ALGÉRIE (Tamurt) – Ce nouveau parti sera la création de l’ex-premier secrétaire national et actuel locataire du boulevard Zirout Youcef, en l’occurrence Karim Tabbou, avec d’autres anciens cadres, en majorité du FFS, ayant au même temps que lui, démissionné du parti d’Ait Ahmed. En effet, comme annoncé, depuis le mois de juillet passé, Tabbou, était en contact avec plusieurs personnalités pour la création d’un nouveau parti politique, après la crise qui a secoué le FFS, et qui fut à l’origine de son exclusion-démission par le président du parti Ait Ahmed.
Pour le lancement de ce nouveau parti, Karim Tabbou aurait choisi, une date très symbolique. Et comment, lorsqu’on apprend que cette date n’est autre que celle du 1er novembre. Tabbou argumente ce choix par la ligne de conduite qui sera donnée à ce nouveau parti, qui selon ses dires, s’inscrira dans « l’opposition radicale » au système.
Et lorsqu’on connaît le personnage, et ses déclarations sulfureuses, qui sont rappelons-le, parmi les raisons de son évincement de son poste de premier secrétaire national du FFS et exclusion du parti, on a l’avant goût de ce que sera ce nouveau, pour peu qu’il obtienne l’autorisation de tenir son congrès constitutif, ce qui n’est pas difficile en soi. En effet, s’il y un proverbe, adage ou citation qui reflète le mieux l’état de la vie politique algérienne, ça serait sans aucun doute : « plus on est de fous, plus on rit ».
Et comment, lorsqu’on sait que le nombre de partis politiques sont à compter par paquets de dix, et que parmi ces formations, dites pourtant ayant un certain ancrage, peinent à trouver des candidats pour leurs listes aux prochaines élections, on compte encore en créer d’autres? On comprend l’intérêt que porte le simple citoyen à ces mascarades successives, qui ne servent qu’à dilapider l’argent public et donner un semblant de démocratie, nécessaire vis-à-vis des instances et opinion internationale.
Kamel M.