De la standardisation de taqbaylit (partie 4/4)

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Professeur Kamel Bouamara
Professeur Kamel Bouamara

De la standardisation de taqbaylit (Tamurt) – Nous disions précédemment que l’intervention de « normalisation » sur taqbaylit doit se faire à plusieurs « niveaux », dont les suivants:

1. Celui de l’alphabet (= phonético-phonologique) ;
2. Celui de l’orthographe des « mots » (= unités lexicales) ;
3. Celui de l’orthographe des syntagmes et celle des phrases ;
4. Celui du choix du (ou des) corpus de référence ;
5. Celui de la production d’outils de grammatisation (grammaires, dictionnaires, …).

Dans la précédente mouture, nous avons discuté des « niveaux » 1 et 2, nous en venons maintenant aux suivants. Il va de soi que les principes retenus aux « niveaux » 1 et 2 sont également valables aux « niveaux » qui sont immédiatement supérieurs, étant donné que lesdits « niveaux » sont et doivent être articulés. Ainsi, avec les différents caractères qui composent l’alphabet usuel, on peut noter tous les « mots » de cette langue ; de même, à l’aide de ces « mots », on peut constituer aussi bien des syntagmes que des énoncés ou phrases, de quelque nature qu’elles soient, simple ou complexe, nominale ou verbale.
Par ailleurs, il y a des problèmes particuliers qui se posent au niveau du syntagme et d’autres au niveau de la phase.

3. Niveau du syntagme et celui de la phrase

  • Le niveau du syntagme

Le syntagme n’est encore pas un énoncé minimal, autrement une phase, au sens grammatical. Un énoncé contient au moins deux éléments : un prédicat (qui, dans le cas de taqbaylit, n’est pas nécessairement un verbe) ou un prédicatoïde, en plus d’un sujet.

Donnons quelques exemples d’énoncés minimaux :

(1) énoncé nominal : D argaz. Ici, d joue le rôle de « prédicat » (i.e. « verbe »), argaz étant le « sujet ».

(2) énoncé verbal : Yura. Dans yura, il y a deux éléments : l’indice de personne « y » (qui joue le rôle de « sujet ») et le verbe « aru ».

Nous disions qu’un syntagme n’est pas un énoncé minimal. Exemples : axxam-nneɤ, deg ubrid ; deffir-s, ar azekka, am wassa, argaz-a (gi)

L’un des problèmes d’orthographe importants qui se pose au niveau du syntagme a trait au traitement des unités qui composent la chaîne (i.e. le syntagme), autrement dit à la manière dont il faut les segmenter : doit-on les fusionner (et en faire un seul « mot »), les séparer par un blanc, ou par un trait d’union ?

(i) Le trait d’union (au niveau du syntagme)

Pour pouvoir traiter ce genre de problème de façon cohérente et logique, il n’est pas nécessaire d’identifier à chaque fois les unités qui composent une chaîne donnée, cela donnerait d’innombrables cas à inventorier puis à traiter. Il suffit d’en identifier simplement les types, dont le nombre est somme toute fini ; des types comme : Nom + pronom possessif : comme axxam-is ; préposition + nom : deg uxxam; nom + démonstratif/adjectif : tameṭṭut-nni, …

Une fois que ces types de syntagmes sont inventoriés, on leur fixera des règles d’orthographe simples et cohérentes. Si la règle dit, par exemple, qu’ « entre un nom et le pronom possessif s’intercale un trait d’union », il faudra que cette règle soit valable partout, quel que soit le type de nom et quel que soit la longueur du pronom.
En vertu de cette règle, simple et claire, on écrira donc : amcic-nneɤ, aḍeggal-im, jidda-s, axxam-is/nneɤ/nsen

(ii) L’état d’annexion (au niveau du syntagme)

La classe des noms (et adjectifs) est définie par trois modalités : le nombre (singulier/pluriel/collectif et, dans de rares cas empruntés à l’arabe, le duel), le sexe (masculin/féminin) et enfin l’état (libre/d’annexion). Cela ne signifie pas cependant que tous les noms de taqbaylit disposent du singulier et du pluriel, du masculin et du féminin et enfin des deux états suscités. Dans les faits de la langue, certains noms n’existent en fait que sous certaines formes. Ainsi : meddenallen, lxalat, tiwermin, … n’ont pas de singulier ; argaz, aḍar, aḍu, uzza, aḍil, … n’ont pas de féminin. Il en est de même en ce qui concerne l’état. Beaucoup de noms en effet n’ont pas d’état, en ce sens qu’ils n’ont pas, comme d’autres, un état libre et un état d’annexion. Exemples : tala, taga, tizi, tirni, baba, yemma, laẓ, fad, lmal, lwacul, lɤaci,

Quel est le morphème grammatical qui provoque le changement d’état, du libre à celui de l’annexion ? Comment et doit-on le noter?

Le morphème qui conduit le nom à changer d’état est, entre autres, la préposition. Exemples : axxam/deg uxxam ; awal/n wawal ; aɛekkaz/s uɛekkaz, …Toutes les prépositions, à l’exception de « s » de direction, exemple : Iruḥ s axxam (ici le nom axxam n’a pas changé d’état).

Notons par ailleurs que l’état d’annexion, ayant trait aux noms masculins, ne se manifeste pas toujours à l’oral. Exemple : axxam ilemẓiyen ; sin ilemẓiyen ; … Par économie d’énergie, l’usage oral de la langue fait ici abstraction de la préposition n et de y, marque de l’état d’annexion. Comment le savons-nous ? Il suffit de convoquer le procédé de substitution : remplaçons ilemẓiyen par tilemẓiyin ou par tilemẓit. On dira alors axxam n tlemẓiyin ou … t-tlemẓiyin et axxam n tlemẓit ou … t-tlemẓit. On voit bien qu’ici le n et la chute du i, la marque de l’état d’annexion du nom tilemẓit, réapparaissent tous les deux.

NB. Pour que la règle qui régit l’état d’annexion soit claire mais surtout cohérente, il convient d’énoncer ceci : après les prépositions (à l’exception de « s » de direction), les noms à état qui suivent se mettent toujours à l’état d’annexion.

– Le niveau de l’énoncé (ou de la phrase)

Nous disions plus haut que, contrairement au syntagme, l’énoncé minimal est constitué d’au moins deux éléments : un prédicat (ou prédicatoide) et un sujet. Ceci est aussi valable pour la phrase verbale que pour la nominale
Oui, en taqbaylit, il existe bien des phrases nominales comme :

(i) D tameṭṭut

(ii) Axxam inu (par opposition à : axxam-inu … qui n’est pas un énoncé). On voit bien que le trait d’union joue un rôle dans la désambiguïsation des énoncés et, par conséquent, au niveau du sens des syntagmes et celui des énoncés.

NB. On retrouve le (i) dans un proverbe connu de tous : Axxam inu, nekk bezgeɤ. Il s’agit ici d’une phrase (complexe) verbo-nominale, dont les deux propositions sont coordonnées.
En voici une autre similaire : Ass-a inek, azekka inu.

Comme au niveau du syntagme, au niveau de l’énoncé également se posent les problèmes du trait d’union et de l’état d’annexion.

(i) Le trait d’union (dans le cas de la phrase verbale)

Dans les phrases verbales comme les suivantes :

(i) Iruḥ-d.
(ii) Ad iruḥ.
(iii) Iruḥ-asen.

Les énoncés (i) et (iii) sont constitués chacun d’un élément principal, qui est le verbe, et un morphème grammatical qui apporte une information secondaire à l’énoncé principal. C’est la raison pour laquelle s’intercale le trait d’union entre ces deux éléments, de nature différente. En revanche, dans (ii), il n’y a qu’un seul énoncé, c’est-à-dire un verbe présenté sous l’aspect particulier qu’est l’aoriste (par opposition au prétérit, au prétérit négatif et à l’intensif). Ce ad est par ailleurs le morphème qui différencie le prétérit (= iruḥ/truḥ/nruḥ…) de l’aoriste (= ad iruḥ/truḥ/nruḥ…).

NB. Les morphèmes grammaticaux, comme les particules de direction (d et n) et les pronoms personnels directs et indirects, sont toujours rattachés au verbe par un trait d’union.

(ii) L’état d’annexion (au niveau de l’énoncé)

Soient les exemples suivants :

(i) Yečča azger.
(ii) Yečča uzger (ou : wezger).
(iii) Yefka tuga i uzger.

On remarquera que le « mot » azger est à l’état libre dans (i) et à l’état d’annexion dans (ii) et (iii). Pourquoi ? Parce que azger assure la fonction de complément d’objet direct (COD) dans (i), celle de complément d’objet indirect (COI) dans (iii) et celle de complément explicatif (CE) dans (ii).

La règle est donc la suivante : le nom qui suit le verbe se met à l’état d’annexion lorsque celui-ci assure la fonction de CE ou celle de COI.

NB. Notons que l’état d’annexion, aussi bien au plan du syntagme qu’au plan de l’énoncé verbal, est régi par des règles d’ordre grammatical. L’usage oral de la langue peut, dans certains cas, en faire abstraction, pour des raisons d’économie ou autres. Mais à l’écrit, il est recommandé de le faire apparaître et de le noter.

4. Le choix du (ou des) corpus de référence

Cette langue sur laquelle nous intervenons et que nous voulons normaliser doit se manifester à travers un (ou plusieurs) corpus de référence, c’est-à-dire un (ou plusieurs) texte(s) dans le(s)quel(s) nous trouverions les règles d’orthographe et autres que nous avons fixées au préalable ; ce(s) texte(s) doit (doivent) être par ailleurs largement diffusé (s) au sein de la communauté. Certains peuples, à l’instar des Arabes, ont pour corpus de référence un texte sacré ; d’autres, comme les Grecques anciens, un texte littéraire (cf. L’Iliade et L’odyssée de Homère).

Quel(s) corpus de référence pour taqbaylit ?

Le seul corpus qui circule tant bien que mal au sein de la communauté des Kabylophones est fait de chansons. Mais, bien qu’il contribue à la reconstruction identitaire, ce type de corpus ne sert la standardisation qu’indirectement, pour l’heure, étant donné que ces chansons, lesquelles sont d’ailleurs très rarement écrites, sont destinées à l’écoute. A l’avenir, on peut cependant faire des choix parmi toutes ces chansons à texte et établir un corpus écrit, corpus qu’on mettra par la suite à la disposition des membres de la communauté. Mais ce corpus de textes poétiques suffira-t-il à lui seul ? Constituera-t-il un corpus de référence pour taqbaylit et surtout pour les Kabyles ? Personnellement, j’en doute.

Dans la mesure où la langue est l’institution sociale la plus importante qui soit et qu’elle est la seule qui puisse rassembler, autour d’un minimum de « choses », tous les membres de la communauté kabylophone, quelles que soient leurs différences d’ordre politique, idéologique, religieux, philosophique, etc., ce corpus doit être le plus large possible ; en conséquence, il doit embrasser le maximum de champs de connaissance possibles. Dans ce corpus de référence à mettre en place, il y aura bien entendu de la poésie et de la littérature, en général, mais également de l’histoire, la politique, la religion, la philosophie, le droit, l’économie et … A titre d’exemple, si les Kabyles, en particulier et les Imazighen, en général, ont été contraints de pratiquer l’islam en arabe depuis les temps immémoriaux, c’est parce que ce texte sacré n’a jamais été traduit dans leur langue. Aujourd’hui, depuis que nous disposons de traductions en taqbaylit des principaux textes sacrés, à l’image du Coran et du Nouveau Testament, les représentations, peu reluisantes, que se font les Kabyles de leur langue pourraient s’améliorer et, par conséquent, taqbaylit gagnerait en prestige, dans la mesure où il est enfin sorti des sentiers battus : il n’est plus confiné dans les usages somme toute traditionnels, tels que les usages familiaux, familiers, littéraires et folkloriques ; aujourd’hui elle commence à traduire d’autres réalités et d’autres savoirs « prestigieux », tels que la politique, la religion, le savoir scientifique… La traduction en taqbaylit des classiques de chaque discipline scientifique ou autre amènerait ses locuteurs à changer leurs représentations dans le sens positif et conférerait à cette langue un statut social meilleur.

A l’état actuel des choses, parce que nous ne pouvons pas faire de taqbaylit une langue « moderne » et adaptée au monde du 21e siècle, lorsque deux Kabyles communiquent entre eux et veulent, par exemple, traduire une réalité, qui sort de l’ordinaire, ils ne se contentent le plus souvent pas de changer de registres (de langue)– ce qui serait normal –, ils changent carrément de langue ; ils choisissent, selon le cas et selon le sujet de discussion, le français, l’arabe, …

5. Production d’outils de grammatisation

La grammatisation (cf. S. Ouroux) concerne l’enseignement/ apprentissage d’une langue à l’aide d’outils (de la grammatisation), tels que les grammaires et les dictionnaires. Mais on peut, comme dans le cas des langues orales, en l’occurrence taqbaylit, apprendre/enseigner les langues en contexte, sans l’existence, ni l’aide de ces outils. Mais ce mode d’enseignement/apprentissage est trop contraignant : ainsi, les locuteurs qui ne sont pas en contact direct et permanent avec le « contexte naturel » de cette langue, en l’occurrence taqbaylit, finissent le plus souvent par perdre la langue ; quant à ceux et celles qui n’y ont pas vécu, ils ne peuvent tout simplement pas l’apprendre.
Comment avons-nous appris les langues enseignées en Algérie, tels que le français, l’arabe ou l’anglais ? Avons-nous tous été respectivement en France, en Arabie ou en Angleterre pour apprendre tant bien que mal ces langues ? La réponse est, dans la plupart des cas, non. Nous les avons apprises – et apprises à les enseigner aux autres –, parce que ces langues ont été grammatisées, c’est-à-dire qu’elles disposent d’outils de grammatisation, d’outils pédagogiques et didactiques ainsi que d’autres documents utiles à leur enseignement/apprentissage.

Où en est la grammatisation de taqbaylit actuellement ?

Aujourd’hui, avec le recul nécessaire, on se rend bien compte que nous n’avons jamais eu et que, jusqu’à l’heure actuelle, nous n’avons pas encore les moyens … de notre politique. Sinon, comment expliquer la revendication « tamazight, langue nationale et officielle » que nous crions chaque année et périodiquement, depuis 1980 ? On a cru peut-être qu’il suffit de fixer l’objectif à atteindre, pour que les moyens nécessaires viennent d’eux-mêmes … C’est là une erreur d’appréciation.

Le statut réel des langues ne se modifie pas par enchantement ou par génération spontanée ; il ne peut être changé que par le travail sur la langue elle-même et par la production d’outils nécessaires à son enseignement/ apprentissage. Or, dans ce domaine précis, la moisson est encore trop maigre. Peu de « choses » en effet ont été produites jusqu’à maintenant. A titre d’exemple, nous ne disposons pas encore d’une grammaire actualisée et didactisée à ce jour ; on objectera en disant qu’il y en a bien une : Tajerrumt… de M. Mammeri ; oui, heureusement qu’elle est là et qu’elle existe, mais celle-ci s’avère, sur certains plans, dépassée aujourd’hui et nécessite, par conséquent, une actualisation ; son contenu nécessite également une didactisation pour dégager des niveaux. En matière de lexicographie et de confection de dictionnaires, autre outil indispensable pour continuer le cours de la grammatisation de taqbaylit, le travail ne fait que commencer.

Qu’en conclure au terme de contribution ?

On ne peut souhaiter faire de taqbaylit une langue « moderne » et une langue adaptée aux réalités du XXIème siècle en utilisant seulement les moyens traditionnels, tels que les méthodes d’apprentissage oral. C’est là une évidence, mais chez nous on doit tout expliquer, y compris les évidences.

Par K. Bouamara

103 Commentaires

  1. Tanemmirt a Kamal ghef umagrad-agi. Awal-ik ghef tmeslayt taqbaylit issugh-d fell-i am adfel ghef tizi maca atan bdan isqeqsiyen ara ttafgen deg uqerruy-iw.

    Tua imi s tefransist i turid’ amagrad inek atan a k-in steqsigh s tefransist ghef yiwen usentel ur gzigh ara ar tura. Atan ihi:

    – L’état d’annexion et libre d’un mot: il me semble un peu dur de fixer des règle strictes pour régir l’état d’annexion des mots. Reprenons l’exemple de {{Axxam}}
    – Kkigh-d seg {{uxxam}}
    – Teddugh s-{{axxam}} (teddugh ar {{wexxam}})
    – Z’righ at {{wexxam}}
    Ma question: est-ce qu’il serait pas plus judicieux d’isoler justement les éléments qui changent ou qui font l’annexion et garder le mot tel quel? on voit bien dans l’exemple que {{xxam}} ne chnage pas du tout, pourquoi ne pas écrire {{a xxam}} en état libre et {{u xxam}} en état d’annexion?

    – que dire également des emprunts comme {{Ataksi}} qui à l’origine est bel bien {{taksi}}
    – ddigh deg {{taksi}}
    – bu-{{taksi}}
    – seg {{taksi}}
    – n {{utaksi}}

    ou mot comme tuga:
    – icca tuga, si tuga, atg.

    Et surtout merci pour la diffusion du savoir. Il est important que ces sujets soient traités et partagés avec le grand public.

  2. Tanemmirt a Kamal ghef umagrad-agi. Awal-ik ghef tmeslayt taqbaylit issugh-d fell-i am adfel ghef tizi maca atan bdan isqeqsiyen ara ttafgen deg uqerruy-iw.

    Tua imi s tefransist i turid’ amagrad inek atan a k-in steqsigh s tefransist ghef yiwen usentel ur gzigh ara ar tura. Atan ihi:

    – L’état d’annexion et libre d’un mot: il me semble un peu dur de fixer des règle strictes pour régir l’état d’annexion des mots. Reprenons l’exemple de {{Axxam}}
    – Kkigh-d seg {{uxxam}}
    – Teddugh s-{{axxam}} (teddugh ar {{wexxam}})
    – Z’righ at {{wexxam}}
    Ma question: est-ce qu’il serait pas plus judicieux d’isoler justement les éléments qui changent ou qui font l’annexion et garder le mot tel quel? on voit bien dans l’exemple que {{xxam}} ne chnage pas du tout, pourquoi ne pas écrire {{a xxam}} en état libre et {{u xxam}} en état d’annexion?

    – que dire également des emprunts comme {{Ataksi}} qui à l’origine est bel bien {{taksi}}
    – ddigh deg {{taksi}}
    – bu-{{taksi}}
    – seg {{taksi}}
    – n {{utaksi}}

    ou mot comme tuga:
    – icca tuga, si tuga, atg.

    Et surtout merci pour la diffusion du savoir. Il est important que ces sujets soient traités et partagés avec le grand public.

  3. Azul ay Iɣemrasen,

    di tilawt, addad ilelli akked waddad amaruz yerzan isem amalay ibeddun s {{a}} yeshel maḍi maḍi.
    Llan sin n lesnaf :
    1. wid iwumi nrennu {{w}} deg umaruz, am : {{awal/wawal, aḍu/waḍu, annar/wannar, akud/wakud, allal/wallal, ….}}, {{azal/waza, affar/waffar, …}}
    2. wid iwumi iɣelli {{a}}, yettuɣal deg umkan-is yilem, am : {{ {aḍar/ḍar (ɣef ḍar)}}, afus/fus (deg fus), …}}
    Tikwal, deg umkan n a yettuɣal-d {{we}} neɣ {{u}} : {{amcic/wemcic, amrar/wemrar, ….}}, {{aṭaksi/uṭaksi, ajenwi/ujenwi, asafar/usafar,}}

    { { {Aya yerza timenna. Amek ilaq {{ad naru}} addad amaruz ?
    Deg wayen yerzan ssenf amezwaru, ulac deg-s ugur. Ihi ilelli s{{ a–}} ….amaruz s {{wa–}} .
    deg wayen yerzan ssenf wis 2, ad naru : ilelli s {{a–.}}..amaruz s : {{we–}} neɣ s {{u–}}.

    {{GM.}} annect-a yellan deg{ Ilugan n tira n tmaziɣt}, d adlisfus i d-nessufeɣ deg 2005.

    Ma yella d ayen yerzan « ireṭṭalen¸ » tamezwarut awal yettuseqdac, ma seqdacen-t medden, yettusemma d awal n teqbaylit. D acu kan, seg tama n talɣa, llan wid yuɣen talɣa n yismawen « inesliyen », meḥsub ttumezɣen, am : {{akersi, aṭaksi, aminut, amassut, }} ….Llan wid yeqqimen akken i llan deg tutlayt i ten-id-newwi : {{ṭṭbib, ssif, ssem, lbeqq, lɣim, llamba, lpumpa, …}}

    S wul,

    Kamal} } }

  4. Dans le but d’apprendre l’Arabe aux Israeliens, Jouifs et Musulmans avec des contenus differents, qui feraient la prevention un enseignement ideoligue oriente’ vers l’extremisme religieux, ou une ideologie de combattant et de mepris, une Unversite’ Isralienne s’est chargee d’une etude, pour voir d’ou provient la difficulte’ de l’apprentissage de l’Arabe, et la conclusion est que l’alphabet Arabe surtaxe l’apprentissage et meme l’usage. Cela est due a la ressemblance entre les caracteres qui constituent l’alphabet Arabet En voici un resume des trouvailles:

    Pour decoder un charactere, l’un ou l’autre des sphere du cerveaux, communemment dites le cerveau logique et le cerveau du coeur, c.a.d. Gauche ou Droit s’occupent de l’identification du charactere dans le mot et du mot dans la ligne. Ainsi, c’est un va-et-vient, auquel s’exerce le cerveau, a une vitesse famamineuse. Or, parce que la difference graphique entre les characteres n’est pas suffisante et categorique, un effort supplementaire est fourni. Cet effort, tandis qu’il ne derange pas la sphere logique, a un effet nefaste sur la sphere droit (le sympatique) – Celui, se lasse vite, et souvent rejette l’effort – C’est penible plutot qu’amusant !!! Du coup, l’apprentissage est partiel, mais surtout chaotique…desordonne’, c.a.d. Pas harmonieux ! C’est meme penible a l’oeil, ces histoire d’un point,2 points, ou 3 – A gauche a droite, en haut ou en bas, etc…. Une barre verticale reprsente la lettre A, et avec un petit bidule (qui peut etre une decoration), devient L – L’effet de bloccage s’amplifie, astromineusement en passant du charactere, au mot, a la phrase, en faisant le pont entre syntaxe et semantique, c.a.d. representation au sens… Alors on apprend phonetiquement !!! sans image engravee.

    En vue de cela, pourquoi encombrez-vous Taqvaylt avec autant de points?, plutot que de standardiser les sons et la phonetique. C’est un peu l’histoire des chiffres dits Arabes, qui ne le sont pas il s’avere, contre les nombres romains, ou on ajoute une barre pour passer d’un nombre a un autre…

    Voici un example que les Anglais ont resolu de la forme originale de leur langue LE PICT – qui semble ressembler enormemment au Kabyle – et on on avance qu’il a des origines nord-africaines – L’article THE.

    Dans sa forme d’origine qui feminise ou masculinise l’article, on trouve le son « euh » suivi du son « D » comme D en Francais, ou du son « T » Leger, comme le Tse’ Jijilien, c.a.d. un melange de T de S, ressemblant au Z – pour indiquer donc le feminin ou femelle. On harmonize cela, on revise la pensee derriere et on aboutit que la difference entre object ou anumal et Personne est plus logique a faire, et on decide que « The » prononce’ entre les deux autres formes (D et T), comme DHE, est la convention – Plus que ca on le soutire au besoin d’accordance avec l’object qu’il avance – qui lui exhibit les characteristiques importantes, comme le nombre, et on finit par dire The Man/Men ou The Woman/Women. On soumet l’article qu’a ce qu’aux contrainte de sa fonction, affirmatif, demonstration, et on obtient Tese, those aussi applicable au 2 genres/sex. Pourquoi faire comme les francais et creer ces unions marque’es par les appostrophes, plutot que de laisser les mots intacts et harmoniser la prononciation… comme.

    Une question:

    QUelle est la difference entre

    DAGGI et DARGAZZ, et quel est le denominateur commun?

  5. Dans le but d’apprendre l’Arabe aux Israeliens, Jouifs et Musulmans avec des contenus differents, qui feraient la prevention un enseignement ideoligue oriente’ vers l’extremisme religieux, ou une ideologie de combattant et de mepris, une Unversite’ Isralienne s’est chargee d’une etude, pour voir d’ou provient la difficulte’ de l’apprentissage de l’Arabe, et la conclusion est que l’alphabet Arabe surtaxe l’apprentissage et meme l’usage. Cela est due a la ressemblance entre les caracteres qui constituent l’alphabet Arabet En voici un resume des trouvailles:

    Pour decoder un charactere, l’un ou l’autre des sphere du cerveaux, communemment dites le cerveau logique et le cerveau du coeur, c.a.d. Gauche ou Droit s’occupent de l’identification du charactere dans le mot et du mot dans la ligne. Ainsi, c’est un va-et-vient, auquel s’exerce le cerveau, a une vitesse famamineuse. Or, parce que la difference graphique entre les characteres n’est pas suffisante et categorique, un effort supplementaire est fourni. Cet effort, tandis qu’il ne derange pas la sphere logique, a un effet nefaste sur la sphere droit (le sympatique) – Celui, se lasse vite, et souvent rejette l’effort – C’est penible plutot qu’amusant !!! Du coup, l’apprentissage est partiel, mais surtout chaotique…desordonne’, c.a.d. Pas harmonieux ! C’est meme penible a l’oeil, ces histoire d’un point,2 points, ou 3 – A gauche a droite, en haut ou en bas, etc…. Une barre verticale reprsente la lettre A, et avec un petit bidule (qui peut etre une decoration), devient L – L’effet de bloccage s’amplifie, astromineusement en passant du charactere, au mot, a la phrase, en faisant le pont entre syntaxe et semantique, c.a.d. representation au sens… Alors on apprend phonetiquement !!! sans image engravee.

    En vue de cela, pourquoi encombrez-vous Taqvaylt avec autant de points?, plutot que de standardiser les sons et la phonetique. C’est un peu l’histoire des chiffres dits Arabes, qui ne le sont pas il s’avere, contre les nombres romains, ou on ajoute une barre pour passer d’un nombre a un autre…

    Voici un example que les Anglais ont resolu de la forme originale de leur langue LE PICT – qui semble ressembler enormemment au Kabyle – et on on avance qu’il a des origines nord-africaines – L’article THE.

    Dans sa forme d’origine qui feminise ou masculinise l’article, on trouve le son « euh » suivi du son « D » comme D en Francais, ou du son « T » Leger, comme le Tse’ Jijilien, c.a.d. un melange de T de S, ressemblant au Z – pour indiquer donc le feminin ou femelle. On harmonize cela, on revise la pensee derriere et on aboutit que la difference entre object ou anumal et Personne est plus logique a faire, et on decide que « The » prononce’ entre les deux autres formes (D et T), comme DHE, est la convention – Plus que ca on le soutire au besoin d’accordance avec l’object qu’il avance – qui lui exhibit les characteristiques importantes, comme le nombre, et on finit par dire The Man/Men ou The Woman/Women. On soumet l’article qu’a ce qu’aux contrainte de sa fonction, affirmatif, demonstration, et on obtient Tese, those aussi applicable au 2 genres/sex. Pourquoi faire comme les francais et creer ces unions marque’es par les appostrophes, plutot que de laisser les mots intacts et harmoniser la prononciation… comme.

    Une question:

    QUelle est la difference entre

    DAGGI et DARGAZZ, et quel est le denominateur commun?

  6. I posted a message with a comment and a question, but realize that neither it, or the answer to it, will will be appear soon on your site. So here’s the question again: Why do you overwhelm us with dots everywhere, to accomodate the sounds of foreign words, instead of just making it known that it is a borrowed term, and at the same time generate a kabyle term for it – Eventually, the borrowed term will be abandoned, by stigmatizing it as « umproper », i.e. « for uneducated folks – folklore? Of course that will not happen overnight, but, over few generations, it will eventually… The rules being established here, will remain long after all of us are done, in the future.

    Many thanks.

  7. I posted a message with a comment and a question, but realize that neither it, or the answer to it, will will be appear soon on your site. So here’s the question again: Why do you overwhelm us with dots everywhere, to accomodate the sounds of foreign words, instead of just making it known that it is a borrowed term, and at the same time generate a kabyle term for it – Eventually, the borrowed term will be abandoned, by stigmatizing it as « umproper », i.e. « for uneducated folks – folklore? Of course that will not happen overnight, but, over few generations, it will eventually… The rules being established here, will remain long after all of us are done, in the future.

    Many thanks.

  8. A propos de l’apprentissage –

    Vous avez mentionne’ que commencer par apprendre a repeter verbalement des phrases toutes faites, n’etait pas la meilleure facon. Pas tout a fait d’accord avec vous. Le Kabyle demeure ma premiere langue, malgre que je ne le pratique point depuis une 30eine d’annees. Ce que j’en connais, je l’ai memorise’ – provient de ma jeunesse – La melodie, est tres puissante. Bref, l’effort de l’etat fachiste algerien de transformer notre langue en folklore, et le manquement de nos ancestres de la transcrire, la mettent en danger, plus que jamais, car en ces temps modernes, les autres langues envahissent la Kabylie, de plus d’une facon. En plus de l’ecole, il y a la radio, la tele et biensur l’internet.
    Enfin, transferrer le savoir d’une langue a une autre est un phenomene naturel, qui depend de la psychologie plus que d’autre chose – Un environnement, et un contenu agreable et amical est la clef. En plus, quand on commence par des sujets de cette nature, le cerveau cre des associations, plus facilement – Des qu’il y en a suffisemment, les neuronnes ont tendance a completer le reseau, d’eux-memes. Le secret est d’arriver a un montant suffisemment grand pour declancher ce processus.
    En connaissant des termes, le cerveau a tendance a creer de lui-meme, les connections qui etablissent les relations entre ces termes. Example: Je ne pense pas avoir utilise’ le terme/verbe TRAIRE depuis ma jeunesse, et je ne pratique le Francais que rarement, mais le mot LAIT et VACHE l’ont tire’ de ma memoire, comme ca ! –

    En resume », faute d’ecoles et programmes normaux, pour la langue Kabyle, faire enttendre et repeter avec un soutien visuel, des expressions « sympatiques », sans trop se preoccuper des regles qui ont genere’ la combiinaison phonetique, tout en exposant les termes ecrits, fait enregistrer meme la grammaire, dans un etat passif – Dependant de l’eleve, des qu’une douzaine d’expressions, sont memorise’es et l’eleve commencant a generer des phrases avec un vocabulaire d’une dizaine de termes, les regles simples de liaison peuvent etre introduites, de facon a ce que le cerveau se mette de lui-meme a les accorder avec des regles deja enregistre’es dans une langues deja pratique’es. L’introduction de regles plus complexes peut alors se faire avec succes.

  9. A propos de l’apprentissage –

    Vous avez mentionne’ que commencer par apprendre a repeter verbalement des phrases toutes faites, n’etait pas la meilleure facon. Pas tout a fait d’accord avec vous. Le Kabyle demeure ma premiere langue, malgre que je ne le pratique point depuis une 30eine d’annees. Ce que j’en connais, je l’ai memorise’ – provient de ma jeunesse – La melodie, est tres puissante. Bref, l’effort de l’etat fachiste algerien de transformer notre langue en folklore, et le manquement de nos ancestres de la transcrire, la mettent en danger, plus que jamais, car en ces temps modernes, les autres langues envahissent la Kabylie, de plus d’une facon. En plus de l’ecole, il y a la radio, la tele et biensur l’internet.
    Enfin, transferrer le savoir d’une langue a une autre est un phenomene naturel, qui depend de la psychologie plus que d’autre chose – Un environnement, et un contenu agreable et amical est la clef. En plus, quand on commence par des sujets de cette nature, le cerveau cre des associations, plus facilement – Des qu’il y en a suffisemment, les neuronnes ont tendance a completer le reseau, d’eux-memes. Le secret est d’arriver a un montant suffisemment grand pour declancher ce processus.
    En connaissant des termes, le cerveau a tendance a creer de lui-meme, les connections qui etablissent les relations entre ces termes. Example: Je ne pense pas avoir utilise’ le terme/verbe TRAIRE depuis ma jeunesse, et je ne pratique le Francais que rarement, mais le mot LAIT et VACHE l’ont tire’ de ma memoire, comme ca ! –

    En resume », faute d’ecoles et programmes normaux, pour la langue Kabyle, faire enttendre et repeter avec un soutien visuel, des expressions « sympatiques », sans trop se preoccuper des regles qui ont genere’ la combiinaison phonetique, tout en exposant les termes ecrits, fait enregistrer meme la grammaire, dans un etat passif – Dependant de l’eleve, des qu’une douzaine d’expressions, sont memorise’es et l’eleve commencant a generer des phrases avec un vocabulaire d’une dizaine de termes, les regles simples de liaison peuvent etre introduites, de facon a ce que le cerveau se mette de lui-meme a les accorder avec des regles deja enregistre’es dans une langues deja pratique’es. L’introduction de regles plus complexes peut alors se faire avec succes.

  10. Azul a Kamal,

    Tannemirt ghef tririt-ik. Atan ihi ayen d-nnid’ ghur-es azal. Atan ak-in arnugh asteqsi nnid’en inetd’en dighen ghar waddad amaruz:

    Tura imi, am akken d-nnid’, llan illugan n tira id-innan amek ara naru addad amaruz. Ihi, tiwkal a naru: {{axxam}}, tikwal {{wexxam}} u tikwal nnid’en {{uxxam}}. Tura win imuqlen ar wawalen-agi ur fessus ara akken ad ih’su d yiwen wawal kan (alama issen taqbaylit) maca ilaq ad imuqel ar uzar nsen: {{XM}}. Maca tikwal, ula s uzar ur fessus ara ad ifrez wabâed’ awalen. Atan umedya:

    Azar: {{ZGR}}. Zemren ad d-fghen seg-s wawalen-agi: {{azger}}, {{azagur}}, {{azgar}}, atg.
    Negh dighen: {{ZL}}: seg-s: {{azul}}, {{azal}}, {{uzzal}}, {{azzel}}, atg. Maca awalen-agi xas akka bd’an yiwen uzar inumak nsen ur illi wayen iten-isduklen. Dacu ara tennid’ ghef tamsalt-agi uzar? Teqqen ar unamek n wawal? Negh nufat-id kan d abrid amek ara nessalay imawalen?

    Maca limer ad necekcem kan afeggag n wawalen am deg umedya ameznu: {{xxam}} d afeggag u deg imawalen ad t-naf s tefses u ad a naf ar yidis-is akw addaden ines s tzelghiwin…Di tira n weddad amaruz ad yili {{a xxam}}, {{u xxam}}…ahat akkagi A d l’article itturuzun ar U. I tagi n umagrad dacu tennid’ fell-as?

  11. Azul a Kamal,

    Tannemirt ghef tririt-ik. Atan ihi ayen d-nnid’ ghur-es azal. Atan ak-in arnugh asteqsi nnid’en inetd’en dighen ghar waddad amaruz:

    Tura imi, am akken d-nnid’, llan illugan n tira id-innan amek ara naru addad amaruz. Ihi, tiwkal a naru: {{axxam}}, tikwal {{wexxam}} u tikwal nnid’en {{uxxam}}. Tura win imuqlen ar wawalen-agi ur fessus ara akken ad ih’su d yiwen wawal kan (alama issen taqbaylit) maca ilaq ad imuqel ar uzar nsen: {{XM}}. Maca tikwal, ula s uzar ur fessus ara ad ifrez wabâed’ awalen. Atan umedya:

    Azar: {{ZGR}}. Zemren ad d-fghen seg-s wawalen-agi: {{azger}}, {{azagur}}, {{azgar}}, atg.
    Negh dighen: {{ZL}}: seg-s: {{azul}}, {{azal}}, {{uzzal}}, {{azzel}}, atg. Maca awalen-agi xas akka bd’an yiwen uzar inumak nsen ur illi wayen iten-isduklen. Dacu ara tennid’ ghef tamsalt-agi uzar? Teqqen ar unamek n wawal? Negh nufat-id kan d abrid amek ara nessalay imawalen?

    Maca limer ad necekcem kan afeggag n wawalen am deg umedya ameznu: {{xxam}} d afeggag u deg imawalen ad t-naf s tefses u ad a naf ar yidis-is akw addaden ines s tzelghiwin…Di tira n weddad amaruz ad yili {{a xxam}}, {{u xxam}}…ahat akkagi A d l’article itturuzun ar U. I tagi n umagrad dacu tennid’ fell-as?

  12. Je suis a 90% d’accord avec toi fontliner, en effet, si on prend par exemple le mot Adhar ou Atar (pied) en kabyle, nous remarquons tout de suite que le verbe qui en est inspire de ce nom est Ader, Yudred, qui veut dire venir, arriver, atteindre … en francais; et dans ce verbe seul le D sans point (dots) sans le T de vgayeth ou le DH de Tizi qui viennent je ne sais d’ou. On a aussi le mot Adrar (montagne) qui refere au Adar (pied) car on a bien besoin de Adar ( de nos pieds) pour le monter.

    Donc pour supprimer les dots ou opter pour telle ou telle consonne d’un mot, il faut prendre en compte toute la famille des mots qui endecoule pour pouvoir en juger.

    Pour l’anglais, oui, comme en kabyle, le passe est exprime avec le suffixe -ed. Ughalened, Usaned, ghenaned …

    Ecoute un peu cette musique: Aregistrententid, Shnantentid, bwintentid, revhententid, slanasentid … c’est tres beau!

    P.S. Je suis nul en linguistique, mais j’aime ma langue exactement comme ma liberte!

  13. Hi frontliner,

    I disagree with you. We use the dots to accommodate our sounds and phonemes. It’s not just a matter of accommodating foreign words. Look at the following: {{ad’ar}} (foot) without a dot you get: {{adar}} which is total different word and meaning. It’s the same thing with: {{az’rem}} and {{azrem}}. {{Izzan}} and {{Izz’an}}. {{Azekka}} and {{Az’ekka}}. {{Izerman}} and {{Iz’erman}}. Of course we could work things out and write them in different way: as gh, zs, dh, etc. but our scientists chose this way as did Dda Lmu.

    For the matter of replacing the borrowed terms, I think it’s an established fact that all languages over the world borrow and share words…and as far as a word is spoken and understood by everyone it’s a hard task to get rid of it. It’s still possible to introduce concurrent words and I suggest you an excellent article on the subject: [http://www.ayamun.com/->http://www.ayamun.com/]

  14. Réponse :

    {{Dagi (da, dayi, dagikana)}} : est un adverbe de lieu.

    {{D argaz}} est une phrase nominale, {{d}} étant le prédicatoide et {{argaz}}, le sujet. Relisez la quatrième partie de cette contribution.

  15. {{Asemmed n wawal ɣef waddad amaruz :}}

    deg wamur wis 4 n umagrad-a, nniɣ-d dakken :

    — llan yismawen ur nesɛi ara addad. Kra n yimedyaten : {{laẓ, fad, tala, tizi, lebni, tuga, tizit, medden, …}}
    — llan wid yesɛan addaden, ilelli akked umaruz. D amedya :{{ axxam/uxxam (wexxam) . tilemẓit/tlemẓit . iɣil/yiɣil, ul/wul, …}}
    — ɣef wayen yerzan ismawen imalayen asufen ibeddun s a, nniɣ-d llan daɣen sin n lesnaf :
    1. wid iwumi nrennu {{w}} deg waddad amaruz. D amedya : {{awal/wawal, alef/walef, azal/wazal, alag/walag, …}}
    Dagi, alugen d wa : ilelli s{{ a–}}….amaruz s : {{wa—}}

    2. wid iwumi iɣelli a, yettuɣal deg umkan-is{{ we}} neɣ{{ u}}. Maca deg tira nezmer ad nesbedd alugan-a :
    ilelli s : {{a.}}–…amaruz s : {{u}}–
    {{

    Tamsalt n amagrad = article (?)}}

    Deg teqbaylit, ulac amagrad am wakken i yella deg tefransist neɣ di teglizit. Lemgirda ur telli gar : {{axxam}} akked {{a xxam}}, gar {{tameṭṭut}} akked{{ ta meṭṭut}} …

    Tamsalt n uẓar (=racine)

    Takti-ya n uẓar iɣef bnan wawalen n tmaziɣt, s umata, mačči d tirgalin kan, mačči d talɣa weḥd-s, ala !
    Aẓar = talɣa anamek (forme sens) … ihi, yiwet n « talɣa » am{{ LS}} tezmer ad tefk aṭas n yiẓuran (racines lexico-sémantiques). D amedya :
    — LS : iles (Langue)
    — LS : ales (répéter, raconter)
    — LS : lles, ilis (tondre, toison)
    — tallast (obscurité)
    — LS : tilist/talast (limite, frontière)
    — tullas, ales, talsa (filles, homme, humanité)…

    ar tayed ihi,

    kamal

  16. {{Asemmed n wawal ɣef waddad amaruz :}}

    deg wamur wis 4 n umagrad-a, nniɣ-d dakken :

    — llan yismawen ur nesɛi ara addad. Kra n yimedyaten : {{laẓ, fad, tala, tizi, lebni, tuga, tizit, medden, …}}
    — llan wid yesɛan addaden, ilelli akked umaruz. D amedya :{{ axxam/uxxam (wexxam) . tilemẓit/tlemẓit . iɣil/yiɣil, ul/wul, …}}
    — ɣef wayen yerzan ismawen imalayen asufen ibeddun s a, nniɣ-d llan daɣen sin n lesnaf :
    1. wid iwumi nrennu {{w}} deg waddad amaruz. D amedya : {{awal/wawal, alef/walef, azal/wazal, alag/walag, …}}
    Dagi, alugen d wa : ilelli s{{ a–}}….amaruz s : {{wa—}}

    2. wid iwumi iɣelli a, yettuɣal deg umkan-is{{ we}} neɣ{{ u}}. Maca deg tira nezmer ad nesbedd alugan-a :
    ilelli s : {{a.}}–…amaruz s : {{u}}–
    {{

    Tamsalt n amagrad = article (?)}}

    Deg teqbaylit, ulac amagrad am wakken i yella deg tefransist neɣ di teglizit. Lemgirda ur telli gar : {{axxam}} akked {{a xxam}}, gar {{tameṭṭut}} akked{{ ta meṭṭut}} …

    Tamsalt n uẓar (=racine)

    Takti-ya n uẓar iɣef bnan wawalen n tmaziɣt, s umata, mačči d tirgalin kan, mačči d talɣa weḥd-s, ala !
    Aẓar = talɣa anamek (forme sens) … ihi, yiwet n « talɣa » am{{ LS}} tezmer ad tefk aṭas n yiẓuran (racines lexico-sémantiques). D amedya :
    — LS : iles (Langue)
    — LS : ales (répéter, raconter)
    — LS : lles, ilis (tondre, toison)
    — tallast (obscurité)
    — LS : tilist/talast (limite, frontière)
    — tullas, ales, talsa (filles, homme, humanité)…

    ar tayed ihi,

    kamal

  17. La standardisation de taqvaylit peut aussi se faire en trois etapes: Une 1ere standardisation genrale mais non definitive qui doit se faire le plus vite possible et qui englobera toute la langue, une 2eme standardisation (apporter les retouches necessaires) apres 5 ans d’experience de la premiere standardisation dans l’enseignement et les autres domaines, et une 3eme stadardisation definitive (apporter les dernieres retouches) qui tiendra compte de l’experience et des feedbacks de tous ses enseignants et ses utilisateurs pendant les 10 ans ayant suivi sa premiere standardisation.

    Mais il serait plus interessant que nous soyons vraiment autonomes pour avoir tous les moyens politiques, economiques et scientifiques pour realiser ce travail revolutionnaire!

    P.S. Je suis nul en linguistique, mais j’aime ma langue tout autant que ma liberte!

  18. La standardisation de taqvaylit peut aussi se faire en trois etapes: Une 1ere standardisation genrale mais non definitive qui doit se faire le plus vite possible et qui englobera toute la langue, une 2eme standardisation (apporter les retouches necessaires) apres 5 ans d’experience de la premiere standardisation dans l’enseignement et les autres domaines, et une 3eme stadardisation definitive (apporter les dernieres retouches) qui tiendra compte de l’experience et des feedbacks de tous ses enseignants et ses utilisateurs pendant les 10 ans ayant suivi sa premiere standardisation.

    Mais il serait plus interessant que nous soyons vraiment autonomes pour avoir tous les moyens politiques, economiques et scientifiques pour realiser ce travail revolutionnaire!

    P.S. Je suis nul en linguistique, mais j’aime ma langue tout autant que ma liberte!

  19. La standardisation de taqvaylit peut aussi se faire en trois etapes: Une 1ere standardisation genrale mais non definitive qui doit se faire le plus vite possible et qui englobera toute la langue, une 2eme standardisation (apporter les retouches necessaires) apres 5 ans d’experience de la premiere standardisation dans l’enseignement et les autres domaines, et une 3eme stadardisation definitive (apporter les dernieres retouches) qui tiendra compte de l’experience et des feedbacks de tous ses enseignants et ses utilisateurs pendant les 10 ans ayant suivi sa premiere standardisation.

    Mais il serait plus interessant que nous soyons vraiment autonomes pour avoir tous les moyens politiques, economiques et scientifiques pour realiser ce travail revolutionnaire!

    P.S. Je suis nul en linguistique, mais j’aime ma langue tout autant que ma liberte!

  20. Et que fera-t-on des phrases comme: « Akamyun istasiuni d garaj »! « Likasat-ni aregistrentedtid di lestidio i fransa »!

    Tanmmirt

    P.S. Je suis nul en linguistique mais j’aime ma langue tout autant que ma liberte!

  21. Et que fera-t-on des phrases comme: « Akamyun istasiuni d garaj »! « Likasat-ni aregistrentedtid di lestidio i fransa »!

    Tanmmirt

    P.S. Je suis nul en linguistique mais j’aime ma langue tout autant que ma liberte!

  22. Et que fera-t-on des phrases comme: « Akamyun istasiuni d garaj »! « Likasat-ni aregistrentedtid di lestidio i fransa »!

    Tanmmirt

    P.S. Je suis nul en linguistique mais j’aime ma langue tout autant que ma liberte!

  23. Azul
    Tanemirt i Kamel qui essaye de faire sortir taqvaylit du labo. En attendant d’autres contributions et surtout des réactions et des réponses d’autres spécialistes de la langue kabyle comme Rabhi Allaoua. Je voudrais juste dire à Kamel si il n n’y avait pas un autre mot s tmazight nigh steqvaylit pour dire « SENF, sin lesnuf ». Si on a un néologime, c l’occasion de le partager. S’il ne y en a pas, c le moment de le créer.
    bonne continuation.

  24. Azul
    Tanemirt i Kamel qui essaye de faire sortir taqvaylit du labo. En attendant d’autres contributions et surtout des réactions et des réponses d’autres spécialistes de la langue kabyle comme Rabhi Allaoua. Je voudrais juste dire à Kamel si il n n’y avait pas un autre mot s tmazight nigh steqvaylit pour dire « SENF, sin lesnuf ». Si on a un néologime, c l’occasion de le partager. S’il ne y en a pas, c le moment de le créer.
    bonne continuation.

  25. Le corpus ne devrait être très difficile à constituer ou du moins à initier.
    Des professeurs comme Bouamara pourraient lancer des mémoires de licences sur ce sujet.
    La recherche consisterait pour un mémoire de licence en ceci:
    Eexmple:
    Sujet = corpus de l’électronique
    Documents de référence = lexique de l’électronique un cours de de présentation et de vulgarisation de l’électronique élaboré par un prfesseur d’électronique (connu et reconnu) traduit et transcrit en Kabyle (selon les règles de grammatisation établies) par le jeune chercheur.
    Allez , Feu!

  26. Le corpus ne devrait être très difficile à constituer ou du moins à initier.
    Des professeurs comme Bouamara pourraient lancer des mémoires de licences sur ce sujet.
    La recherche consisterait pour un mémoire de licence en ceci:
    Eexmple:
    Sujet = corpus de l’électronique
    Documents de référence = lexique de l’électronique un cours de de présentation et de vulgarisation de l’électronique élaboré par un prfesseur d’électronique (connu et reconnu) traduit et transcrit en Kabyle (selon les règles de grammatisation établies) par le jeune chercheur.
    Allez , Feu!

  27. Le corpus ne devrait être très difficile à constituer ou du moins à initier.
    Des professeurs comme Bouamara pourraient lancer des mémoires de licences sur ce sujet.
    La recherche consisterait pour un mémoire de licence en ceci:
    Eexmple:
    Sujet = corpus de l’électronique
    Documents de référence = lexique de l’électronique un cours de de présentation et de vulgarisation de l’électronique élaboré par un prfesseur d’électronique (connu et reconnu) traduit et transcrit en Kabyle (selon les règles de grammatisation établies) par le jeune chercheur.
    Allez , Feu!

  28. Ay amaggaẓ 5tamaggaẓt = sentinelle

    Le passé en kabyle ne termine pas en {{ed}}, comme en anglais …

    En taqbaylit, il n’y a pas de temps (passé, présent, futur), il y a des aspects, il y en a 4 :
    izri (prétérit) — izri ibaw (prétérit négatif) — urmir (aoriste simple) — urmir ussid (aoriste intensif).

    Exemple : ečč
    i/yečča — ur i/yečči — ad yečč— itett
    Autre exemple : aru

    yura—ur yuri — ad yaru— i/yettaru

    Quant aux « mots » que vous donnez en exemple, il s’agit en fait de plusieurs unités :
    il fallait écrire : yewwi-ten-id ….yecna-yas-tent-id

  29. Ay amaggaẓ 5tamaggaẓt = sentinelle

    Le passé en kabyle ne termine pas en {{ed}}, comme en anglais …

    En taqbaylit, il n’y a pas de temps (passé, présent, futur), il y a des aspects, il y en a 4 :
    izri (prétérit) — izri ibaw (prétérit négatif) — urmir (aoriste simple) — urmir ussid (aoriste intensif).

    Exemple : ečč
    i/yečča — ur i/yečči — ad yečč— itett
    Autre exemple : aru

    yura—ur yuri — ad yaru— i/yettaru

    Quant aux « mots » que vous donnez en exemple, il s’agit en fait de plusieurs unités :
    il fallait écrire : yewwi-ten-id ….yecna-yas-tent-id

  30. Azul Mass Kamal Bouamra,

    Tout d’abord un grand merci pour vos contributions. Une ou deux questions, un peu techniques j’ai bien peur.

    Dans l’ouvrage «Terminologie grammaticale berbere (amazighe) paru aux éditions l’harmattan.»

    {{Noura El.Azrak de l’IRCAM nous fait part vu l’importance pédagogique de cette terminologie de l’élaboration d’un projet de mise en contexte (exemples d’emploi).}}

    L’auteur indique qu’ils feront l’objet de la part de l’équipe TERMGRAM (Terminologie grammaticale) d’une publication a part intitulée ‘Guide d’emploi des termes grammaticaux’. L’auteur cite quelques exemples lies a la définition des termes (extrait ci-joint).

    Exemple p 112 de l’ouvrage (geolecte « marocain »):
    {{azwir}} d amslaγ itillin g tzwiri n tguri
    « Le prefixe est l’affixe figurant a l’initial d’un mot’
    ….
    nqqar {{tudift}} i tguri nna isnmal msmun awal
    « On appelle entrée le mot que definit le dictionnaire »

    {{La reflexion de l’auteur porte sur l’importance de la mise en contexte.}}

    De votre cote vous soulignez en parlant d’autres langues « {{c’est-à-dire qu’elles disposent d’outils de grammatisation, d’outils pédagogiques et didactiques ainsi que d’autres documents utiles à leur enseignement/apprentissage.}} »

    Mes questions

    1) Dans ce cadre ne pensez-vous pas qu’une réactualisation de l’ouvrage de Tajerrum de M. Mammeri ou d’un autre ouvrage de même facture -si il existe – avec les exemples didactiques et en utilisant le lexique (IRCAM/INALCO) serait un pas -probablement couteux en ressources humaines- mais indispensable pour cette mise en place d’outils pédagogiques.

    2) Existe-il pour la langue kabyle une equipe du type TERMGRAM (TERMGRAM (Terminologie grammaticale) ?

    Cordialement,

    Iader

    _________________________________

    TERMINOLOGIE GRAMMATICALE BERBÈRE (AMAZIGHE)
    Abdellah Bounfour, Kamal Naït-Zerrad, Abdallah Boumalk (Ed.)
    Bibliothèque des Etudes africaines
    LINGUISTIQUE MAGHREB, MONDE ARABE, MOYEN ORIENT EUROPE Algérie Maroc

    L’extension de l’enseignement du berbère au Maroc et en Algérie (et même en Europe) fait qu’il était devenu indispensable de proposer une terminologie grammaticale en berbère. L’objectif premier de ce vocabulaire grammatical est donc d’ordre pédagogique et il s’adresse en particulier aux enseignants et étudiants du domaine. L’ouvrage est constitué de deux parties : les interventions des chercheurs spécialistes du domaine invités à des journées d’études (à Rabat et à Paris), la terminologie grammaticale proprement dite avec les équivalents en français, anglais, arabe.

  31. Azul Mass Kamal Bouamra,

    Tout d’abord un grand merci pour vos contributions. Une ou deux questions, un peu techniques j’ai bien peur.

    Dans l’ouvrage «Terminologie grammaticale berbere (amazighe) paru aux éditions l’harmattan.»

    {{Noura El.Azrak de l’IRCAM nous fait part vu l’importance pédagogique de cette terminologie de l’élaboration d’un projet de mise en contexte (exemples d’emploi).}}

    L’auteur indique qu’ils feront l’objet de la part de l’équipe TERMGRAM (Terminologie grammaticale) d’une publication a part intitulée ‘Guide d’emploi des termes grammaticaux’. L’auteur cite quelques exemples lies a la définition des termes (extrait ci-joint).

    Exemple p 112 de l’ouvrage (geolecte « marocain »):
    {{azwir}} d amslaγ itillin g tzwiri n tguri
    « Le prefixe est l’affixe figurant a l’initial d’un mot’
    ….
    nqqar {{tudift}} i tguri nna isnmal msmun awal
    « On appelle entrée le mot que definit le dictionnaire »

    {{La reflexion de l’auteur porte sur l’importance de la mise en contexte.}}

    De votre cote vous soulignez en parlant d’autres langues « {{c’est-à-dire qu’elles disposent d’outils de grammatisation, d’outils pédagogiques et didactiques ainsi que d’autres documents utiles à leur enseignement/apprentissage.}} »

    Mes questions

    1) Dans ce cadre ne pensez-vous pas qu’une réactualisation de l’ouvrage de Tajerrum de M. Mammeri ou d’un autre ouvrage de même facture -si il existe – avec les exemples didactiques et en utilisant le lexique (IRCAM/INALCO) serait un pas -probablement couteux en ressources humaines- mais indispensable pour cette mise en place d’outils pédagogiques.

    2) Existe-il pour la langue kabyle une equipe du type TERMGRAM (TERMGRAM (Terminologie grammaticale) ?

    Cordialement,

    Iader

    _________________________________

    TERMINOLOGIE GRAMMATICALE BERBÈRE (AMAZIGHE)
    Abdellah Bounfour, Kamal Naït-Zerrad, Abdallah Boumalk (Ed.)
    Bibliothèque des Etudes africaines
    LINGUISTIQUE MAGHREB, MONDE ARABE, MOYEN ORIENT EUROPE Algérie Maroc

    L’extension de l’enseignement du berbère au Maroc et en Algérie (et même en Europe) fait qu’il était devenu indispensable de proposer une terminologie grammaticale en berbère. L’objectif premier de ce vocabulaire grammatical est donc d’ordre pédagogique et il s’adresse en particulier aux enseignants et étudiants du domaine. L’ouvrage est constitué de deux parties : les interventions des chercheurs spécialistes du domaine invités à des journées d’études (à Rabat et à Paris), la terminologie grammaticale proprement dite avec les équivalents en français, anglais, arabe.

  32. Azul Mass Kamal Bouamra,

    Tout d’abord un grand merci pour vos contributions. Une ou deux questions, un peu techniques j’ai bien peur.

    Dans l’ouvrage «Terminologie grammaticale berbere (amazighe) paru aux éditions l’harmattan.»

    {{Noura El.Azrak de l’IRCAM nous fait part vu l’importance pédagogique de cette terminologie de l’élaboration d’un projet de mise en contexte (exemples d’emploi).}}

    L’auteur indique qu’ils feront l’objet de la part de l’équipe TERMGRAM (Terminologie grammaticale) d’une publication a part intitulée ‘Guide d’emploi des termes grammaticaux’. L’auteur cite quelques exemples lies a la définition des termes (extrait ci-joint).

    Exemple p 112 de l’ouvrage (geolecte « marocain »):
    {{azwir}} d amslaγ itillin g tzwiri n tguri
    « Le prefixe est l’affixe figurant a l’initial d’un mot’
    ….
    nqqar {{tudift}} i tguri nna isnmal msmun awal
    « On appelle entrée le mot que definit le dictionnaire »

    {{La reflexion de l’auteur porte sur l’importance de la mise en contexte.}}

    De votre cote vous soulignez en parlant d’autres langues « {{c’est-à-dire qu’elles disposent d’outils de grammatisation, d’outils pédagogiques et didactiques ainsi que d’autres documents utiles à leur enseignement/apprentissage.}} »

    Mes questions

    1) Dans ce cadre ne pensez-vous pas qu’une réactualisation de l’ouvrage de Tajerrum de M. Mammeri ou d’un autre ouvrage de même facture -si il existe – avec les exemples didactiques et en utilisant le lexique (IRCAM/INALCO) serait un pas -probablement couteux en ressources humaines- mais indispensable pour cette mise en place d’outils pédagogiques.

    2) Existe-il pour la langue kabyle une equipe du type TERMGRAM (TERMGRAM (Terminologie grammaticale) ?

    Cordialement,

    Iader

    _________________________________

    TERMINOLOGIE GRAMMATICALE BERBÈRE (AMAZIGHE)
    Abdellah Bounfour, Kamal Naït-Zerrad, Abdallah Boumalk (Ed.)
    Bibliothèque des Etudes africaines
    LINGUISTIQUE MAGHREB, MONDE ARABE, MOYEN ORIENT EUROPE Algérie Maroc

    L’extension de l’enseignement du berbère au Maroc et en Algérie (et même en Europe) fait qu’il était devenu indispensable de proposer une terminologie grammaticale en berbère. L’objectif premier de ce vocabulaire grammatical est donc d’ordre pédagogique et il s’adresse en particulier aux enseignants et étudiants du domaine. L’ouvrage est constitué de deux parties : les interventions des chercheurs spécialistes du domaine invités à des journées d’études (à Rabat et à Paris), la terminologie grammaticale proprement dite avec les équivalents en français, anglais, arabe.

  33. Hi Ighermessen
    I’m not a linguist but my view is entirely driven to see our mother tongue expands and adapt to modern requirements of communication, knowledge and more elaborated way of life.
    I rather not use dots or “cedille” if I will be given a choice. However, I use them if there is no other alternative.
    English language borrowed thousands of words from other language and was able to assimilate new words.
    I’m sure if we look in depth in other dialects of Berber language we can find many words that can be useful and adaptable, so we can avoid using complicated characters or sounds.
    Regards,

  34. Hi Ighermessen
    I’m not a linguist but my view is entirely driven to see our mother tongue expands and adapt to modern requirements of communication, knowledge and more elaborated way of life.
    I rather not use dots or “cedille” if I will be given a choice. However, I use them if there is no other alternative.
    English language borrowed thousands of words from other language and was able to assimilate new words.
    I’m sure if we look in depth in other dialects of Berber language we can find many words that can be useful and adaptable, so we can avoid using complicated characters or sounds.
    Regards,

  35. voici mes réponses à vos questions

    1) Dans ce cadre ne pensez-vous pas qu’une actualisation de l’ouvrage de Tajerrum de M. Mammeri ou d’un autre ouvrage de même facture -si il existe – avec les exemples didactiques et en utilisant le lexique (IRCAM/INALCO) serait un pas -probablement couteux en ressources humaines- mais indispensable pour cette mise en place d’outils pédagogiques.

    {{
    oui, c’est ce que je proposais : une actualisation de {Tajerrumt} de Mammeri. Je disais que nous ne disposons pas aujourd’hui d’une grammaire complète et didactisée, dans laquelle il y aurait des niveaux d’enseignement/apprentissage (de 1 à 12, par exemple).}}

    2) Existe-il pour la langue kabyle une équipe du type TERMGRAM (TERMGRAM (Terminologie grammaticale) ?

    {{En Kabylie, des ouvrages de terminologies spécialisées foisonnent ; il n’y a pas que la termino grammaticale, plusieurs autres domaines (littérature et poétique, informatique, maths, électronique, ….) sont couverts, du moins en partie. Ce qui manque c’est un cadre, une institution spécialisée en la matière.}}

  36. Ça serait une bonne idée comme tu le dis: isoler ce qui est changeant du fix.
    Finalement si on reprend l’exemple de a xxam il existe déjà des formes ou on utilise xxam tout seul pour désigner axxam. par exemple:
    axxam-iw am xxam-ik ( ma maisons est comme la tienne). Je ne sais si c’est correct ce que je viens d’écrire. Notre ami linguiste Kamal pourrait peut-être nous éclairer sur cette forme et j’aimerais beaucoup avoir son point de vue.
    tanmirt ikra i-qedcen &af tqvaylit ug tmazi&t

  37. Salut Sentinelle,
    Je pense qu’il ne faudrait pas chercher des liens entre les mots à tout bout de champ. Ce n’est parceque deux mots se ressemblent qu’on va essayer de trouver un lien qui n’existe pas.
    Je ne pense pas qu’il puisse avoir un lien entre ader et adar? c’est une aberration. Et encore moins adrar et adar.

    Sinon on pourrait faire un rapprochement entre atartor et atar qui voudrait dire un coup de pied dans le derrière!!!!:)))))))

  38. Azul a kamal,
    Je me suis rendu compte un peu en retard que tu répondais aux commentaires.
    Alors je saisi l’occasion pour te saluer et te dire tout simplement merci pour tout ce que tu fais, toi et tes collègues, pour notre langue. Vous êtes notre fierté et l’espoir de taqvaylit et tamazight.
    Nous comptons beaucoup sur vous. Il est de notre devoir de notre côté en tant que peuple de vous aider par tous les moyens.
    tudert i tqvaylit

  39. Azul a kamal,
    Je me suis rendu compte un peu en retard que tu répondais aux commentaires.
    Alors je saisi l’occasion pour te saluer et te dire tout simplement merci pour tout ce que tu fais, toi et tes collègues, pour notre langue. Vous êtes notre fierté et l’espoir de taqvaylit et tamazight.
    Nous comptons beaucoup sur vous. Il est de notre devoir de notre côté en tant que peuple de vous aider par tous les moyens.
    tudert i tqvaylit

  40. In order to think and elaborate a better transcription of tamazight, I believe that it is worthwhile to look into the historical  evolvement  of modern languges.
     For instance there is the book « adventure of English » by Melvyn Bragg 
    It can give us ideas on the spirit of people, writers, remarkable men and women that helped to push forward English  and become universal language. 
    Also, the historical , cultural, economic and religious circumstances  that contributed to shape this language from basic dialect spoken only in rural Areas to a modern language.
    Tanemirt

  41. In order to think and elaborate a better transcription of tamazight, I believe that it is worthwhile to look into the historical  evolvement  of modern languges.
     For instance there is the book « adventure of English » by Melvyn Bragg 
    It can give us ideas on the spirit of people, writers, remarkable men and women that helped to push forward English  and become universal language. 
    Also, the historical , cultural, economic and religious circumstances  that contributed to shape this language from basic dialect spoken only in rural Areas to a modern language.
    Tanemirt

  42. Azul a mass Kamal,
    Est-ce qu’il y a quelque chose qui pose problème en ce moment, notamment par rapport à ta proposition?
    Comment les choses doivent se faire à ton avis pour concrétiser cette standardisation? Est-ce un problème de consensus, de moyens ou de manque de spécialistes comme vous?
    Merci d’avance pour ta réponse.

  43. Azul,

    Dans l’introduction à mon {Lexique de la rhétorique}, manuel paru en 2007 (HCA, Alger), j’ai soulevé deux problèmes relatifs à la terminologie, en général.
    {{
    1. problèmes lié à la présentation des unités terminologiques}} : j’ai remarqué que certains auteurs (d’ouvrages de terminologie) se contentent le plus souvent de présenter les « nouvelles » unités et leurs équivalents français (arabes, anglais,…) en vis à vis … sans plus. On n’y retrouve aucune autre information, pourtant très utile à l’intelligibilité de ces mots et, par conséquent, à leur acceptabilité-réception par les usagers auxquels ils sont après tout destinés. Je signalerai ici deux problèmes majeurs. Le premier est relatif à l’unité proposée, le second à son équivalent.

    {{(i) à propos de l’équivalent :}} les problèmes de polysémie et d’homonymie ne sont que rarement traités dans ces ouvrages, ce qui induit les lecteurs en erreur. Exemple : au mot {{adhérer}} on a donné un équivalent amazigh (berbère) celui de {{lteɣ}} … Or, {{adhérer}} (en français) a au moins deux sens : 1. sens de {{adhésion}} ; 2. sens de {{adhérence}}. Les usagers, non avisés, de ces manuels ont fini par utiliser le mot {{lteɣ}} dans les deux sens sus cités… ce qui a donné de {{adhérent}} (d’une association) : {{amaltaɣ}}. Le paradoxe est que le kabyle usuel, étant plus précis dans certaines situations, comme dans le cas de {{adhérer}}, dispose de deux « mots » distincts : on dit{{ kki}} (au sens de « participer », « faire partie de ») et{{ nṭed}} (au sens de « coller »)…

    2. à propos de la « nouvelle » unité proposée : dans ces manuels, on trouve rarement des informations relatives à ces unités : racine, procédé de formation utilisé, ….

    Pour donner le maximum de chances à ces nouvelles unités d’être reçues et acceptées par les usagers, je proposais alors deux choses :
    1. donner des informations linguistiques sur ces unités ;
    2. Et les contextualiser ( les insérer dans un texte).

    cordialement,

    Kamel

  44. Azul a Mass Kamel.
    {{«  »En Kabylie, des ouvrages de terminologies spécialisées foisonnent ; il n’y a pas que la termino grammaticale, plusieurs autres domaines (littérature et poétique, informatique, maths, électronique, ….) sont couverts, du moins en partie. Ce qui manque c’est un cadre, une institution spécialisée en la matière. » »}}
    Qu’en est-on aujourd’hui du cadre, de l’institution spécialisée en la matière, je comprend par là une académie?
    Que penses-tu de l’idée du GPK de créer une académie et est-ce qu’ils vous ont invité à participer ou à superviser ce projet?
    Si c’est le cas, est ce que le projet avance bien?
    Et enfin que peut on faire (la communauté kabyle à l’étranger) pour aider à la realisation de ce travail?

  45. Je peux juste te donner deux autres exemples pour expliquer pourquoi les Algerois qui sont arabophones a 100% svp, nous disent souvent que le kabyle ressemble beaucoup a l’anglais:

    1- Shuden teyu (en anglais ca donne « shouldn’t you? ») mais en realite cela veut dire « ils ont attaché le tuyau »!

    2- Fatma n Hand (en anglais ca donne « Fat man Hand ») mais en realite cela veut dire « Fatma fille de Hand »!

    Il faut aussi savoir qu’en ce qui concerne l’etymologie des mots dans les langues etrangeres, on ne dira jamais que tel ou tel mot est d’origine kabyle ou amazigh. Il y a enormement de mots kabyles dans toutes les langues du monde, grecque, anglais, latin, francais, arabe, espagnol, japonais, allemand, etc. mais jamais tu ne trouvera une reference au kabyle ou a Tamazight. Pourquoi? Car sans Etat ni le peuple ni sa langue ne merite respect pour les vertebres qui dominent ce monde ce monde par la terreur, l’usurpation, le monsenge et les impostures!

    Un exemple: Akker (debout, ou se met debout) ou eclater (tekkar elguira, la guerre a eclatee, avoir lieu, to happen): Ce mot on le retrouve avec la meme signification en anglais (occur) ! Il y a des centaines d’autres exemples. …

    P.S. Alger a ete une ville kabyle avant de devenir une capitale coloniale turque, francaise, et aujourd’hui arabe! Quelle malediction! Il va falloir la liberer un jour pour lui permettre de retrouver son identite et son ame!

    Tanmirt-ik et artufat!

  46. Il y a un peu de tout cela : manque de consensus, de volonté, de moyens et de spécialistes…

    Mais je crois que nous, Kabyles et Berbères, devons absolument apprendre à travailler avec les nomes universelles, internationales. Comme j’ai l’habitude de dire, on doit tout expliquer, y compris les évidences (lol).

    Je m’explique :
    lorsqu’il s’agit des autres domaines de connaissance, tels que : économie, finance, médecine, …ou même de langues : arabe, français, anglais, … seuls les spécialistes sont sollicités pour en parler, et c’est là une évidence (qui,par définition, ne s’explique pas, n’a pas besoin d’être expliquée)…

    Mais, bizarrement, ce n’est pas le cas de tamazight, de taqbaylit !!!! Là, c’est tout le monde qui s’en mêle : locuteurs de tout niveau, voire même les algériens non berbérophones …On en a fait une question politique, de « démocratie » où tout un chacun a le droit de dire son mot …lol. Ce qui a fait que depuis deux décennies au moins, nous discutons encore et toujours de l’alphabet … à utiliser pour « transcrire » tamazight …
    En ce moment même (du 20 au 23 septembre), on discute encore et toujours de cette sempiternelle question à Alger…

    Si nous essayons de travailler avec les normes internationales, dont j’ai parlé ci-dessus, nous saurons que tamazight (et/ou de taqbaylit) est une langue et, par conséquent, la question de la codification graphique de tamazight (et/ou de taqbaylit) et de sa standardisation en général est une question épineuse, une question éminemment scientifique qui doit être traitée par les initiés et les spécialistes, c’est-à-dire des Berbérisants universitaires qui ont des diplômes et montré leur compétence dans le domaine.

    Être d’origine kabyle ou chaoui ou …ne suffit pas, loin s’en faut, pour aborder la question ici mise en cause. Soyons sérieux, que pourrait apporter de pertinent ou de positif au débat qui nous concerne, un kabyle (un chaoui, …) qui n’a rien à voir avec les sciences du langage berbères !!!!, quand bien même il a fait des études universitaires (maths, chimie, géologie, médecine, …)?

    Puisqu’on ne souhaite pas travailler avec ces normes, on en est là, on est encore et toujours au point de départ… On parle de graphèmes, de rudiments de phonétique et de phonologie, ….

    Par ailleurs, dans les États sérieux, ces questions sont traitées très sérieusement !!! Il est vrai que les décisions politiques sont prises au niveau politique, mais elles sont prises sur la base de documents, lesquels sont soigneusement élaborés par des spécialistes ou, à la limite, sur la base d’une pratique sociale sérieusement assise …

    Mais …

    Kamel

  47. Azul a Mass Kamal Bouamara,Merçi pour tout ce que vous faites pour notre langue et bon courage!
    En lisant les différents lexiques parus à ce jour,je me suis toujours posé la question,à laquelle vous venez de répondre,d’où viennent ces néologismes,de quels parlers,de quelle région,quel pays etc…Ces renseignements peuvent aider comme vous le dites à l’acceptation ou à l’assimilation de ces néologismes qui apparaissent à première vue difficiles à mémoriser en raison de leur « anonymat ».
    Vous avez parler des mots qui n’ont pas de singulier comme :Medden etc.. Il y a aussi des mots qui n’ont pas de pluriel: Tidet,aggur,it’ij … .

  48. Azul a Bilard,

    Oui, il s’agit bien d’une académie, d’un centre de recherches ou quelque chose comme ça.

    Vos questions sont discrètes ….mes réponses le sont aussi (lol)

  49. Je suis entièrement d’accord avec toi Kamel.
    Pour les locuteurs kabyle ou chaoui ou autres berberes cependant, peuvent demeurer partie prenante de la solution mais à titre consultatif. C’est à dire qu’ils peuvent proposer des choses, critiquer d’autres mais ça ne devrait pas dépasser ce cadre. Le dernier mot reviendrait aux spécialistes comme vous qui connaissez les normes universelles. Vous êtes les seuls à juger de la pertinence des propositions ou suggestions qui pourraient venir des locuteurs.
    Jusqu’à maintenant, dans ma tête, du moins pour taqvaylit, la question de la transcription est résolue par l’adoption des lettres latines et que la base sur laquelle on devrait avancer est tajarumt n Dda lmulud. Car c’est sur que c’est une grammaire qui doit évoluer, être améliorée et enrichie par vous tous nos jeunes chercheurs en la matière.
    tanmirt ik A kamal

  50. Merci pour la reponse – Le denominateur commun est D – Ce qui me conduit a la question suivante: Pourqui attacher et detacher le 2eme – Dans les examples que vous fournissez, on aurait:

    D (agi, a) ou le a seulement n’est qu’une abreviation de la premiere, du genre l’abreviation en
    anglais I’m de I am –

    Quand a D aragaz, je percois instinctivement l’elimination d’un a pour collision de 2 voyelles en francais (la ecole et l’ecole)

    D’ou l’usage de l’apostrophe comme en francais semble logique, et on aurait bien:

    Di AGI et Di A, qui s’ecriraient d’agi et d’a – Traduit liieralement ca donnerait: C’est ici.
    D ARGAGZ, serait Di Argaz, c.a.d D’argaz.

    QUand a « dagikana » – on se retrouve bien a vec d’agi kana qui naurait de sens que dans la forme D’agi kan, ou KAN veut seulement.

    Dans sa forme normale, ca donnerait
    Quelle est le probleme avec ceci?

  51. Question brillante et d’actualite’ – Je suis sur et certain que beaucoup d’universite’s d’a travers le mond seraient interesse’e par le sujet, c.a.d. des profs qui supervisent des dissertations – Un sujet aussi exotique (intelectuellement parlant), est presque impossible a trouver ! A MIT, ils ont finit la liste des langues Autochtones d’Amerique, par example. Je doute qu’il y ait des etudiants Americains, japonais, etc (universite’s qui peuvent sponsoriser un tel projet), mais leur proposer des etudiants natifs et deja d’un niveau avance’ a sponsoriser comme des TA(Teacher Assistant), c.a.d. qui sont guid’es d’un point de vue technique dans leurs recherches, et qui gagnent cela et leur vie, en enseignant la langue! Il y a lieu d’introduire la langue !

    Dans le context politique particulier du Kabyle et de la Kabylie, il y aura des prenants, j’en suis sur !

  52. Arezqi;

    Je ne pense pas que Sentinelle cherchait « DES LIENS » – Il a plutot souligne’ des SIMILARITE’S – Ton affirmation sur ses intentions est pleine de prejuge’s.

    Kamal explique « comment ce que Sentinelle pressent serait ecrit dans les regles ennonce’es », tout en confirmant ce que SENTINELLE a justement avance’ – Kamal finit avec une serie de « -ID » que SENTINELLE a marque’ comme « ED » SIMILAIREMENT a l’Anglais – Ces « ed » en Anglais ne se prononcent pas tous de la meme facon. Dependant du mot et des sons et caracteres qui le constituent, le E(dans ed) sera avale’, alege’ etc. et les differences en forme sont connues, comme:

    1. I arrived at X place – Je suis arrive’ a la place X – Bdaghed ar amkan X.
    2. I ate dinner – J’ai dinne’ – Accigh imansi

    Il est clair que c’est la facon de penser qui conditionne tant le parle’ que l’ecrit, c.a.d. le sequence des objects pense’s et l’expression de leurs relations. En mathematique, ca serait conjuguer avec une fonction { {{F}} } un vecteur { {{V}} } et une matrice { {{M}} } (vecteur multi-dimentiel – ou object a plieurs vecteurs).

    Dont le resultat est une Vector { {{W}} } :[w0,w1,….., wn]

    On commence donc avec une serie de valeur v0,v0,…vn (vecteur V) et aboutissant a une autre series de valeurs prononce’es ou dessine’es/transcrites (vecteur W).

    Le resultat vecteur W a boutit a 2 formes qiu semblent poser probleme. Tout depend de la maniere dont on procede, pour formuler la matrice(m00, …mnn) / machine F de compilation-decompilation, selon qu’on essaie de la construire ou de la deduire.

    Tout a commence’ avec la deduction, et on s’appercoit qu’il y a des tendances/patterns, que nous essayons de formuler comme regles/grammaire. En ce faisant, nous creons une serie d’artifices pour accomoder des teres etrangers, en leur inventant des marques speciales quand a la transcription et des exceptions de prononciation, comme par example le B qu’on veut prononcer V(pour accomoder la langue arabe qui n’a pas de V), ou les differentes formes du D, comme le font les arabes aussi –

    La juste maniere est de reconnaitre qu’il y a lieu de traiter de 2 autres Matrices P et E, pour le parler et l’ecrit. Il semble qu’il y a desir d’accomoder le parler au detriment de l’ecrit – Ce qui a ete, le probleme fondamental de la langue Amaigh que les langues derive’es, entre autre LE Kabyle, ont herit’e.

    Les manieres de travail me semblent jusqu’ici consister a sans arret modifier E pour accomoder P, plutot que de les traiter separemment, en insistant plutot sur la matrice F, qui elle s’occupent d’objets reels. c.a.d. manipule des objects et codifie des idees et concepts. c.a.d. qu’on commence avec une idee et concept de relation entre objects qu’on soumet un regime reglementaire pour aboutir une forme codifiee., c.a.d. une serie d’objets aussi, rendu palpable par l’oreille/parler ou par l’oeuil/ecrit.

    Il est temps de renverser la pratique, ou plutot de l’equilibrer, en ramenant l’ecrit au meme niveau que le parler, dans le processu d’apprentissage. Pour ce faire, il faut bien reduire la complexite’ dans le parallelisme entre le PARLER et l’ECRIT. L’aspect psychologique du phenomene de memorisation se doit d’etre pris en compte. Ces regles sont verifie’es par plusieurs etudes en la matiere.

    1. Moins de caracteres (alphabet) il y a, plus facile a les retenir.
    2. Plus il y a de difference (graphique et sonore) entre ces caracteres, plus facile a les retenir.

    Les points par-ci par-la, pour capter les differentes variances phonetiques (accents) du au melange avec des cultures et langues etrangeres, se doit d’etre MINIMISE’. Par exemple: les D et les K – les CH et les TCH (cc) – Puisque nous sommes dans la laboratoire, pourquoi pas etudier les signaux qui generent ces sons et identifier les carateristiques. On remarquera que B est tres voisin de V et pas mal d’autres pairs comme par example S et CH.(remarques la facilite de distinction des 2!). Quand cela sera fait, l’ecriture devrait prendre le dessu sur le parler a mon avis, c.a.d dans le cas de mes matrices, etablir les regles de composition des formes du vecteur W et les termes/objects qui le constituent, suivies des regles de representation des elements de W par ecrit et en parle’ – Separemment. Et enfin, enoncer la correspondance entre les deux formes ecrites et parle’es, comme resultantes/conclusions et non comme assemptions/point de depart.

    Un bon point de depart, a mon avis, est de creer des classes de termes, c.a.d. Object naturels, object Abstraits, Outillage, etc. et les edifier leurs modes d’extence dans des contextes, c.a.d. COncepts et Idees. Par example: Du pain (on le fabrique, on le mange) naturellement. Mais aussi, il est utilise’ dans des contextes abstraits comme (gagner son pain), existentialiste.

    En fin de compte, on voit que les objects d’une langue, sont des objects complexes, un peu comme les nombres – Les nombres naturels et les nombres complexes. Les nombres naturels et les nombres complexes ont des regles differentes – Cependant, tout nombre complexe est un nombre naturel, dont la partie imaginaire est nulle. Quand aux nombres complexes, des composantes imaginaires, on ne represente que celles dont la valeur n’est pas nulle. Transposant aux langues naturelles, le parallelisme etant (reel:ecrit) et (imaginaire:prononce’), ou vis-versa (reel:prononce’) et (imaginaire:ecrit), on peut instaurer une regle quand a ce qui doit se proncer dans l’ecrit ou inversement ce qui doit s’ecrire dans le prononce’ –

    L’expose’ dans l’article, semble insister sur l’ecriture du parler, plutot que la pronciation de l’ecrit. En donnant du poids (privilege)a l’ecrit on sera ramene’ a tout simplement eliminer comme du sans-sens(absurde) certains parlers, plutot que les accomoder(ce qui nous handicape) – Ce travail, consisterait presque a concevoir/ou plutot revoir LA PENSEE KABYLE, donc LA CULTURE QUI EN DECOULE. Je pense que la reside l’aspet politique de la chose. Prenant le belier par les cornes(abstraction Kabyle et comme par hasard Anglaise), On forcerait le politique a suivre la logique scientifique. – Ce qui aboutira a un conflit biensur. Mais le conflit est deja derriere nous – Le Politique Kabyle, c.a.d. l’ANAVAD encourage et s’investi a redonner au Kabyle un sens productif et d’avant-guarde, une langue plus que vivante, mais dynamique – une langue de travail et d’existance.

    Pour conclure avec les D avec des points en dessus, en dessous, a gauche et a droite, il faut les simplifier en un seul D, et expliquer les variance dans la prononciation, comme des cas d’empraint, ou d’influence regional. L’influence etant rejete’e de principe(politique), la correction se fera avec le temps et l’individu!

    J’aimerais vraiment savoir ou je me gourre, car apres tout, je suis mathematicien mais pas linguiste, cependant, comme insiste Sentinelle, j’aime mon Kabyle !!!!

    {{EXPLICATION DU PARALLELISME AVEC LES VECTORS ET MATRICES:}}

    Un {{V}} vecteur de dimension n se represente comme: une serie de n valeurs successives (une ligne)
    v0, v1, …… vn.

    Une matrice {{M}} est la superposition de vecteurs, donc 2 dimensions: celle du vecteur et le nombre de vecteurs, ou chauqe valeur est indexee par 2 valeurs(lign et colonne), c.a.d mx,y.

    Matrice M a valeurs marque’es m, avec des indices x,y donnant: mxy (ligne x, colonne y)

    m11, m12, m03, …………… m1y

    m21, m22, m23, ………….. m2i

    …………………………………………….

    mj1, …………………………….. mj

    ……………………………………………

    my1,my2, …………………….. myy

    La relation entre le vecteur {{V}} et la matrice {{M}} donnant le vecteur {{W}}, se represente comme:
    V: M —>W (la matrice est une fonction en effet) et se fait comme suit:

    On multiplie chaque valeur de V, c.a.d. v1,v2,…vn, avec toutes les valeurs de la colonne correspondante de M (la n-ieme valeurs de v avec les valeurs de la n-ieme colonne), en ajoutant les resultats pour obtenir une valeur(somme) wn du vecteur resultat W.
    Donc le vecteur W a autant de valeurs que le vecteur v, mais differentes. S’agissant de nombres, on ajoute les valeurs numeriques de chauqe produit, mais dans le cas linguistique, on manipule des TERMES/MOTS generiques, et on Obtient des MOTS avec un poids significatif, c.a.d. contribuant a l’etablissement du sens du vecteur W (la phrase), pour capter et exprimer/representer une composante de l’objet de l’idee pensee.

    Les valeurs POSSIBLES que peut prendre un element de W doivent dependre l’idee et concept qu’on essaie de transmettre sans se soucier de sa prononciation, c.a.d. son exactitude d’un point de vue ECRIT et non PRONONCIATION. C’est l’ecrit qui doit capter l’essence (idee et concept, etc.) en premier, et la pronciation de cela est secondaire, c.a.d. pas necessairement prononce’.

    Example: Iqvayliyen
    Le coeur/Kernel/centre du mot est fait de K V L
    Dependant du context, idee et concept, on ourra aboutir a plusieurs formes, c.a.d. l’orifine du mot:

    1. Cavalier(e) – Sur un cheval

    2. Cabal – Conspirateur/resigne’/revolte’

    2. CABILA – Tribu

    Projetons dans une simple affirmation, on obtient:
    Di suivi de l’un des 3 origines, c.a.d.:
    1. Di cavalier …, 2. Di cabl …, et 3. Di CABILA …

    Le Di etant un article demonstratif, il est mis au pluriel de sa forme singuliere Da et donne Di.
    le EN a la fin du mot iqvayliyEN, s’accorde avec l’article (dans une phrase plus complexe, cela indiquerait quel terme est demontre’ et fait object de pluralite, comme par example: Wi dek i qaren taqvaylit hamlen tamurt. Ceux qui etudient taqvaylit aiment Tamurt. Les accords et conjugaison
    etablient le liens entre plusieur personnes et le verbe etudier. Ce n’est pas tamurt qui etudie mais des personnes masculines.

    Etablir le coeur du mot fixera son ecriture.

    Entre les 3 mots propose’s ici, lequel possede une authenticite historique et un sens dans le contexte de description de personnes, par ces personnes-memes ou ceux qui leur ont attribue’ cet adjectif?

    Dans le cas du terme Berbere, on sait qu’il provient de ROME au 5eme siecle, par extension des Vandals, avec qui les Numies se sont associe’s dans un destin commun, contre Rome. Ce terme n’a apparu que lors de cette association par des gens qui nous decrivaient autrement avant, c.a.d. comme Numides. Les Francais en ont fait l’extension a tous les nord Africains, a tors d’ailleurs, car des nord-Africains, un seul groupe etait Numide!

    La regle de pluralisation EN, presente dans les langues Germaniques est isse d’un groupe germanique, celui des Allen, dont une partie(le clan des Angels) est alle’ en Engleterre, ou on retrouve aussi cette regle. Ces cavaliers etablie en Espagne avant leur arrivee en Numedie etaient qualifie’ sur place comme des conspirateurs – Conspiration rapporte’ dans l’ouvrage/memoire « la conspiration/trahison Cataline » du Senateur Romain Marius ou Saluste – Le contexte, le sens et l’histoire semblent converger sur la combinaison de 1 et 2, c.a.d. cavaliers conspirateurs plutot que tribus – Une description approximative mise en contexte d’une realite’ deja existante par projection dans la culture par un arabiste(khaldoun) – Le sens TRIBAL est une forme d’illustration pour l’Arabe dans sa culture – DOnc un parallelisme une similarite. Bref, le sens et concept du mot a un poids plutot POLITIQUE qu’une simple designation geographique. Le contexte etant deja etabli, car la rencontre entre Arabe et Numides, contrairement aux autres Peuples Amazigh(nord-Africains) fit une de CONFLIT. D’ailleurs, il concernait la meme population que celle dans le contexte Latin: Les Numides. Le conflit etant religieux, Iqvayliyen contrairement aux Cawis(Iccawiyen) ne s’etant pas soumis religieux du conflit(arabo-numide), ont preserve’ cet adjectif.

    Voila donc je pense ce qu’il y a a faire pour tout le vocabulaire Kabyle, pour standardiser certains termes, et identifier ceux empreinte’es et les normaliser par la grammaire, plutot que leur creer un alphabet et truquer les regles de grammaire en les rendant impraticales, ou du moins complexes a apprendre et memoriser.

  53. Thanks Anelmad – You captured ghisst of what I meant!

    Construct the grammar independtly, and then pass every word or form of speech through it, then declare the standard form, and explain others. A good example is « Deja Vu », which the English borrowed and uses but also stigmatizes it as a borrowed form of specch (forgive my French) !

    As to the examples brought in above, I don’t get the differences the author is referring to. Adrar, adhrar, a’drar, or the dotted or H’d Ds, are but a complicated accomodations. ADRAR is the word, and there is no need create various forms for it, to capture its prononciation in High Kabylia, the Aures, Vgayet, and elsewhere, If this spell conflicts with another word, then indeed, as you suggest, look for a similar one in the other Amazigh Languages, before inventing a new alphabet.

    The second point, is the complication very similar characters present for learning (cognition). More different, easier retained by brain. In identifying a character, the left brain does better than the right brain. The right brain rejects complications. Having to make an extra effort to identify a character from its close variant, adds efforts, which amount to an up hill battle in the acquisition process of a language.

  54. Faites-moi savoir quand vous aurez completement Internationalise'(arabise’) la langue Kabyle, avec des chapeau par-ci des points par-la, etc.

    Je me retrouve plus a ecrire Kabyle avec l’alphabet restraint Anglais et la grammaire Anglaise que tout ces point, trait d’union, etc. Vous oubliez le renversement des lettres pour capter votre cote ‘ communiste – Allez renverces les Ns et pourquoi pas, les S….

  55. Le choix des caracteres latins a notre langue est indiscutable ,et tout debat pour remettre en cause cette option est vaine surtout lorsqu’elle vienne des gens qui n’ont contribue en rien pour la la sauvegarder ou la revendiquer .Cet choix est deja enterrine .Ceux qui s’agite pour remettre le debat du choix des caracteres arabes sont motivesen realite par la peur de voir notre chere langue reprendre sa place ,et ils doivent savoir que ceux sont des milliers d’eleves et d’enseignants qui veillent sur elle .

  56. Le choix des caracteres latins a notre langue est indiscutable ,et tout debat pour remettre en cause cette option est vaine surtout lorsqu’elle vienne des gens qui n’ont contribue en rien pour la la sauvegarder ou la revendiquer .Cet choix est deja enterrine .Ceux qui s’agite pour remettre le debat du choix des caracteres arabes sont motivesen realite par la peur de voir notre chere langue reprendre sa place ,et ils doivent savoir que ceux sont des milliers d’eleves et d’enseignants qui veillent sur elle .

  57. Au quebec ,on trouve presque dans tous les organismes charges de l’immigration,les commissions scolaires et pleins de lieux ,des ecritaux en kabyle ( azul -tanemirt -ar tufat -etc) ecrits bien sur en latin alors que dans son pays la majorite des commune ne daigne meme pas metionner un mot n’est ce pour signaler qu’en est en kabylie.Poutant la majorite de celles -ci sont aux mains des partis locaux tels que le FFS et le RCD. Cet exemple a mediter

  58. Au quebec ,on trouve presque dans tous les organismes charges de l’immigration,les commissions scolaires et pleins de lieux ,des ecritaux en kabyle ( azul -tanemirt -ar tufat -etc) ecrits bien sur en latin alors que dans son pays la majorite des commune ne daigne meme pas metionner un mot n’est ce pour signaler qu’en est en kabylie.Poutant la majorite de celles -ci sont aux mains des partis locaux tels que le FFS et le RCD. Cet exemple a mediter

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