Tourisme à Bgayet, les traces indélébiles de la baie de Sidi Yahia

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Cap Carbon, Bgayet
Cap Carbon, Bgayet

Au-dessus de la route qui mène à la baie de Sidi Yahia, c’est-à-dire à ce qui était autrefois « l’usine à chaux », se trouvent des roches pittoresques couronnées par des restants de murs. Il s’agit vraisemblablement de ruines des fortifications extérieures du temps des Maures.

On voit ici, dans ces endroits singuliers, de très beaux vestiges et là des marches, des restes de constructions d’arcades adossés à la roche et des morceaux de murs délabrés et rongés par le temps. Jadis, résonnaient, dans ces lieux, de joyeuses chansons ou bien les cris d’alarme, qui annonçaient l’approche de l’ennemi. Seuls y demeurent à présent les ruines, témoins muets des temps passés, enlacées et à moitié cachées par une végétation luxuriante.

Les racines des oliviers, autrefois peut-être soigneusement cultivés, ont fait place à des sauvageons, dont les petites olives sont des butins bienvenus pour les merles et les grives qui logent avec prédilection dans ces fourrés. La baie de Sidi-Yahïa est protégée des vents de l’Est par le cap Bouak ; elle a une profondeur de douze à vingt mètres. Comme dans tout le golfe, le fond est constitué par un limon argileux dans lequel les ancres tiennent parfaitement. Les Turcs l’avaient choisie comme station d’hiver pour leur flotte. Quand la mer était démontée au large, on trouvait encore et toujours protection dans cette baie.

Dans la partie la plus interne de la baie se trouve la grande usine à chaux qui puise son excellente matière première de la colline située derrière et déjà énormément creusée. Des prisonniers militaires y travaillent et la chaux obtenue est expédiée jusque très loin sur la côte. Dans la ville de Yemma Gouraya, chaque endroit regorge d’histoires et de légendes…

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