Elle est prévue pour le 9 septembre prochain – La rentrée scolaire « dépouille » les pères de famille

3
270

Tizi-Wezzu, Tamurt.info : Dépouillés, pour ainsi dire, déjà par le mois de carême et les fêtes, la plupart des pères de famille sont dans l’embarras. Bon nombre d’entre eux croulent déjà sous les dettes. Ils n’arrivent plus à faire face aux multiples dépenses aussi faramineuses les unes que les autres.
Des commerçants à forts revenus se plaignent de la cherté de la vie, alors que dire des salariés écrasés par un quotidien des plus difficiles ?
L’approche à grand pas d’une autre fête religieuse, l’aïd, qui nécessite d’énormes dépenses, a ôté le sourire aux Algériens. Certains pères de famille sombrent déjà dans la déprime. Le nombre inquiétant de suicides s’explique également par l’impuissance à faire face à la rudesse de la vie. Les chefs de famille ne peuvent plus supporter cette pression et certains finissent par craquer en commettant l’irréparable.

La plupart des travailleurs ne touchent pas plus de 25 000 dinars par mois, l’équivalent de 200 euros. D’autres gagnent encore moins.
«Il me faut au moins 30 000 dinars pour l’achat des fournitures scolaires et des vêtements pour mes trois enfants. Deux sont dans le cycle primaire et un autre au collège. Alors que moi je ne touche que 22 000 dinars par mois. Je travaille même les week-ends chez des particuliers, mais je n’arrive pas à subvenir à tous les besoins de ma famille. Même durant mon congé annuel, j’ai travaillé et je n’ai pas pris de repos », nous dira un père de famille de la ville de Tizi-Ouzou.
Ce témoignage des plus poignants trahi le marasme dans lequel évolue la société. La misère dont souffrent les Algériens s’accentue.

Les fléaux sociaux y trouvent un terrain propice. L’esclavagisme moderne a refait surface. La Kabylie est touchée de plein fouet par la misère. Ignorées, vouées aux gémonies, broyées, les populations, abandonnées, s’enfoncent chaque jour un peu plus dans la pauvreté. Le chômage y fait rage. Plus de la moitié de la population est inactive.

La pauvreté a atteint son seuil dans un pays aussi riche que l’Algérie. Une minorité s’enrichit de plus en plus, alors que la majorité du peuple fait face à une crise économique et à l’inflation qui rappelle celle de la fin de la décennie 1980. Tous les ingrédients d’une implosion sociale sont là, comme en 1988.

La moindre chute du prix du baril, une éventualité que les économistes et les politiciens n’écartent pas d’ailleurs, plongera l’Algérie dans le chaos. Il semble que la leçon de la crise économique de la fin des années 1980 n’a pas été retenue par les dirigeants du pays.
La situation socio-économique de l’époque semble se répéter. Eternel recommencement. Personne ne se soucie de cette Algérie abandonnée, en panne et qui navigue à vue. D’ailleurs, depuis le mois de mai dernier, le chef de l’Etat lui-même, n’a pris aucune décision. Un comportement comparable à celui de Chadli Bendjedid.

Nadia Iflis

3 Commentaires

  1. Azul

    Surtout que ces enfants n’apprennent pas notre histoire, notre morale, nos valeurs, notre religion, notre vision du monde et de l’avenir et nous met invariablement en conflit avec nos voisins du nord et du sud, et même avec nous même.

    L' »école » algérienne, faute d’être une école kabyle, c’est le cas de le dire, nous enferme dans des dogmes délirants, étrangers par dessus le marché. Non seulement elle ne joue pas le rôle d’une école d’épanouissement, de connaissance et de préparation à la vie, mais encore elle fait le contraire

    L' »école » algérienne, en plus de jouer un rôle idéologique d’endoctrinement criminel, éloigne les enfants kabyles de l’éducation traditinnelle, de l’apprentissage de la vie et des valeurs tels qu’on les reçoit dans la famille et dans l’espace publique de nos villes et villages.

    L' »école » algérienne profite de l’image qu’à le mot école auprès des kabyles pour que ceux-ci lui confient ce qu’ils ont de plus cher. Nous devons dès lors expliquer inlassablement le caractère dangereux de cette « institution » pleine de perversités. Sachons que le mot école est ici utilisé comme un label pour apater les parents; ceux-ci amènent ainsi leurs enfants en offrande à des valeurs barbares, inculquées avec des méthodes non moins barbares.

    Devant ce danger qui s’est introduit dans nos pénates, les villes et villages kabyles ont le devoir de concevoir dans l’immédiat un système éducatif pour soustraire nos enfants à la dépersonnalisation, à l’intégrisme et une perte de temps dans une structure qui ne leur offre aucun avenir. Les protestants, au XV e siècles n’ont-ils pas improvisé des écoles pour soustraire leur enfants à l’éducation catholique? Et des exemple de ce genre abondant de par le monde et au cours de l’histoire. Ce sera notre premier pas vers la dignité, vers une émancipation, un pas qui nous remettra dans le sens du serment de nos ancêtres.

    • Azul
      Tanmirt-ik a yiwen. Imeslayen-ik lhan maca akken is-yenna winna n zik asmi nnejmaen igherdayen ttgherdayin, acku issenger-iten umcic s wucci. Ihi yal yiwen ifka-d rray-is. Ikker-d wayedh yenna: ghuri yiwen n rray ma tebghamt awent-id inigh. Nnan-as ini-tid ! Imiren yenna: « tura amcic lukan as-naalleq nnaqus, mara d-iteddu as-nsel ». Ikker-d wayedh irra-yas-id: ‘rray-agi ilha; maana anwa ara s-iallqen nnaqus-agi ? ». Ula d nekwni, awal-ik yelha maana anwa ara tt-id yebdun d amezwaru ?

  2. {{les déficits d´éducation Algerienne crée des malades mentaux chez nos enfants :}}
    Nous somme victimes du système pédagogique Algérien par leur {{système d´Arabization généralisé}} et forcée ! l´Arabisation est un phénomène qui progresse négativement et produit une maladie s´appel : {{la Dyslaxie}} .
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Dyslexie
    Ce psychopath de BenBouzid porte atteinte à notre système d´éducation de Tamazight , sorte
    d´un crime culturelle et scientifique , il a injecté cette malade dyslaxie par une indifférence et un déséquilibre pour le but de détruite l´éducation de Tamazight dans les écoles Algérienne et
    freiner tout progrés de cette langue dans sa propre terre Tamazight .
    la méthode d´apprentissage et la maîtrise de la langue Tamazight dans les différentes région Amazighophone , par example :
    La Kabylie ( transcrire Tamazight en Latin )
    Chawia (transcrire Tamazight en Tifinagh )
    M´zab ( transcrire Tamazight en Arab )
    {{J´espère que nos élites peuvent suivre en justice ce psychopath et doit etre juger pour ce qu´il a fait et planifié pour détruire notre langue maternelle .
    }}

    {{Généralitée sur cette maladie :}}
    La dyslexie est un trouble spécifique de l’apprentissage de la lecture, lié à une difficulté particulière à identifier les lettres, les syllabes ou les mots qui se manifeste en l’absence de tout déficit visuel, auditif ou intellectuel et malgré une scolarisation adéquate. La dyslexie entraîne souvent des difficultés orthographiques associées. On parle de dyslexie acquise (ou alexie) pour caractériser les déficits de lecture qui apparaissent à la suite d’une lésion cérébrale chez des personnes qui lisaient tout à fait normalement avant cette atteinte du système nerveux central. Par ailleurs, le terme de dyslexie, est le plus souvent utilisé pour renvoyer aux difficultés spécifiques qui se manifestent chez l’enfant au moment de l’apprentissage de la lecture. Ce trouble d’origine génétique se manifeste indépendamment du contexte éducatif, social, ou psycho-affectif de l’enfant. Le contexte joue un rôle important dans l’expression du trouble mais n’est pas à l’origine des difficultés rencontrées. La dyslexie a été reconnue comme un trouble du développement des acquisitions scolaires par l’Organisation mondiale de la santé en 1991 qui estime qu’elle touche de 8 à 12 % de la population[réf. nécessaire], dont 5 à 15 % des enfants1. Son diagnostic est établi au moyen d’un bilan pluridisciplinaire mené par un professionnel médical et divers acteurs appartenant à des professions paramédicales, bilan qui permet d’éliminer d’autres causes et de caractériser le type de dyslexie pour lui apporter les réponses les mieux adaptées en termes d’aménagement scolaire, prise en charge et remédiation. Pour le moment, il n’existe aucun examen paraclinique permettant d’aider au diagnostic, mais il semble que certaines méthodes d’imagerie médicale soient capables d’identifier les mécanismes de compensation qui sont efficaces pour surmonter le trouble2.
    De nombreuses études scientifiques ont permis d’identifier des facteurs génétiques impliqués dans l’étiologie de la dyslexie. Néanmoins, ce trouble de la lecture reste très dépendant de l’environnement socio-linguistique : en particulier, la dyslexie est d’autant moins handicapante que la langue est plus transparente. Ainsi, les enfants dyslexiques qui doivent maîtriser des langues transparentes comme l’italien ou l’espagnol lisent le plus souvent sans erreur ; leur trouble se manifeste essentiellement par une lenteur de lecture. Au contraire, les dyslexiques font de nombreuses erreurs (déformations des mots) dans des langues plus opaques comme l’anglais ou le français ce qui affecte à la fois la justesse et le temps de lecture. Pourtant, la notion de dyslexie de l’enfant reste toujours en débat. Si la grande majorité des scientifiques sont dans l’ensemble d’accord pour reconnaître son origine biologique, d’après certains spécialistes, en particulier en France, elle représenterait une médicalisation excessive de questions pédagogiques et psycho-sociales

    Ur tanmirt .

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici