A cause d'un conflit sur l’installation de l’exécutif communal : La brigade de la gendarmerie de Makouda saccagée et le portail du siège de la mairie soudé

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TIZI-OUZOU (Tamurt) – Un climat de guerre règne à Makouda, 20 km au nord de Tizi-Ouzou. Les dernières élections locales de 29 novembre dernier ont débouché sur des conflits, voire des affrontements entre population au niveau de certaines localités.

A Makouda, ce qui était redouté arriva. Des citoyens se sont affrontés. Mécontents de la manière avec laquelle le maire sera installé, des jeunes en furie ont saccagé la brigade de la gendarmerie sise non loin de chef-lieu communal.

Cette structure sécuritaire, récemment construite a été réduite en ruines en quelques heures seulement par les manifestants. Ils ont déversé leur colère sur cette brigade détruite déjà lors des évènements tragiques qu’avait connu la Kabylie en 2001. Le même sort a été réservé pour rappel à la brigade de la localité voisine, Mizrana, le mois d’octobre dernier.

D’autres manifestants n’ont pas hésité à souder la porte principale de la mairie de Makouda. Un geste hautement symbolique.

Les représentants des collectivités locales sont détestés par la population Kabyle. L’accès est interdit à tous les fonctionnaires. La mairie est inaccessible. La colère des citoyens ne cesse de prendre de l’ampleur. Les habitants de la région craignent sérieusement le pire. Selon une source locale, quelques villageois sont même arrivés à l’affrontement.

Chaque groupe essaye par tous les moyens d’installer sa tête de liste à la tête de la mairie.
Les habitants hameaux Attouche veulent placer leur candidat indépendant, tandis que ceux du chef-lieu veulent le candidat RCD quia obtenu uen majoriét relative.
Des blessés sont à dénombrer. L’un d’eux, gravement poignardé, a été transféré vers le CHU de la ville de Tizi Wezu.

Là où les autorités françaises et autres envahisseurs ont échoué, à savoir diviser la Kabylie, le pouvoir dirigé par le clan de Oujda a réussi à le faire.

Notons que la situation demeure toujours tendue au niveau des autres localités de la Kabylie à cause des dernières élections locales. Des élections qui n’ont apporté que plus de problème et qui ont empiré la situation en Kabylie. Quant au développement que chantaient les candidats, il n’est plus évoqué. Les partis politiques se bagarrent pour des…..chaises !

Izem Irath

7 Commentaires

  1. ee 3eqelen anegh, ee weten anegh , ee ufan-d ighisi ye zdegh-n tafeka nnegh seg zik , ta seffit, le soff aken i-s ee sawlen irumyen, i kabaren iy ee qedcen , ghur -nnegh ee seqdacen ta seffit agi , e cfigh deg 1989, yiwen u « deputé » n yiwen ukabar ye sawed zdat n t’egwnitt am tagi deg makouda ger waraw n ta ddert , ad ye siwel s veru n t’weliyin ye dda-n ar seff nniden .
    amer the lla asagi une autorité , anavad , negh un pouvoir legislatif, ilaq ad y’aboli ta seffit agi , ayen d racisme ‘ t ta tcazarit’ .

  2. azul,un jeune kabyle est condanné dans la ville de BECHAR a 1 an de prison ferme et 200 000 dn pour avoir changer de religion selon le journal le temps d algerie ,,et mr HOLLAND va cautionner ça du 19 au 20 decembre 2012 juste avant la fin du monde prevu le 20 decembre 2012 a minuit. vivement un etat kabyle laique

  3. et Mr Izem parle de peuple et de nation kabyles
    des tribus mr rien que des tribus
    d ailleurs l’appellation kabyles que vous revendiquez si fort veut tout simplement dire tribus

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