L’information a vite fait le tour. On apprend que Aigle Azur a cédé 49 % de son capital à une entreprise chinoise. L’on se demande, dans le milieu des affaires, si c’est la règle des 51% -49 % que le patron de l’entreprise avait appliquée. Pourtant cette société, de droit français, n’est pas obligée de suivre à la lettre les choix économiques du Gouvernement algérien.
Sinon comment expliquer que Nedjma, l’opérateur de téléphonie mobile eut cédé à hauteur de 92.1 % pour les Qataris, au moment où le pouvoir algérien réitère sa volonté de maintenir la règle des 49-51% dans chaque transaction économique.
Avec cette nouvelle donne, la plus kabyle des compagnies françaises ouvre la voie à un acteurs économiques des plus concurrents, à savoir les chinois qui promettent dores et déjà des tarifs compétitifs.
Rappelons que la compagnie aérienne Aigle Azur a été rachetée par la famille Idjerouidène en 2001. Le Président de la compagnie, Arezki Idjerouidène, est un homme d’affaire kabyle, originaire d’Iflissen Levhar, de nationalité franco-algérienne. Il est PDG de l’entreprise GoFast, une entreprise créée en 1983, spécialisée dans le tourisme et le transport dont la compagnie Aigle Azur est l’une de ses filiales.
Tamurt