CONTRIBUTION (Tamurt) – L’histoire, la vraie, est non celle des thuriféraires latins, prouve que ce sont bien les ibéro-maurusiens, ancêtres des berbères qui sont allés ailleurs créer des colonies de peuplement et non d’exploitation en Grèce, au sud de la France et d’Italie, en Espagne etc.
Ce faisant, les Atrides qui ont peuplé la Grèce au 7ème millénaire, ainsi que le roi Mycènes sont originaires de berbérie. Quant aux achéens qui les ont rejoints 5.000 ans plus tard étaient eux du Danube (Allemagne).
Les Ibères, dont l’appellation signifie les protégés ou les citoyens, ont peuplé l’Espagne, ils sont de gétulie, c’est-à-dire, la berbérie du sud ou l’Atlas saharien.
Les berbères, dont le nom désigne aussi les dieux protecteurs, les anges gardiens ou simplement les patriotes habitent la Nubie, L’Egypte (qui signifie la petite capsienne), la Lybie signifiant les fidèles au sens propre et les survivants de l’Atlantide au sens figuré, la Tunisie (Tounèst) ou la cité-Etat, l’Algérie– igzayer – ou les îlots, le Maroc – imohar – pays d’hercule et les Hespérides des Iles Canarie avaient leur civilisation quelque peu avant les autres (14.000 ans A.JC).
En 7400 A.JC, à la fin du quaternaire (période de glaciation appelée aussi Würm) certaines villes côtières ont été submergées par les eaux, d’autres partiellement abimées, ce qui provoqua la colère du roi d’Atlantis (Tanger), le géant Atlas qui se refugia au sommet de la montagne (Mont Toubkal) dans le massif qui porte son nom.
La découverte d’ossements du paléo berbère dans le tassili, atteste que l’Algérie est habitée au moins depuis 2.500.000 années. De même qu’à Ain-Lehneche près de Sétif d’anciens restes d’hominidés ont été découverts, l’âge des vestiges est évalué par archéomagnétisme à 1.800.000 d’années. Le site acheuléen de Tighenif (Tighenift ou la victoire), à Mascara a 800.000 ans (l’atlanthrope).
Quant à tous ces dieux, qui animent encore la pensée des grecques et d’anciens égyptiens, ils sont tous bien sûr de la berbérie. Ce qu’on appelait jadis Tamazirt en l’hommage au dieu Osiris (azir) ou Tamurt (Tamuhert) se référant évidemment à Héraclès (qui signifie en berbère le paladin ou le lion servant) roi de Tanger anciennement Atlantis, succédant à Antée qui est le frère d’Atlas et le fils de Poséidon le dieu des mers.
C’est à la mort d’Hercule que son fils Sophax décide de donner le nom de sa mère Tingi (Tanger) à la ville-capitale de l’Atlantide.
Pour ce qui concerne Hercule ; c’est Abyla (Ceuta) et le détroit de Gibraltar qui sont les deux colonnes d’Hercule. Tingi (Tanger) étant son épouse, Il a préféré cette épouse du géant Antée (frère d’Atlas) à la déesse des vents Yole ou Eole (de Cherchell) qui, s’est jetée pour lui du haut d’une tour (bien sûr, sa robe lui a servi de parachute !).
Les Hespérides (iles canaries) étaient sous le règne d’Hercule et continuent d’être rattachés à la berbérie jusqu’en l’an 40 sous le règne de Ptolémée (fils de Juba II).
Par ailleurs, Masshiemphsal II fils de Goda fils de Mastanabal fils de Massinissa (Massinsan, qui signifie maître des cités) disait que nous descendons en droite ligne d’Hercule.
Hérodote disait de Poséidon, le frère aîné de Zeus, que la connaissance de ce dieu est venue aux grecques par les libyques, aucun peuple ne possède ce personnage de Poséidon depuis les origines si ce n’est les libyens qui honorent ce dieu de tout temps.
Quant à Athéna, selon Diodore de Sicile ce sont les libyens qui ont introduit en Egypte le culte d’Athéna appelée ici Nit ou Neit, la déesse de la sagesse explicitement associée aux libyens, elle est appelée également Tanit, Tanina ou Tinhinan ; si elle symbolise chez les grecs une chouette et un brin d’olivier, en Kabylie en revanche elle est assimilée à la femelle du faucon.
Par ailleurs, et sur un autre registre, il est indispensable de porter quelques précisions d’ordre historique, à savoir ; que depuis la nuit des temps l’Egypte qui n’était qu’un désert hostile, néanmoins avec un fleuve de 6.772 km qui, avec la découverte de l’agriculture et la domestication des animaux a intéressé à plus d’un titre les berbères de Gafsa et de gétulie (sud constantinois et Aurès) qui ont commencé à peupler cette région à compter de 5.500 A.JC, à cette époque on les appelait Badariens ou les prédynastiques et s’en est suivie la dynastie zéro à partir de 3.150 A.JC composée de deux petits seigneurs (Aherus) en haute et basse Egypte commandés par l’empereur capsien Ménès (Meni pl. Imnayen)
De ce fait, l’Egypte a toujours été partie intégrante de la berberie jusqu’à la 4 ème dynastie pharaonique en 2.600 A.JC. Le pharaon Khéops obtient l’autonomie de l’Egypte et qui a été respectée jusqu’à 1.177 A.JC, date à laquelle Douyaouaoua ou Bouyawawa, qui est le 7 ème ascendant de Sheshonq (Shashnaq), envahit l’Egypte de Ramsès III et pousse son invasion jusqu’en Palestine où il nomma un Goliath (Aguelid en berbère) selon Ibn Khaldoun. Ainsi, durant 227 ans ce sont les « Mass » berbères qui détiennent les rênes, le culte de Baal Amon (dieu Amon) et l’armée. Le pharaon était réduit à un statut symbolique.
C’est en 950 A.JC que le roi berbère Sheshonq détient tous les pouvoirs dont celui de pharaon et ce à la mort de son beau-père Psounest. De la 22ème à la 25ème dynastie pharaonique le pouvoir a été conservé jusqu’à l’invasion perse en 525 A.JC (à la mort du pharaon berbère Psammétique III, pour le reprendre sans tarder.
En 330 A.JC l’invasion d’Alexandre le Grand, le macédonien, a permis à dater de 305 A.JC l’installation d’une dynastie grecque de 16 Ptolémée et 7 Cléopâtre jusqu’au 31 A.JC lors de la conquête romaine.
S’agissant de l’empire touareg (1050 à 1150) dits Almoravides ou encore les voilés à cause du Lethem qu’ils portent sur le visage, c’est Yahia Ag Brahim chef des Lemthouna et Goudala de la région de Targa (pl. Touareg) qui en fut le fondateur selon Ibn Khaldoun ; en 5 ans il conquit une vingtaine de royaumes en Afrique noire, et son autorité est étendue jusqu’en Tanzanie.
A la mort du chef c’est Boubekeur Ag Omar Lemthouni qui assure la continuité en Afrique noire alors que son cousin et adjoint Youcef Ag Tachfine progresse au Maroc à la demande des berbères musulmans afin de mater les partisans des prophètes berbères Salih N’Tarif et Hammim ; ces religions sont apparues respectivement en 744 et 925. La bataille dure de 1055 à 1085, date où Youcef Ag Tachfine vole au secours des musulmans d’Espagne menacés par les inquisiteurs chrétiens et ce en réponse à une délégation berbère musulmane d’Espagne.
En 1150 les Almoravides se plient devant un autre empire berbère plus puissant qui d’un tour de bras a écrasé aussi bien les Almoravides que les Hammadites ainsi que l’émigration hilalienne à Sétif qui est venue prêter main forte à leurs alliés Hammadites de Bougie.
Quant au mouvement national, celui-ci a été créé dans un premier temps en France par l’émigration en début du siècle. A cette époque-là, l’émigration était exclusivement kabyle, celle-ci a commencé en 1892 quand une vague de 800 kabyles a été dépêchée en France pour casser la grève des mineurs italiens. Depuis cette date les recrutements se font, pour une raison ou pour une autre, directement dans les villages de cette région. Ce qui a porté leur nombre à plus de 20.000 en 1912.
A l’issue de ce qui s’est passé en 1916 dans les Aurès et à Tamanrasset avec la mort du Père de Foucault par un fusil touareg et la répression qui s’en est suivi ; l’émigration algérienne, composée essentiellement de kabyles, a manifesté en France en 1916 et en 1919 ; ce qui fait dire aux français : « ces kabyles privilégiés jusque-là parlent plus d’indépendance que de reconnaissance à la France ». Ce n’est que bien plus tard, et ce afin de déghettoïser leur mouvement (l’étoile nord-africaine) au congrès de 1926 (dont les assises étaient tenues 5 ans plus tôt) qu’ils ont fait appel à d’autres régions qui commençaient à peine à faire leur apparition et ils les ont propulsé au sommet pour donner un cachet national au mouvement, et c’est dans cette optique que nous voyons mis en relief l’Emir Khaled, Messali et autres.
L’Algérie avait besoin de tous ses fils pour le combat libérateur, la contribution de tous est évidente, ce qui est le seul garant d’une indépendance chèrement acquise. Cependant iles important de préciser que prendre l’initiative est une chose, associer tout le monde en est une autre.
Concernant le nombre de martyres durant la guerre de libération, j’estime que c’est après la guerre que l’on pourrait comptabiliser le nombre de morts !
Ce faisant, lors de la conquête d’Algérie de 1830 à 1872, c’est presque un tiers de la population qui a été exterminé, celle-ci passe ainsi de 3.000.000 à 2.125.000 habitants. Il fallait attendre 1906 pourpouvoir atteindre le « chiffre » initial, soit une perte de 875.000 en victimes de guerre.
En 1956, la population a doublé, elle atteint donc les 6.000.000 lors du recensement de ladite année.
Il est à conclure que 1.500.000 de victimes qui constitue, à l’époque, un quart de la population équivaudrait inéluctablement à un génocide, c’est ce qui me fait dire que les 360.000 martyres recensés par le ministère des moudjahidines en 1990 serait très proche de la réalité.
Merci au journal Tamurt et aux lecteurs
Tahar KASMI
Azul! J’ai peur qu’un jour vous allez dire que Obama est kabyle:-)
On a pas besoin de toutes ces salades pour faire un etat kabyle. Le plus urgent aujourd’hui est de réhabiliter les valeurs kabyles, le respect, la justice social , le partage qui sont trés récentes et qui se perdent pour donner place au favoritisme, beni aamis, tha-h kqranith, el kif dha-chrave(cedernier je ne suis pas contre mais juste un peu). de chasser des villages kabyles l’habillement saoudien(le hidjab).
Si on arrive à organiser nos villages comme avant je suis sur que les occidentaux viendraient prendre exemple de chez nous, car eux mêmes ils se cherchent aujourd’hui, ils sont mêlés, désorientées(je parle du simpel citoyen ). Chassons l’islamisme de nos village et la culture arabe , on va être mieux. Pour ce faire nous devrions se défaire de LAHsedh-Lavghadh et du materialisme aveugle.
Question au site: qund est ce que Mass Ferhat reviendra à Montréal , j’ai des questions à lui poser.
Tanmirt
Qu’en sera-t-il du future?
Très bel article sur les véritables origines de la civilisation européenne. Quand on pense que les divinités grecques et égyptiennes viennent de Tamazgha, on peut être fière de notre glorieuse histoire est que le fondement de la civilisation occidentale est l’amazighité. Vivement la création du GRECA : Groupement d’étude sua la Civilisation Amazighe.
Saga des Gémeaux
Azul
Un très beau papier qui m’a fait découvrir plein de choses que j’ignorais.
Je voudrais en savoir un peu plus sur l’auteur, si possible car je ne le connais pas!
Aussi, si l’auteur pouvait nous indiquer des références bibliographiques (des livres) à consulter pour approfondir les sujets, ça serait vraiment gentil.
Bien à vous