterre au département des Affaires étrangères, assis et se retournant vers Mouhammed-Emin-Aali-Pacha, grand vizir de l’Empire ottoman. De droite à gauche, les personnages fermant la composition sur la droite du tableau sont : le marquis Pes de Villamarina, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire du roi de Sardaigne, le comte de Hatzfeldt-Wildenburg-Schoestein, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire du roi de Prusse, enfin le baron de Brunnow, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire du tsar de toutes les Russies.
    Interprétation

    Comme le remarque Pierre Angrand : « L’inspecteur Dubois ne fut pas tout à fait satisfait de cette présentation où cependant Dubufe a réparti chaque diplomate au rang convenable, selon l’importance des puissances qu’ils représentent. Tous semblent irrémédiablement atteints d’inertie ; ils semblent poser, fixés et sans vie, devant celui qui les a mis en place. » (« L’Etat Mécène… 1851-1860 », Gazette des Beaux-Arts, tome LXXI, 1968). En s’attaquant à cet épisode majeur de l’histoire diplomatique du Second Empire, Dubufe, peintre de portraits mondains, abordait non sans audace le grand genre de l’histoire contemporaine inauguré sous le Premier Empire par Gros et David. Et de fait, ce sujet commandé par l’administration impériale en 1856 devait être traité avec le même souci de grandeur et de vraisemblance que les scènes militaires exécutées pour les galeries historiques de Versailles par d’autres artistes. Du point de vue de l’exécution, ce vaste portrait de groupe témoigne d’ailleurs d’un métier excellent et, du point de vue de la composition, relève du tour de force, mérites que perçurent les contemporains du peintre lorsque l’œuvre fut exposée – et admirée par Napoléon III – au Salon de 1857 (n° 819).

    Auteur : Robert FOHR et Pascal TORRÈS

    Bibliographie

    * Pierre Angrand, « L’Etat Mécène… 1851-1860 », Gazette des Beaux-Arts, tome LXXI, 1968.

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    La formation du corps expéditionnaire français

    Le contexte

    Napoléon III cherche par tous les moyens à rétablir le prestige perdu de la France. Il obtient de l’Empire Ottoman le rôle de protecteur des lieux saints de Jérusalem. La Russie orthodoxe proteste immédiatement et envoie un ultimatum à Constantinople, en avril 1853. Napoléon III est bien décidé à ne pas céder, d’autant qu’il dispose du soutien de l’Angleterre, inquiète de la politique d’expansion russe vers la Méditerranée. Le 22 juin, les armées russes envahissent les provinces roumaines de Moldavie et de Valachie. Les négociations se poursuivent mais le Tsar Nicolas Ier refuse d »évacuer les territoires conquis.

    Le 4 octobre, l’empire Ottoman, fort du soutien de la France et de l’Angleterre, déclare la guerre à la Russie. L’armée turque remporte une victoire à Oltenitza sous la conduite de Omar Pasha. Le 20 novembre, la flotte turque est cependant détruite à Sinope. L’opinion publique anglaise est outragée et, le 3 janvier 1854, les flottes françaises et anglaises pénètrent dans la mer Noire pour protéger les côtes et le commerce turques. Le 12 mars, les deux pays s’allient officiellement à la Turquie. Les Russes ripostent le 20 mars en attaquant la Bulgarie, également territoire ottoman.

    Le 28 mars, la France et l’Angleterre déclarent la guerre à la Russie. Une alliance entre les deux pays est signée le 10 avril et un corps expéditionnaire est déployé à Varna, en Bulgarie, le 30 mai. Il va peu combattre mais subir de loudres pertes en raison d’une terrible épidémie de choléra. Après avoir signé une alliance défensive avec la Prusse, l’Autriche concentre une armée de 50.000 hommes dans ses provinces frontalières avec la Russie (Galicie et Transylvanie). Avec l’autorisation de l’empire ottoman, elle pénètre dans ses principautés du Danube pour les protéger. Devant cette nouvelle menace, la Russie retire ses forces de Bulgarie et des principautés roumaines tout en continuant à refuser les propositions de paix faites par la France, l’Angleterre, l’Autriche et la Prusse à Vienne (8 août 1854).

    La France et l’Angleterre décide de porter un coup décisif à la Russie pour la contraindre à accepter leurs propositions de paix en débarquant un corps expéditionnaire en Crimée pour s’emparer de la grande base navale de Sébastopol. D’autres opérations mineures se déroulent dans la Baltique

    La naissance de l’armée d’Orient

    Le maréchal Saint-Arnaud, un ancien de la Légion étrangère, a abandonné son poste de ministre de la Guerre pour prendre le commandement de l’armée d’Orient constituée à partir du 15 mars. Celle-ci comporte initiallement 3 divisions de deux brigades à deux régiments d’infanterie, soit 34.000 et 8.200 chevaux. Il est rapidement décidé d’en ajouter une quatrième.

    Certains officiers craignent de dégarnir une Algérie à peine pacifiée. Cependant, la présence d’unités de l’armée d’Afrique en Crimée est indispensable. La constitution d’une armée d’Orient qui comportera huit divisions à la fin de l’année nécessite en effet la mobilisation de la deuxième portion des contingents 1849-1852 et l’augmentation du contingent 1853. Le manque d’entraînement des réserves fait que la moitié des forces françaises est dépourvue d’instruction militaire.

    Les trois régiments de Zouaves, plus tard rejoints par le régiment de zouaves de la Garde impériale, le 1er puis le 2e régiment de la Légion étrangère, le régiment de tirailleurs algériens, les quatre régiments de chasseurs d’Afrique et les bataillons disciplinaires sont engagés dans la campagne. L’Armée d’Afrique représente très vite un tiers de l’armée d’Orient avec un total de 10.000 hommes sur 30.000. L’année suivante, ce nombre sera porté à 18.000 mais sur un total de plus de 100.000 hommes. Les unités de l’Armée d’Afrique seront cependant toujours à la pointe du combat avec les zouaves mais aussi les légionnaires, les tirailleurs et les chasseurs.

    Cette armée à rapidement besoin d’un parc de siège et les besoins en ravitaillement sont rapidement très importants. La marine éprouve de grosses difficultés car il faut en moyenne quinze jours de mer pour atteindre le théâtre d’opération. Des navires privés sont affrétés mais il faut aussi le soutien de la Royal Navy.

  2. Azul phell awen,

    Je suis sidéré par ce que je viens de lire, vous êtes en train d’induire erreur le peuple kabyle avec cet exemple de Crimée. D’abord je vous signale qu’il n’y a pas d’Odyssée dans la péninsule de Crimée, sans doute vous vouliez dire Féofossia (en russe) qui est en fait Théodossia (Θεοδοσία), un toponyme grec qui signifie « (ville) donnée/oferte par Dieu ». Vous semblez ignorer l’histoire de la Crimée…

    1. Les plus anciens vestiges tout comme l’histoire font de la Crimée un territoire grecque, il y a vait beaucoup de comptoirs, d’ailleurs les toponymes greques sont toujours nombreux.

    2. Les tartares (tatari en russe) sont arrivés sur cette péninsule bien plus tard, après les invasions de l’Europe par les mongoles, dont les tartares étaient les héritiers. Les tartares ont dominé la Russie durant des siècles.

    3. La Crimée était sous la coupe des (marchands) génois qui vers le milieu du 14 siècle furent assiégés par les tartares de « la horde d’or ». C’est à ce moment qu’apparût LA PESTE! Les tartares jetés des cadavres de leurs pestiférés (plus des rats contaminés) dans le camp assiégé des génois qui aussi furent atteints par cette maladie qu’ils rapportèrent en Europe lors de leur fuite de Crimée.

    4. La Crimée a été prise par les tatares qui qlqs siècles plus tard la cèderont de force à l’empire russe sorti victorieux de la guerre de Crimée face aux turcs ottomans.

    5. La Crimée n’a jamais été Ukrainienne, c’est durant l’époque soviétique que Khroutshev a tout bêtement pensé que peu importe à qui appartient la Crimmée étant donné que la Russie et l’Ukraine font partie de l’URSS.

    6. Durant la seconde guerre mondiale les tatares de Crimée ont été pour la plupart déportés en Asie centrale, en Ouzbékistant surtout. Je connais des tatares dont les parents furent victimes de cette bavure de Staline.

    7. La Crimée de nos jours appartient à l’Ukraine mais les nationalistes russes ne lâcheront pas prise car honnêtement les tatares et les russes oui mais les ukrainiens historiquement n’ont vraiment rien à voir avec la Crimée. Les tatares rentrés d’Asie centrale après la chute de l’URSS en 91 ne font que demander de rétablir leurs droits (maisons, terres). J’avais un collègue de cette région, un tatare rentré sans un sou d’Ouzbekistan qui a au final réussi à bâtir une maison et à refaire sa famille sur la terre de ses aieux.

    8. La Crimée est une région fantastique avec ses stations balnéaires, pour l’avoir visité je peux vous dire que c’est un lieu tout simplement beau! Un fermier tartare nous a offert la vigne locale (superbe), les vins locaux sont bons à propos!

    9. Ne comparez pas La Kabylie à ce que bon vous semble (de quel droit vous le faites d’ailleurs?). Les envahisseurs arabes sont arrivés chez nous quand? au 7 siècle, entre le 7 et le 12. Alors les tartares ont envahi la Crimée encore plus tard, bien après le 12 siècle. Et vous osez affirmez que les tartares sont les autochtones de Crimée! C’est comme si vous disiez que les arabes sont les autochtones d’Afrique du Nord y compris de la Kabylie! Les tartares comparés aux russes et aux ukrainiens sont bien évidemment les habitants les plus anciens (parmi ces 3 peuples) de la péninsule de Crimée mais ils ne sont pas les autochtones!

    10. La Kabylie et la Crimée n’ont absolument rien en commun, les revendications kabyles sont totalement différents de celles des tartares de Crimée. Des tartares il y en à en Russie , à l’est du fleuve Volga: le Tatarstan avec Kazane comme capitale.

    Voilà, j’espère que j’ai fait mon devoir d’informer mes compatriotes kabyles sur cette région. Faites gaffe à ce que vous écrivez la prochaine fois sinon vous risquez de nous discréditer tous!

    Thanemith!

  3. Incroyable Crimée et incroyable Kabylie! Decidement nous ne sommes plus seuls sur cette planete.beaucoup de peuples dignes vivent notre situation et notre dilemme, vivre pleinement comme peuple ou survivre eternellement assimilé et nié. 30000 ans que nous sommes là. Aucune catastrophe n’est venue à bout de notre volonté à exister. Vive la Kabylie, Nous vaincrons!

  4. permettez-moi de rectifier une chose: la kabylie n’a pas demandé une autonomie. c’est le MAK qui le fait sans lui demander son avis. ma question est comment definiriez vous vous maintenant le Kabyle?

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