Liberté de la presse : L’Algérie épinglée par la fondation allemande Friedrich-Ebert Stiftung

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Vive la liberté de la presseVive la liberté de la presse
Vive la liberté de la presse

ALGÉRIE (Tamurt) – Dans le cadre du projet médias de la Friedrich-Ebert Stiftung en Afrique, lancé en 2005 et dont le but est d’évalué la presse sur le continent africain, durant une période déterminée, l’Algérie est épinglée par des notes qui ne dépassent pas 1/5.

Baptisée, BMA, Baromètre africain des médias, cette étude permet une analyse sérieuse basée sur des critères-indicateurs bien définis. Les indicateurs retenus, par la commission, après un débat de fond, sont évalués et notés de 1 à 5. Les notes additionnées sont ensuite divisées par le nombre de jury. La moyenne dégagée constitue la note finale pour chaque l’indicateur.

C’est ainsi que l’on apprend, par exemple, que l’indicateur relatif à l’exercice des droits à la liberté d’expressions en Algérie est en net recule depuis l’impressionnante manifestation kabyle du 14 juin 2001. Il est à noté aussi que Les techniques de l’Etat algérien pour museler la presse sont aussi mises à nu.
Pour mettre au pas les medias libres, l’Etat contrôle et utilise l’attribution de la publicité, indispensable pour un média, pour étouffer financièrement la presse qui dérange. Cette mainmise sur la presse et renforcée par un arsenal juridique très lourd ; D’abord le décret 92-44 du 9 février 1992 instaurant l’état d’urgence, toujours en vigueur. Ensuite, depuis 2001, de nouvelles dispositions du code pénal restreignent les libertés de la presse et renforcent les peines contre les médias. Enfin, la charte pour la paix et la réconciliation nationale interdit de parler des actes de guerre passés, prescrits ou amnistiés. La note attribuée à la presse algérienne dans ce domaine est de 1,7/5.

Bien que l’Algérie ait ratifié toutes les conventions relatives aux droits de l’homme pour se donner une vitrine rassurante pour les chancelleries étrangères, sur le plan pratique aucune de ces conventions ratifiées n’est sérieusement appliquée. l’Etat a mis en place des mécanismes qui lui permettent d’avoir la mainmise sur le processus – par exemple, les imprimeries exigent un quitus du ministère de tutelle. Sur l’engagement des pays africains pour la liberté de la presse l’Algérie a obtenu 1,9/5.

L’exercice de la profession de journaliste, qui était libre, est également soumise à une décret du 10 mai 2008 qui stipule que pour être journaliste, il faut être titulaire d’un diplôme de l’enseignement supérieur en rapport avec la profession, ne jamais avoir fait l’objet d’une condamnation définitive et jouir pour cet indicateur, qui renseigne bien sur les embuches à dépasser pour exercer la profession de journaliste, la note attribuée est de 1,2/5.

6 Commentaires

  1. Mohamed Benchicou répond a l’ogre Ghlamlah–pseudo-ministre au niveau du regime colonial franco-arabo-islamo-terroriste d’Alger–chargé de promouvoir l’imposture apocalyptique mahometane en Algerie Amazighe!

    {{M. Ghlamlah avait qualifié le livre « Le mensonge de Dieu » de « nauséabond ». L’auteur du livre lui répond.}}

    Me croirez-vous, monsieur le ministre ? Vous avez justifié, à vous seul, le titre de mon roman. En vitupérant, en termes scatologiques, contre un livre que vous n’avez pas lu, en trompant consciemment l’opinion, vous n’avez pas seulement failli au devoir sacré du croyant en chef que votre rang suggère – ce qui, après tout, ne surprend plus personne – vous avez surtout donné raison au mendiant du cimetière, le héros d’un livre que vous ne lirez pas, le mendiant, monsieur le ministre pour qui ce manuscrit est le « dernier pied-de-nez aux prophètes contrefacteurs, intronisés par le mensonge qu’ils ont fait dire à l’histoire et à Dieu. » Vous n’êtes qu’un prophète contrefacteur, monsieur le ministre. Un de ceux qui, pour reprendre le mendiant, « ont besoin de stimuler le peuple au nom de Dieu pour ensuite l’asservir au nom du même Dieu et régner sous le mensonge de Dieu » Vous n’êtes, au final, qu’un de ces vigiles qui veillent, dans ce pays, sur les portes sacrées du mensonge, de l’hypocrisie, de l’ignorance, de l’aliénation et de la servitude, ces portes massives qui n’en finissent pas de se refermer sur nos enfants. Que n’avez-vous qualifié de « nauséabond » les tueries de musulmans exécutées par les groupes islamistes que vous couvrez de votre silence ? Que n’avez-vous qualifié de « nauséabond » les pillages des richesses nationales commis par vos pairs du gouvernement ? Dieu serait donc absent les jours de carnage et de pillage…

    Lire la suite [en cliquant ici:->http://www.lematindz.net/news/5092-mohamed-benchicou-repond-au-ministre-ghlamlah.html]

  2. {{Les Berbères et leur contribution à l’élaboration des cultures méditerranéennes
    L’art de la guerre chez les Amazighs}}

    Par : Mohamed Chafik

    {{Cet art de la guerre était le produit normal d’une organisation politique née elle-même d’une nature géographique bien déterminée.}}

    9iéme partie

    L’art de la guerre développé par les Imazighens au cours des trois mille ans connus de leur histoire, est resté constamment identique à lui-même. Essentiellement défensif, il met en œuvre la principale qualité humaine que cultive une lutte incessante contre l’indigence de la terre nord-africaine : I’endurance.
    Puis, selon les époques, il a su utiliser comme bête de guerre tel ou tel animal sauvage, dressé chaque fois que le besoin s’en fait sentir. Jugurtha (104-160 av. J.C.) aurait utilisé contre les Romains, entre 105 et 112 av. J.C., un animal mystérieux, la gorgone, qui tuait l’ennemi de son seul regard, par la grande frayeur qu’il lui causait sans doute (Gsell, I, p. 124). “les éléphants que Juba ler mit en ligne à la bataille de Thapsus [contre les troupes de Jules César, sortaient à peine de forêt (Gsell, I, p.76). Au Moyen-Âge, les Almoravides ont fait bon usage du dromadaire. Mais le compagnon d’armes qui est resté le plus longtemps fidèle à l’homme amazigh, depuis la plus haute antiquité jusqu’au XXe siècle, c’est le cheval dit barbe, c’est-à-dire berbère (berbero). C’est lui qui a battu le cheval arabe dans les deux batailles décisives de 741, celle de Chellef en Algérie, et celle de Sebou au Maroc. C’est grâce à la cavalerie berbère qu’Hannibal, le Carthaginois, a littéralement écrasé les armées romaines en Italie (216 av. J.C). Quatorze ans plus tard (202 av. J.C), c’est grâce à la même cavalerie berbère que les Romains vainquirent Hannibal à Zama 1 (document n° VI), car Rome avait su se rallier les Imazighens qui étaient, nous dit un historien romain, les combattants qu’elle redoutait le plus (Tite-Live, Livres XXI à XXV, pp. 207, 208, 209 et 485). En plus du cheval barbe, les Imazighens ont eu deux alliés naturels, la montagne et, en arrière-plan, les zones semi-arides, et même le désert, qui leur permettaient d’avoir recours à des guerres d’usure, courtes mais très efficaces à la longue.
    Cet art de la guerre était le produit normal d’une organisation politique née elle-même d’une nature géographique bien déterminée, laquelle a constitué un obstacle infranchissable empêchant la berbérité de s’ériger en nation. En effet, il ne pouvait naître du vaste terroir nord-africain, tel que nous l’avons déjà décrit, une organisation politique de la société amazighe autre que tribale. Défiant le temps, le concept de tribu a été privilégié par l’esprit berbère jusqu’au milieu du siècle dernier. Et là, il me semble nocessaire d’ouvrir une parenthèse pour débarrasser le mot tribu des connotations péjoratives qu’il charrie, en langue française tout au moins. Des pays européens, et non des moindres, ont gardé trace de l’ordre tribal d’antan dans leurs modes d’organisation administrative, jusqu’à nos jours, comme en témoigne le fonctionnement des lander allemands.
    Il est historiquement significatif à ce sujet, que l’acte de |a fondation de l’Empire allemand, signé le 18 janvier 1871, ait défini le Deutsche Reich comme étant une “alliance des princes des tribus allemandes”
    (Schrader, le Monde du 02.06.2000, p. 12). Je ferme la parenthèse. Il n’est donc pas étonnant que la Berbérie ait été en permanence, et jusqu’à une époque récente, une suite d’ “anarchies équilibrées”, selon l’heureuse formule de G. Camps (Camps, p. 326). L’organisation tribale a toujours fini par se trouver en opposition avec tout pouvoir centralisé, même s’il en a été |’émanation. De toute évidence, elle a eu pour doctrine politique, non explicitée, la nécessité de toujours barrer le chemin aux velléités dictatoriales, et d’exposer à une précarité lnstructurelle toute autorité à visées tyranniques. Il n’y a jamais eu ni des Pharaons, ni des Césars, ni des Chosroês amazighs. C’est là qu’a résidé en permanence la force des Berbères, dans le passé, mais c’est là que se trouvait aussi, en germe, leur faiblesse des temps modernes. La greffe démographique arabe qui leur a été fournie par l’Islam ne leur a pas été d’un grand secours, parce qu’elle n’a jamais cessé elle-même d’être tribale par essence, les mêmes causes engendrant les mêmes effets. C’est le colonialisme européen qui, au XIXe puis au XXe siècle, viendra signifier aux Berbères et aux Arabes que leur doctrine politique a depuis longtemps atteint ses limites. Mais le colonialisme européen a surgi, lui, de I’horizon nord. Par-delà cet horizon, règne une nature généreuse. Des flancs des montagnes aux neiges éternelles naissent de grands fleuves. Des forêts aux arbres gigantesques voisinent avec d’immenses prairies servant d’écrins à des cités, des villages et des hameaux où prospèrent depuis des siècles, commerces et industries, et où l’on a le temps de penser. L’indigence des sols et l’austérité des paysages nord-africains n’ont cependant pas desséché les cœurs au point de les rendre incapables de générosité. Bien au contraire, ils y ont engendré le sentiment que l’hospitalité et le sens du partage doivent rendre supportable l’inclémence des cieux et des saisons. Il s’y ajoute que l’esprit amazigh, longtemps formé à répondre aux exigences égalitaristes de la vie tribale, a acquis un sens aigu de la justice.

    Source: [quotidien colonial du regime maffio-arabo-islamo-terroriste d’Alger->http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=161136]

  3. {{Les Berbères et leur contribution à l’élaboration des cultures méditerranéennes}}

    {{Le sursaut amazigh face à la falsification}}

    Par : Mohamed Chafik

    {{Les Berbères veulent simplement être des Berbères, comme les Chinois sont des Chinois, les Japonais des Japonais, et les Arabes des Arabes.}}

    11iéme partie

    Enfin, comme en témoigne un membre de l’intelligentsia israélienne : “La société berbère semble avoir été I’une des rares à n’avoir pas connu I’antisémitisme. Le droit berbère, azarf contrairement au droit musulman (et au droit juif soit dit en passant), est tout à fait indépendant de la sphère religieuse. Il serait, par essence, laïque et égalitaire, et n’impose aucun statut particulier au juif…” (Elbaz, p. 84).
    Cela suppose l’existence d’une philosophie amazighe du droit. Or, cette philosophie existe bel et bien. Elle aurait été explicitée, en des temps très anciens, dans un jugement rendu par un tribunal coutumier, à propos d’un litige foncier. L’une des parties ayant affirmé que le terrain faisant l’objet du procès “appartenait à sa famille depuis qu’elle était descendue du ciel”, les juges donnèrent gain de cause à l’autre partie, laquelle avait affrmé, elle, que le terrain “appartenait aux siens, depuis qu ‘ils avaient germé dans son sol”… “Attendu que rien ne descend du ciel, et que tout monte de la terre… !” proclama haut et fort le tribunal… Et c’est de cette même philosophie que participe la valorisation du travail dans la culture berbère: “Si tu ne te fais pas de cloques, ô ma main, c’est mon cœur qui en aura !” dit le poète.
    Ce patrimoine immatériel, qui est l’âme même de la berbérité, est toujours standing by et ne demande qu’à être recyclé et réinvesti dans la vie modeme ; sa plasticité le lui permet, lui qui se réclame de la seule humanité. Mais il attend que le support linguistique dont il est le produit soit libéré de l’impérialisme culturel dont il est victime. Lisons sur la question ce qu’a écrit, il y a plus de vingt ans, I’un des meilleurs spécialistes des langages de l’humanité : “… Ie fait berbère n’est reconnu ni en AIgérie ni au Maroc, où, de façon différente mais avec la même vigueur, s’exerce la même pression tendant à les [les Berbères] arabiser… Cependant, la volonté de survivre se développe et pose même un problème politique qui n’existerait vraisemblablement pas sans l’affirmation de l’impérialisme culturel arabe” (M. Malherbe, p. 204). Cet impérialisme s’exerçait à l’époque au nom du panarabisme, dont l’araboislamisme a désommais pris la relève. Pourvu que l’amazighité ne soit pas anathémisée par quelque fatwa du genre “Hors de I’arabité, point d’islam !”.
    Puissent nos correligionnaires arabes comprendre que les non-arabes ont aussi le droit d’être fiers de ce qu’ils sont ! Les Berbères veulent simplement être des Berbères, comme les Chinois sont des Chinois, les Japonais des Japonais, et les Arabes des Arabes. Ils veulent pour cela cultiver ce qu’ils ont de foncièrement spécifique : leur langue. Ils veulent la développer, la moderniser, et la transmettre à leurs enfants ; c’est en elle qu’ils communient avec l’être. Et qu’on ne s’y trompe pas ! Leur langue a une valeur intrinsèque indéniable ; aussi est-elle encore en vie, et nulle autre qu’elle ne connaît mieux Tamazgha, son berccau. Elle a son alphabet, tifinagh, dont la “survivance… est d’autant plus émouvante qu’il s’agit d’une écriture fort ancienne, et dont les origines plongent dans la protobistoire” (Camps, p. 276).
    Totalement modernisé, cet alphabet n’a rien à envier à l’alphabet latin lui-même (Doenment n° VIII). Il matérialise admirablement l’identité culturelle des Imazighen, et reflète quelque part leur tempérament. C’est la volonté de défendre jusqu’au bout cet héritage, conjuguée à l’indignation provoquée par de grossières falsif¦cations de l’histoire, qui explique la vigueur du sursaut identitaire berbère.
    (À suivre)
    M. C

    source: [quotidien colonial du regime terroriste d’Alger->http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=161311]

  4. La majorite ecrasante des intellectuels kabyles et Algeriens sont de veritables handicapes mentaux qui n’arrivent pas (ou ne veulent pas) a nommer les choses par leurs noms et a s’exprimer ouvertement et sincerement pour dire toute la verite !

    Le regime d’Alger est purement colonial et nazi. Il est antikabyle et antialgerien ! Il est l’incarnation d’une secte de mercenaires terroristes antirevolutionnaires fondamentalement opposee a l’independance de l’Algerie amazighe qu’elle a transformee par la terreur en pays arabe !

    Cette secte bestiale et coloniale, vassale de l’imperialisme franco-arabo-islamique, devore Tamazgha centrale avec toutes ses forces depuis plus de 50 ans deja !

    A bas les intellectuels handicapes mentaux ainsi que l’oppression et la terreur qu’enfante leur lachete et leur hypocrisie !

    Vive la Kabylie amazighe libre ! Vive l’Algerie amazighe libre !

  5. Les éditions Apopsix viennent de publier un ouvrage intitulé « La presse française et l’Algérie – au travers de la perception du phénomène islamiste » de Hacène Haifi, sur l’influence de la presse française sur les relations franco-algériennes.

    La presse française, considérée comme le médiateur des liens franco-algériens, est passée au crible de l’analyse à travers le prisme du phénomène islamiste qui suscite, des deux côtés de la rive méditerranéenne, de fortes réactions passionnelles. Évoquer l’Algérie déclenche aujourd’hui des sentiments très vifs, notamment si la question de l’islamisme est abordée. Ce travail se situe à l’intersection de ces deux premiers thèmes, Algérie et Islamisme, associés à un troisième thème, celui de la Presse et plus précisément la Presse française traditionnellement relais d’opinion. Ces trois éléments (Algérie, Islamisme et Presse française) sont au cœur de cette analyse.

    Entre le quasi-silence médiatique (des années soixante-dix) et la sur-médiatisation de l’actualité islamiste (des années quatre- vingt dix) , une tendance domine : ce mouvement politico-religieux est vu sous l’œil de la passion, de la peur de la foule fanatisée.

    L’irruption de l’islamisme sur la scène politique algérienne soulève alors, chez les journalistes, un délicat problème : quelle est la véritable personnalité de l’Algérie ?.
    Détenant le sentiment que ce qui touche l’Algérie touche la France, la presse va alors apporter ses réponses, lesquelles dessinent et aspirent à une certaine Algérie. Aussi ce livre soulève des questions : quelle est cette Algérie vue par les journalistes hexagonaux ? Comment s’exprime l’imaginaire algérien de la presse française, quelle est sa force, quels sont ses fondements ? Quelles sont ses influences ? Autant de problèmes que l’étude relative à la couverture médiatique de l’islamisme semble pouvoir nous aider à solutionner.

    A l’heure des révolutions arabes, ce livre peux éclairer le lecteur sur la confrontation entre démocratisation et islamisation d’un pays qui a eu a vivre des bouleversements institutionnels et sociaux historiques.

    http://www.categorynet.com/actu-des-medias/livres-sur-la-presse/parution-du-livre-:-« la-presse-francaise-et-l7algerie—-au-travers-de-la-perception-du-phenomene-islamiste »-20111102168119/

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