AIT YAHIA MOUSSA (Tamurt) – « C’est les soldats qui ont mis le feu depuis les abords de la RN 25 », répètent sans cesse les habitants d’Aït Yahia qui, pour exprimer leur colère ont, peu avant la rupture du jeûnes, brûlés des pneus, et barricadé la RN 25 qui traverse le chef-lieu communal dans les deux sens.
Certains jeunes ont même pris pour cible le bâtiment qui abrite les forces de l’armée, en l’arrosant avec des pierres. Des pneus ont été même allumés aux alentour du dit bâtiment, avons-nous aussi appris. Les militaires prétextent le terrorisme, argument qui ne semble pas tenir la route auprès des populations qui paient les lourdes conséquences de ces actes qui mettent en péril même la vie des habitants.
En effet, on apprend que les incendies qui se sont déclenchés ces derniers jours dans cette localité ont atteint des habitations au niveau des villages Ighil-Vir, Ikalathen et Iaâllalen. Le pire a été évité de justesse, grâce à la mobilisation et à l’intervention des villageois en premier lieu, et des éléments de la protection civile dépêchés de Draâ El Mizan.
Les dégâts sont incalculables. De nombreux villageois ont perdu tout moyens de subsistance, comme des oliviers, des animaux domestiques et autres tels que poulaillers etc, nous a-t-on encore ajouté. En quelques instants, les flammes ont tout rayé de la carte : « il y a des villageois qui sont complètement ruinés. Tout ce qu’ils ont n’existe plus, en particulier les oliviers qui constituent le gagne pain de plusieurs familles de cette localité où subsistent encore plusieurs poches de pauvreté », nous dira un villageois d’un air empreint de rage.
Les scènes de colères ont duré jusqu’à une heure tardive de la soirée, précisent des sources locales. Ce matin, la tension était toujours perceptible sur les visages des habitants de cette région. Les comités de villages ont pris attache avec les autorités locales en vu de tenter de mettre fin à cette politique de la « terre brûlée ».
Depuis plusieurs jours des incendies ont ravagés des milliers d’hectares en kabylie. La forêt de Yakourène brûle depuis plusieurs jours. Les flammes risquent même d’atteindre l’Akefadou.
Lounès O.
ou est izirdhi ani an saadi? ak taghate ani nath ahmed,
Donc indiscutablement sauf l’autonomie qui pourra mettre fin à cette politique de la terre brulée. Et je me permet de poser la question à ceux qui disent: que mangera-t-on avec l’autonomie? Maintenant c’est à eux de nous dire que mangera-t-on et comment conçoivent-ils l’avenir de la KABYLIE avec ce rythme vitesse de lumière de ces feux ravageurs orchestrés,bannissement des investisseurs,kidnappings,interpellation des intellectuels etc.. Aussi qu’ils nous disent que mangera-t-on avec ce que réserve l’état pour la kabylie comme projets entre autres mosquées,brigades,commissariats,prisons,dressement de barrages militaires, etc..Alors qu’ils nous disent!
Azul IMAZIGHEN,
Je leurs souhaite le même sort qui font à notre nature.
Vivement l’autonomie pour notre Kabylie Libre et Laïc.
Restons LIBRE, restons AMAZIGH.
Azul Imazighen,
Les incendies sont initiés par le régime en place.
La première analyse que nous pouvons avoir sur les conséquences de tels actes, est la destruction du patrimoine naturel de notre terre.
Un second acte ignoble est celui du kidnapping des entrepreneurs ou affiliés, encore dans l’objectif d’ettoufer economiquement notre pays amazigh.
Ces deux aspects prennent dans mon esprit une autre tournure, concernant les réels motivations.
En effet, si je voulais m’approprier un espace territorial, pour mes besoins de développement économique (à titre privé), j’opererai de cette façon.
{{Une autre réalité raisonne dans mon esprit}}, {{l’eternel indisponibilité du foncier}}. En effet, dans les pays qui necessite un developpement rapide de l’agriculture, les forêts sont systématiquement detruite.
Ce qui permet d’utiliser ces {{terres anciennement forestière}}, comme de {{nouvelles terres agricoles}}.
De plus, {{cette région géographique regorge d’eau}}, et {{la terre y est fertile}}.
Ajoutons à cela, que {{ces forêts}} qui brulent, {{appartiennent légalement à l’état}}.
N’oublions pas que tout {{entreprenariat local}} est {{stoppé net par les kidnapping}}, et {{dissuade}} par la même, toute {{personne}} non initié (non integré dans les cercles des pouvoirs national et international) à {{s’y interesser}}.
Il ne lui reste qu’a vendre ces {{terres}} nouvellement agricoles à un {{prix dérisoire}} (au pretexte qu’elles sont {{sinistrées}}), à ces mêmes gens qui orchestre ces incendies. Ou à d’eventuels investisseurs etranger qui souhaite mettre la main sur ces terres agricoles, et qui aurait passé commande.
Si j’étais un {{membre du pouvoir}}, {{j’acheterais ces terres}} à mon compte, {{pour les louer}} à des étrangers, afin qu’il y organise de l’agriculture.
Le gouvernement, officialiserait par la même occasion, de nouveaux IDE (Investissement Direct Etrangé), ainsi que la création d’emplois dans cette région.
La {{Chine}} actuellement n’a de cesse d’acheter ou de {{louer}} des terres agricoles partout dans le monde, ainsi que les {{pays du Golf}}.
Qu’en pensez-vous ?