Festival Tamazgha

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L’Association Sud Culture organise à Marseille les 16,17 et 18 juin la 6e édition du Festival Tamazgha, qui met à l’honneur chaque année les musiques berbères d’Afrique du Nord.

Avec TAMAZGHA, l’association SUD CULTURE entend offrir à ces musiques, longtemps jouées dans les cafés, fêtes familiales et autres lieux improvisés, un événement spécifique dans un lieu exceptionnel des quartiers Nord de Marseille : le Théâtre de la Sucrière, au sein du parc verdoyant François Billoux. L’idée est non seulement d’offrir à ces musiques le cadre professionnel qu’elles méritent, mais de les ouvrir également à un public élargi par une diffusion et une communication optimisées.

-La soirée du 16 juin est dédiée à ZERROUKI Allaoua, chanteur de l’exil qui s’est distingué dans l’émigration par sa voix de soprano et ses compositions musicales pimpantes, colorées d’airs folkloriques du bassin méditerranéen.

-La soirée du 17 juin mêlera le conte à la musique. Salima AIT MOHAMED, écrivaine, poète, conteuse, conférencière, interviendra avec un récital de contes en kabyle et en français. Elle mettra à l’honneur le conte kabyle comme voyage ethnographique, culturel et pédagogique dans la mémoire ancestrale.
La musique THELA prendra le relai. Artiste marseillaise à la sensibilité à fleur de peau, poétesse, auteur, compositeur et interprète, THELA nous racontera « la vie » à travers ses poèmes et ses mélodies, qu’elle puise dans son identité franco-berbère. La soirée se poursuivra avec Mhena MAMMERI. Ses beaux textes, profonds et poétiques, ses mélodies authentiques et envoûtantes nous réconcilient avec la chanson KABYLE qu’on aime.
Dans une volonté de permettre l’accès à la culture au plus grand nombre, ces deux soirées sont offertes au public (entrée libre).

-Le festival sera clôturé par un grand concert, le 18 juin, avec une tête d’affiche exceptionnelle : Lounis Aït Menguellet, artiste kabyle de premier plan. Auteur, compositeur, poète, cela fait 44 ans que le troubadour perpétue, avec le souffle du présent, la culture orale des montagnes kabyles. Ses textes sont d’une qualité rare, de ceux qui révèlent toute la force du verbe, empreints d’une profonde humanité.

Aït Menguellet est une force tranquille dissimulant un génie poétique hors du commun. Son talent et sa simplicité font une alchimie à laquelle son public est sensible. Les rencontres entre le poète et son public sont toujours un moment magique chargé d’une ambiance toute particulière.
Le festival Tamazgha a voulu cette année recréer cette ambiance, en plein air, dans un décor naturel qui ne manquera pas de faire voyager le public en Kabylie, l’espace d’une soirée.

Participeront également à cette grande soirée la compagnie de danse berbère contemporaine Salima IKLEF, ainsi que le chanteur kabyle Moh ALILECHE.
Salima IKLEF a réinventé une écriture chorégraphique, mêlant les pas de danses académiques à ceux des pas berbères. Cette nouvelle danse fusion qu’elle a créée, puise ses racines dans la tradition berbère tout en possédant les couleurs et l’esthétique d’une danse contemporaine.
A partir des Etats-Unis et depuis près de 20 ans, Moh ALLILECHE participe à la promotion de la musique Kabyle en particulier et de la culture Amazigh en général. Il ne cesse de participer aux festivals internationaux de musique, d’intervenir sur les chaînes de radio et même quelques télévisions américaines, sur lesquels il s’appuie sur la richesse de la culture Amazigh.

Rendez-vous les 16, 17 et 18 juin au Théâtre de la Sucrière, à Marseille, pour 3 soirées de fête au cœur de la culture berbère.

Pour tout savoir sur le Festival Tamazgha : www.festivaltamazgha.org

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