Poursuivi en justice par l’association religieuse d’Aghribs : L’ex-sénateur du RCD convoqué par le tribunal d'Azazga

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Mosquée d'Aghribs
Mosquée d'Aghribs

TIZI-OUZOU (Tamurt) – L’affaire de la mosquée Sidi Djaffer d’Aghribs, un lieu cultuel situé au nord de Tizi-Ouzou, est, apparemment, loin de connaître son épilogue. Le tribunal d’Azazga vient d’exhumer de nouveau cette affaire, que tout le monde pensait close.

L’ex-sénateur du RCD de la wilaya de Tizi-Ouzou, Mohand Ikharben, c’est de lui dont il s’agit, est convoqué à se présenter devant le juge de la ville d’Azazga pour le 10 janvier prochain. Il est poursuivi en justice par certains membres de l’association religieuse d’Aghribs. On lui reproche d’être l’instigateur de la non-réalisation de la nouvelle mosquée d’Aghribs qui devait être construite par une poignée de salafistes, et ce contre la volonté de comité de village et des villageois d’Aghribs.

Les faits de cette affaire qui a fait couler beaucoup d’encre remontent, pour rappel, à l’année 2010. La décision unilatérale d’ériger une autre mosquée à Aghrib, village natale de l’ex-leader du RCD, Saïd-Sadi, avait provoqué l’ire des villageois qui n’avaient pas hésité à user de la force pour empêcher le projet. « Les raison de cette destruction, d’après le comité de village, est qu’une mosquée existe au village depuis la nuit des temps. La réalisation d’une autre mosquée était inutile, surtout que les initiateurs sont des extrémistes religieux qui pratiquent un Islam aux antipodes de celui pratiqué par nos aïeux ».

Construire une nouvelle mosquée au village d’Aghribs, les citoyens du village y sont opposés car la mosquée du village avait déjà connue des travaux de réhabilitation.

Il est utile de signaler que Mohamed Ikharbèn n’est pas la seule personne a être convoqué par le juge. D’autres élus locaux du RCD, des membres de comité de village d’Aghribs font également l’objet de poursuite judicaire. Notons que le pouvoir centrale d’Alger, en instrumentalisant sa presse, avait soutenu les salafistes. Par contre, c’est la volonté de village qui a triomphé.

Izem Irath

3 Commentaires

  1. Azul

    Le comité de village, tajmaâth, prime sur toute autre chose dans la gestion des affaires du village. Concernant cette convocation, datant, rappelons -le, d’avant les nouvelles « élections » sénatoriales, elle bafoue en plein jour l’immunité de ce membre du « parlement » algérien.

    Partant du fait que nous avons à faire à un Etat hors-la-loi, tout dépendra du rapport de force qui sera engagé entre les citoyens et les officines mafieuses locales (justice algérienne) qui représentent le pouvoir illégitime.

  2. Azul IMAZIGHEN,
    Bravo, nous devrions nous opposer à la construction des mosquées, des imams, des professeurs d’arabe, car pour arabiser et islamiser notre peuple Amazigh LIBRE, LAÏC, l’état araboislamisterroriste met le paquet.
    Mais pour TAMAZIGHT oulechhhhhhhhhh.
    Seul un ÉTAT Amazigh de Kabylie garantira notre avenir ou sinon nous deviendrons tous des syriens.

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