Avant de déclencher une intervention militaire, a-t-il souligné, « il faut d’abord trouver une solution politique entre l’Etat malien et l’Azawad. Il faut entamer des négociations sous les auspices de la communauté internationale ». « L’intervention militaire risque d’apporter plus de problèmes que de solutions dans la région. Elle peut faire beaucoup de victimes et provoquer des déplacements de population importants », estime M. Ag Achérif.
Bien avant l’émergence des « printemps arabes », il y eut tout en début des années 80 en Algérie, ce qu’on qualifie de « printemps berbère ». Alors que le mouvement de contestation réclamait la reconnaissance de son identité et Tamazight en tant que langue officielle, 32 ans plus tard, nous n’en sommes qu’à une mi-reconnaissance.