Elle n’a pas été aussi calme que cela – Rentrée scolaire perturbée à Tizi Ouzou

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Tizi-Wezzu, Tamurt.info : La mauvaise gestion de cet établissement scolaire a été mis en exergue. Une enquête approfondie est demandée sur son mode de fonctionnement. Les parents qui ont retenu leur progéniture à la maison, exigent également l’amélioration des repas servis au réfectoire.
Selon notre source, la direction de l’éducation de Tizi-Ouzou dépêchera une commission d’enquête sur place aujourd’hui, lundi 10 septembre. Ladite commission sera chargée, soi-disant, de mettre la lumière et de déterminer les responsabilités de la mauvaise gestion soulevée par les parents d’élèves du CEM de Varquqa.
Un autre mouvement de protestation qui coïncide avec le premier jour de la rentrée scolaire a également été signalé à Voghni, au sud de Tizi-Ouzou. Là aussi, l’association des parents d’élèves de l’école primaire du village Azaghar ont retenu leurs enfants chez eux. Le squat d’une salle de classe par un citoyen du même village a provoqué l’ire des parents.

De leur côté, les différents syndicalistes du secteur de l’enseignement et des travailleurs de l’éducation ne comptent pas rester les bras croisés. La protestation s’organise. Des journées de grève sont attendues dès les premières semaines de la rentrée scolaire.
Le SNTE, le SATEF, l’UNPEF et autres veulent faire valoir leur revendications socioprofessionnelles. Les adjoints de l’éducation annoncent, eux aussi, une grève à partir du 16 septembre prochain. Le nouveau ministre de l’éducation qui a remplacé Benbouzid aura du pain sur la planche.

La Kabylie, comme au bon vieux temps, restera la région où la protestation et le syndicalisme sont les plus animés et surtout plus organisés. Ainsi, toutes les déclarations faites sur la mobilisation de gigantesques moyens pour avoir une rentrée « soft » ne sont que des mots destinés à la consommation médiatique.
La grogne est toujours là et trahit le malaise qui ronge l’école algérienne, école sinistrée depuis de longues décennies.


Nadia Iflis

1 COMMENTAIRE

  1. Souveraineté zéro chez le peuple kabyle

    « Tamazight sera ainsi enseignée pour les classes de première année du cycle primaire au sein de toute les écoles qui dépendent du Conseil d’Ifran. Le Conseil a décidé de débloquer les fonds nécessaires pour l’impression des manuels scolaires ainsi que l’organisation de sessions de formation des enseignants.  » –Tamazgha.fr

    Qu’est-ce qui empêche le peuple kabyle d’enseigner sa propre langue a ses enfants??? Le colonialisme franco-allaho-arabe doit vite prendre fin pour que le peuple kabyle puisse recouvrer son droit de vivre avec son âme amazighe!

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