Archives quotidiennes: Juin 10, 2012

Business, profits souterrains et stratégie de la terreur – La recolonisation du Sahara

Terroristes, islamistes, trafiquants, preneurs d’otages, voleurs, violeurs de fillette, égorgeurs, usurpateurs minoritaires, indépendantistes illégitimes, aventuriers sans programme politique, activistes obscurantistes et quasi-médiévaux et, pour couronner le tout, destructeurs potentiels de manuscrits trésors de l’humanité

Tizi-Ouzou : Le Musée El-Moudjahid et l’ONM honorent la mémoire de cinq frères CHEKROUN, martyrs de la révolution de Novembre 1954

HOMMAGE (Tamurt) - C’est le Musée El-Moudjahid de Tizi-Ouzou et l’Organisation Nationale des Moudjahidine de la wilaya de Tizi-ouzou qui, conjointement, ont organisé hier au niveau du siège de la première institution citée une manifestation en hommage à la mémoire de cette fratrie. Il est cependant vrai qu’officiellement, l’hommage était destiné à la mémoire du martyr Moh-Saïd, Novembriste. Le premier Novembre 1954 à zéro heure, Moh-Saïd Chekroun, à l’instar de nombreux combattants kabyles placés sous le commandement d’Amar Ouamrane, attaqua les forces coloniales à Blida, identifiée comme wilaya IV. Aussi ce matin, la grande salle du Musée El-Moudjahid était pleine à craquer de monde. Il y avait des Moudjahidine dont les compagnons de feu Moh-Saïd Chekroun, des veuves de Chouhouda, des enfants et de Chouhada et de Moudjahidine, des personnalités de divers horizons. Il va sans dire que les membres de la famille de sang de ces cinq martyrs étaient venus en force à Tizi-Ouzou. Parmi eux, se trouvaient leurs deux frères, Arezki et Hand. Hand est aujourd’hui nonogénaire. Il est né en 1916. Arezki est quant à lui âgé de 88 ans. Les compagnons d’armes des martyrs ont été nombreux à monter à la tribune pour apporter leurs témoignages. Moh-Saïd Kaci Challal de Tissegouine, Mohamed Ouzaïd dit Mouh-Oumouh de Tifra, Smaïl Idir dit Smaïl Ouguemoun et Mohand Akouren étaient de ceux-là. L’un des témoins de Moh-Saïd Chekroun car il était son secrétaire raconta comment le martyr trouva la mort au cours de ce mois de juillet 1958. Ecoutons-le : « Les responsables militaires français ont mis au point une opération d’encerclement de la forêt Mizrana avec pour objectif de la pénétrer pour déloger les maquisards. Le plan de l’opération a été mené dans le plus grand secret. C’est pourquoi, les maquisards n’ont eu vent de cette opération que le jour où ils ont constaté l’encerclement de leurs positions. Parmi les responsables de l’ALN, il y avait le célèbre Muh l’Indochine ( Muh l’Indochine était le surnom donné à Mohamed Fahem parce qu’il avait fait la guerre d’Indo-Chine. Sa compétence et ses faits d’armes sont de notoriété). C’est lui-même qui s’est proposé à organiser la riposte. Il était donc question d’improviser une stratégie de riposte. (Selon le général à la retraite, Khaled Nezzar, un bon militaire est celui qui sait improviser. Il a fait cette déclaration en se basant sur les faits d’armes des militaires algériens au Proche-Orient durant les guerres de 1967 et la 1973). C’est ainsi que Muh l’Indochine avait formé lui aussi un énormes cercle à l’intérieur de la forêt en divisant les combattants de l’ALN par groupes de 05 éléments.
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