Fidèle à ses habitudes, le pouvoir favorise légalement le blocage

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On a crié sur tous les toits que la nouvelle loi électorale a été concoctée dans le but d’éviter tout blocage des assemblées élues et pourtant l’ambiguïté pour l’élection du maire et de son exécutif demeure.
L’article 80 de la nouvelle loi électorale stipule que dans les quinze jours qui suivent la proclamation des résultats des élections, l’assemblée populaire communale comme celle de wilaya élit son président parmi ses membres pour le mandat électoral. Le candidat à
cette élection est présenté sur la liste ayant obtenu la majorité absolue des sièges.
Si aucune liste n’a obtenu la majorité absolue des sièges, les listes ayant obtenu 35 % au moins des sièges peuvent présenter un candidat.
Si aucune liste n’a obtenu 35% au moins des sièges, toutes les listes peuvent présenter un candidat.
L’élection a lieu à bulletin secret. Est déclaré président le candidat ayant obtenu la majorité absolue des voix. Si aucun des candidats classés premier et deuxième n’a obtenu la majorité absolue des voix, un deuxième tour est organisé dans les quarante-huit heures qui suivent et est déclaré élu le candidat ayant obtenu la majorité des voix. En cas d’égalité des voix, est déclaré élu le candidat le plus jeune.

Tout cela est théorique mais aujourd’hui nous savons que dans plusieurs localités, on retrouve une seule liste qui a obtenu 35% des sièges et que dans le cas où les membres élus des autres listes s’opposent à l’élection du candidat de
cette dernière au poste de président, il y aura un début de blocage.
Que se passera-t-il ? Forcément, il y aura des tractations pour d’éventuelles alliances pour faire élire un candidat d’une autre liste qui aurait conclu un pacte avec ses pairs, chose qui a débuté dès la proclamation des résultats par les bureaux de vote.
Où est donc la nouveauté dans cette nouvelle loi si ce n’est l’augmentation du nombre de sièges à pourvoir par commune ?
Toutefois, selon les informations que nous avons pu recueillir, les élus ont commencé les
tractations et des alliances contre-nature sont entrain de se tisser à travers toutes les communes de la Kabylie.

Les assemblées de wilaya et des communes des villes de Tizi-Ouzou et Bougie verront le FFS et le FLN s’unir pour le pire de même pour les autres communes où l’alliance regroupera le RCD et le FFS qui se disent démocrates avec
le RND et autres partis supplétifs. Nos élus kabyles sont prêts à monnayer leurs principes quitte à marcher sur les corps de leurs parents et proches pour arriver à leur fin.

Amaynut.info

2 Commentaires

  1. du moment qu ils ont participes, je dirais pas election plutot au masacre de leurs peuple .car dans toute cette histoire chaqu un d entre eux a bien us sont role et le chef de cette troupe de teatre n est autre que l etat, etre d acorp ou pas ! leur sera dicter. ces gens la pense argent et ont cchoisis leur camp depuis bien les debuts.le pil ou face sera imposer par sidhum

  2. Un collègue de travail (ingénieur !) s’est porté candidat à ces « élections  » communale. La raison ? L’objectif ? Non…ce n’est ni par conviction ni par altruisme mais tout simplement pour  » un salaire conséquent et sans grands efforts » ! L’Algérie du nain Boutef est un mangeoire pour tous les prédateurs fainéants !

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