Sept réalisations en tamazight participent à la 6e édition du Festival international du film amazigh Issni N-ourgh à Agadir – Loin des attentes

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MAROC (Tamurt) – Pourtant très attendu, le documentaire de Tahar Yami intitulé « Matoub Lounes, le combat éternel» a déçu plus d’un lors de sa projection, hier soir, à l’ouverture des travaux de la 6e édition du Festival international du film amazigh Issni N-ourgh à Agadir, édtition dédiée aux frères Targuis en lutte pour leur liberté. Tahar Yami, ancien directeur de la programmation à BRTV s’est contenté d’un « assemblage » d’images et de séquences vidéo usitées et surexploitées sur la Toile. Toutes les vidéos et les images du doc sont trimballées sur YouTube depuis des années», a indiqué un présent à la cérémonie. Le documentaire a fait l’objet de critiques acerbes, non seulement de la part des membres du jury, avons-nous appris, mais aussi du public, qui est resté sur sa faim, surtout qu’il s’attendait à voir en exclusivité des images du Rebelle. Le documentaire frise le ridicule en ce sens qu’il a un air de déjà vu, déjà entendu. « Ni travail cinématographique, ni technicité requise pour le cinéma », tel est le verdict, sans appel rendu par les spécialistes du septième art. « Même le passage de sa célèbre chanson D-aghuru a été amputé d’un passage où Lounes appelait à la décentralisation», a-t-on noté. Il s’agit d’une amputation censée plaire à certains, pour que le film ne soit pas censuré en Algérie. Yami, se serait donc seulement servi de la popularité du Rebelle, sans pouvoir épater. Accablant constat: Yami s’ajoute à tous ceux que se sont servis de cette icône de l’Amazighité pour se faire connaître.

Nous rappellons que sept réalisateurs kabyles sont en compétition dans cette 6ème édition. On citera « Vava Moh », un long métrage de Yazid Smaïl, « Yiddir », un court métrage de Tahar Houchi, « Encre et le monde » de Sofiane Bellali, « Le sang et l’argent » de Yiddir Saoudi, « Ti3winin, ça coule des sources » de Djamel Ait Iftène, « Matoub Lounes, le combat éternel », « Banc public » de Djamel Allam.

Rédaction Tamurt

9 Commentaires

  1. ce sieur YAMI doit demander des excuses a la mémoire de MATOUB on badine pas avec les œuvres du Rebelle. si tu n’as pas le courage de MATOUB tait toi.

  2. A bas la médiocrité !! A quoi ça sert de faire un navet, surtout si le sujet est une icône kabyle comme notre Matoub !! Je ne voudrai pas etre à la place de ce Tahar Yami !!

  3. Azul akk-it
    Je pense a mon avis qu’il faut modéré vos propos concernant Mas Yami Taher. Il faut vous mettre une idée dans la tête que nous venons de produire, nous commençons seulement de « sortir la tête de l’eau ». Quand il y aura beaucoup de films en berbere, beaucoup de producteurs et que ceci sera rentable pour nos cinéastes, a ce moment là nous pour faire des critiques sévères. Cela me rappelle certains de nos Amazighs qui nous disent: sur le cas de BRTV ceci : « il vaut mieux ne rien avoir que celle-ci ». Moi je leur répondait: Non ! Il vaut mieux celle ci que rien du tout ! » Vous souvenez tous quand ENTV dit l’unique (hacatwen, haca timira nwen) quand elle nous passait une fois par an un de nos chanteur; je dis bien une fois par an. Alors, s’il y a des personne qui trouve que c’est moins bien ou pas bien du tout, qu’ils aillent faire mieux. Taher Yami a fait ce qu’il a fait et même s’il n a pas bien réussit, nous lui disons quand même merci. Il faut encourager la production en film et en écriture, etc dans notre langue, c’est comme cela que tamazight retrouvera toute sa place chez elle oû elle est marginalisée par un patois arabe de rue et une langue bédouine venue des fins fonds de l’Arabie Tassaoudit.

  4. une oeuvre, quelle quelle soit est toujours critiquable, elle est sans cesse perfectible.je pense que nous avons tendance à ne pas analyser mais plutôt diffamer.il y a toujours de la méchanceté dans les propos, c’était le cas il n y a pas longtemps pour des chanteurs, TAK, IDIR…Quand va t’on comprendre qu’on doit s’encourager et faire des critiques positives et constructives!
    je suis très déçu par l’article qui reste subjectif parce que là on atteint « l’homme »et pas seulement l’oeuvre.
    j’espère que le journal va s’améliorer, et je suis convaincu que cela va être le cas,qu’il prenne le recul nécessaire, je suis spécialisé dans l’apprentissage du français, j’ai remarqué plusieurs fois des fautes et des erreurs de formulation qui ne sont pas acceptables pour des professionnels mais je me dis à chaque fois, il faut laisser le temps, c’est déjà un mérite qu’un journal comme celui ci existe, il participe à faire connaitre notre culture dans le monde, l’essentiel étant que le message passe.
    le film en question est un message , pas forcément aux kabyles.Depuis la mort de Matoub,Beaucoup d’hommes de cinéma avaient promis des films, on n’en n’ a pas vu, non pas parce qu’ils n’en sont pas capables mais certainement pour d’autres raisons .Ce film servira sans doute de « déclencheur », il en appellera d’autres qui viendront enrichir notre culture.merci au courage de monsieur Yami .j’espère qu’il verra dans ces critiques l’occasion de réaliser un long métrage sur ce personnage aux multiples facettes…
    M.B

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