Selon A. Djaballah, l’identité algérienne n’est pas encore définie

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leaders islamistes algériens

ALGÉRIE (Tamurt) – Nous signalons d’emblée que les trois personnalités politiques n’ont été unanimes que sur un seul point : la nécessité de changer de mode de gouvernance en Algérie. Cependant, si Mme Zoubaïda Assoul et Tahar Benbaïbèche ont plaidé pour un changement dans le sens de la modernité, Abdallah Djaballah a, en revanche, développé une thèse antinomique avec les aspirations du peuple kabyle.

Selon le président de JD, l’identité nationale algérienne n’est pas encore établie. A la question de Farida Belkassam sur ce que devrait être l’identité algérienne selon Abdellah Djaballah, celui-ci déclare sans ambages : « la première constance est l’islam et la deuxième est l’arabe ». Pour le président de JD, être Arabe n’est pas forcément avoir des gênes arabes car « c’est par le parler qu’on détermine son appartenance ethnique ». Dans un arabe académique et à résonance religieuse, Abdellah Djaballah affirme que si les Amazighs algériens parlent l’arabe, c’est par amour pour l’islam d’où donc lieu de les considérer comme « des Arabes à part entière ». « Hélas, regrette le président de JD, jusqu’à maintenant tout cela n’est clairement défini par la constitution ». Sur ce point précis, Tahar Benbaïbèche a gardé le silence. Il a seulement plaidé pour de « profondes réformes politiques » où l’idéal serait
d’opter pour un régime parlementaire ».

En revanche, Mme Zouabaïda Assoul a tenté de faire repousser Abdellah Djaballah dans ses positions en lui rappelant que le choix identitaire a été fait en I954 et qu’il va sans dire que l’Algérie appartient au bloc arabe. « Il faut donc, continue l’intervenante, cesser de seriner sur ce point pour s’occuper du développement économique et social du pays ».

Pour la présidente de l’UCE, il est temps d’impliquer les jeunes dans l’édification économique du pays en mettant en place un principe de libre initiative car « c’est celle-ci même l’essence d’une véritable démocratie ». Invité à nouveau à prendre la parole sur ce volet économique, Tahar Benbaïbèche répond qu’il est inutile de s’atteler à faire des propositions sur le développement économique tant que le régime en place n’est pas annihilé. Pour le président de l’AN, c’est la mise en place d’un régime parlementaire qui constitue l’élément basique de tout développement. « Aujourd’hui, explique-t-il, on nous parle du développement local alors que les mécanismes et les outils de gestion économique ne sont pas entre les mains des élus locaux ». « Qui jouit donc de la possession de ces mécanismes et outils de gestion économique au niveau local ? », l’interroge aussitôt l’animatrice de Hiwar Essaâ. « Sans détour, son invité répond que c’est l’administration. La réponse du président de l’AN ne s’arrête pas pour autant là. Il ajoute en effet que des entreprises publiques performantes et productives ont été fermées. L’homme n’en dit pas plus. Les « coupables » de ce crime économique sont donc à rechercher parmi les acteurs de la privatisation à outrance.

Pour Mme Zoubaïda Assoul, sous d’autres cieux, la cohabitation entre les entreprises publiques et privées n’a jamais causé la moindre difficulté. Et pour tout dire, la question est dépassée depuis longtemps. La présidente de l’UCE a affirmé qu’il est grand temps que les rentes algériennes soient indépendantes du secteur des hydrocarbures. Sur le plan économique, la feuille de Abdellah Djaballah est loin d’être vierge. Le président de JD a révélé pour que plus d’un million d’hectares de terres agricoles fort fertiles sont laissées en jachère. Abdellah Djaballah a plaidé pour un investissement humain et matériel dans le domaine agricole. S’agissant du savoir faire, donc l’éducation, Mme Zoubaïda Moussoul et Tahar Benbaïbèche ont plaidé pour des réformes profondes de l’éducation et l’enseignement.

Implicitement, la présidente de l’UCE et le président de l’AN ont « suggéré » à ce que l’école algérienne retrouve l’enseignement en français notamment concernant les sciences technologiques. Abdellah Djaballah, sentant le coup venir, a plaidé tout simplement pour l’amélioration de l’enseignement actuel. Donc oui pour un changement dans la forme mais non dans le fonds.

S’agissant de la place de la femme dans la construction du pays, si Farida Belkassam n’a manifesté aucun doute sur les opinions de Mme Zoubaïda Assoul et Tahar Benbaïbèche, ce ne fut pas le cas concernant Abdellah Djaballah qu’elle soupçonne de phallocratie. Aussi, la question sort comme une balle d’un canon de fusil : « Quelle est la place de la femme dans la course électorale en ce qui vous concerne M. Djaballah ? ». Le président de JD, un vieux routier de la politique et un expérimenté des débats, répond avec une facilité déconcertante : « Pour nous, les critères se portent essentiellement sur la compétence et l’honnêteté et non sur l’identité sexuelle du candidat (e) ». Dons selon son président, au sein de JD, il n’y a ni phallocratie ni misogynie. Notons enfin que M. Abdellah Djaballah a tenté de développer une thèse sur le mode de gouvernance instauré à l’époque du prophète où il était
question de lois appliquées à la société où un groupe ethnique.

Le président de JD a été contredit par l’académicien Mohamed Taïbi. Celui-ci, en sa qualité d’universitaire, a lu et analysé le contenu du livre sur lequel s’est basé Abdallah Djaballah. Selon M. Mohamed Taïbi, les édits énoncés par le prophète étaient applicables seulement pour la communauté juive. Abdellah Djaballah ne fut pas de cet avis. En tout cas, pas entièrement.

Said Tissegouine

14 Commentaires

  1. Un modèle d’Homme de convictions… contrairement aux misérables kabyles… De même que le masculin l’emporte sur le féminin, l’arabe l’emporte sur les amazigh… ça coule de source!

    Qui osera traiter ce personnage de raciste? Se pose t-il la question au sujet de vouloir diviser le pays en adoptant un tel langage?

    Les kabyles réussiront à valoir de nouveau quelque chose auprès même des arabes le jour où ils parleront sans gêne comme ce bonhomme courageux mais en affirmant que l’algerie est amazighe et que l’identité algerienne est à définir en effet en enlevant toute trace d’appartenance aux arabes que nous ne sommes pas! Si d’aventure des personnes ne sont pas d’accord, alors « Ddwa-s a ncerreg tamurt a nefrez tura! »

    Par ailleurs RESPECT pour ce raciste de djaballah, au moins il ASSUME ses idées…

  2. Ceux qui croient que les Kabyles auront un jour, du répit de ces apprentis arabes se trompent énormément . On ne se pose plus d’ailleurs la question de savoir, si on a à faire à des islamisés par l’islam ou à des arabes ! On n’a pas grand chose à partager avec ces aliénés, c’est tout . Continuer à écouter les araberies de ces personnes est une perte de temps, pour nous et il est inutile d’attendre une prise de conscience d’eux . Les Kabyles et les berbères, en général, ne veulent plus continuer ce compagnonnage absurde et suicidaire . Quand on sait, que même allah ne comprend que l’arabe, ce n’est même plus la peine d’aller plus loin, la rationalité, pour ces gens n’existe pas et leur aliénation n’a pas de guérison .

  3. {{Je vois une ingérance et une insulte à notre culture et identité par un ignorant issue d´une ideologie appuyé en force et autoritaire aprés une chance au pouvoir , il faut s´attendre leur sortie dérivante aprés leur gouvernance ! Aya mazigh prépare toi pour le pire des pires pour cette ideologie arrièrée
    et trés lointaine à celle de l´ouverture et la diversité plurielle aux libertés cultrelles et identitaires , prenons l´exemple de l`UE avec ces composantes , il a un probleme de confusion entre identité et la confusion ( il mélange le hadj Moussa et Moussa el Hadj )

    « la première constance est le Christianisme et la deuxième est le latin ». Pour le président de lui dire, être un latino n’est pas forcément avoir des gênes occidentale ou latin ( donc meme Palestinien ou Libanais , irakien ou syrien… ) car « c’est par le parler qu’on détermine son appartenance ethnique »

    la première constance est le respect aux cultes et la deuxième est Tamazight ou Kabyle ». Pour le président de lui dire, être Amazigh ou kabyle n’est pas forcément avoir des gênes Amazigh ou kabyle ( meme au Chinois de Tizi ou Irakien de Tizi ou vgayet …et autres ayant une expérience avancée en langue kabyle qu´eux des 15 siecles de survie sans aucun mot kabyle à parler )car « c’est par le parler qu’on détermine son appartenance ethnique »

    « la première constance est le socialisme et la deuxième est le Russe ». Pour le président de lui dire , être Soviète n’est pas forcément avoir des gênes Russes (inclus le Polognais, tchèque , Bulgare , Ukraine,moldavie,..ect ) car « c’est par le parler qu’on détermine son appartenance ethnique »

    « la première constance est le boudisme et la deuxième est le Chinois ». Pour le président de lui dire, être Chinois n’est pas forcément avoir des gênes Chinois ( inclus le Tébitain , Taiwanais …ect ) car « c’est par le parler qu’on détermine son appartenance ethnique »

    Ur tanmirth}}

  4. Moi j’attends nos intellos kabyles pour répondre à cet individus ignare et sans respect pour personne. Ils est ainsi, se personnage. Ce sont des positions qui plaisent beaucoup aux arabisés des villes clochardisés comme Tawwurt n Wasif i tmanaght, Balkur, etc… Cela permet de déplacer la haine du régime vers des ONG « conscientes et courageuses » qui luttent pour le respect des droits humains dans ce pays. Nous attendons les Abdeslam, les Dda Rachid Ali Yehya, les Salem Chaker, les Ferhat, etc, …Et tout ceux soucieux de défendre et promouvoir l’identité culturelle et linguistique des amazighs en Afrique. Partout, en Tamazgha, l’arabophone étend sa haine sans borne des Amazighs pour les obliger à se renier en adoptant le créole arabophone et se consacrer pas à réfléchir comment s’en sortir, comme le faisaient les asiatiques, mais pour penser « ar laxert ou azrayen » les attend.

  5. regardez cette face de rat qui insulte les berberes sur leurs terre,un envahisseur puant avec sa jellaba on devera lui dire de retournez en arabie .

  6. Bravo ayatmaten, vous l’avez tous trouvé. Au fait c’est vrai. C’est un ignare. Que voulez-vous répondre à un ignare comme celui là? Il lui manque beaucoup d’histoire. Même si on mettrait à sa disposition les meilleurs professeurs du monde je ne suis pas sûr qu’il puisse comprendre. Peut-être que s’il enlève sa chéchia ridicule, son cerveau décompresserait et recommençerait à fonctionner.

  7. les gents s’etonnent d’entendre pareil raisonnement d’un inculte congenital invitè a donner son avis sur l’identitè algerienne qu’il assimile au butin de guerre des envahisseurs arabes dont il fait partie depuis le 7è siecle . il ne faut pas perdre son temps a lire des aneries pareilles on a mieux à faire : l’autonomie de la kabylie !

  8. Moi quand j’entends Djaballah, je ne peux que rire, et tant que le changangement n’est pas à espérer dans cette Algérie de Boutef, malgré tout ce grabudge, c’est bien de voir ce clown présent dans les débats des idiots pour nous fournir ce genre de spéctacles ( ghas akken nettattsa g twaghit, yefka Rebbi i yiwen am wa ittezzi g akal nnegh issawet iqqar-d annect-a d acu d-mazal!)

  9. Aux USA on est américain même si on parle anglais,au brésil on est brésilien même si on parle portugais,au Mexique on est mexicain même si on parle espagnol,au Québec on est québecois même si on parle français…
    les turcs parlent turque en Turquie,les iraniens parlent iranien(perse) en Iran et nous ??? nous sommes kabyles et nous parlerons Kabyle en Kabylie si, nous sommes d’irgazen
    .

  10. Pour sauver les ruines de notre langue et culture kabyle ou Tamazight ! il nous faut un referendum sur la langue officielle en kabylie , automatiquement elle sera une langue officielle , prenons l´example de lettonie ! ils sont minorité intelligente de 2 millions de population ! ils ont tournés la page de l´empire Russe , donc l´unique issue et formule constitionelle pour sauver notre culture et langue ainssi faire barrière au neo-colonialisme .

    Voila la copie du quotidien Francais : Le camp russophone écrasé par référendum en Lettonie Les Lettons ont massivement rejeté samedi la possibilité d’instaurer le russe comme deuxième langue officielle de leur pays lors d’un référendum national reflétant le malaise de la minorité russophone de cette ex-république soviétique. Selon les résultats publiés par la commission électorale et portant sur 95% des bureaux de vote, 74,62% des électeurs se sont prononcés contre l’instauration du russe comme deuxième langue officielle, seuls 25,06% d’électeurs ayant voté pour. Les partisans du « oui » souhaitaient mettre fin à ce qu’ils considèrent comme une discrimination à l’égard des russophones.

    Ur tanmirt

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