Malgré l'ostracisme, le MAK marchera à Tizi et Bougie pour exiger que Yennayer soit férié

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BOUGIE (Tamurt) – Le Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK) s’apprête à organiser, dès demain, samedi 12 janvier, date qui coïncide avec le premier jour de l’an amazigh, Yennayer 2963, deux marches conjointes à travers les deux principales villes de la Kabylie, à savoir Tizi-Ouzou et Béjaia.

Pour la dernière ville citée plus haut, à savoir Béjaia, la marche populaire s’ébranlera à 10h de l’ Université Aâmriou vers le siège de la Wilaya.
Au même moment, la capitale du Djurdjura, vivra au rythme d’une action similaire. Cette dernière a pour itinéraire le campus Hasnaoua de l’Université Mouloud Mammeri vers l’ancienne mairie (actuel Musée) situé au centre ville. Les responsables du MAK qui s’affairent à opérer les derniers réglages pour bien réussir cette double démonstration à laquelle ils ont assigné plusieurs objectifs aussi important les uns que les autres. Outre l’exigence de proclamer Yennayer, placé cette année en hommage à Bessaoud Mohand Arav, comme journée fériée, les deux marches sont une occasion pour réitérer d’autres revendications comme celle liée à l’instauration d’une « école kabyle moderne et progressiste », pour une « Kabylie libre, laïque et sociale » et aussi en guise de « soutien aux frères Touaregs de l’Azawad ».

Le jour de l’an amazigh, contrairement au 1er jour du calendrier grégorien et celui du calendrier musulman, fait l’objet d’un ostracisme sans pareil de la part du pouvoir algérien qui refuse de reconnaître cette journée et de la décréter comme journée fériée bien que sa portée historique s’enracine dans l’histoire la plus reculée de l’amazighité.
Sa célébration, et surtout sa transformation en une journée de protestation et de revendication, prend toute sa signification, environnementale, le cycle des saisons (depuis les temps immémoriaux le calendrier amazigh d’essence agraire, continue à être utilisé en Afrique du nord comme une référence dans l’accomplissement des travaux agricoles), et toute sa dimension identitaire, anthropologique et historique.

Yennayer est le jour où, en 950 ans avant Jésus Christ, le roi Amazigh Sheshonk (Cacneq) vaincu le Pharaon Ramsès III et régna sur la dynastie d’Egypte. Yennayer, c’est aussi le jour qui marque la séparation entre deux cycles solaires: les solstices et les équinoxes.

La Rédaction

6 Commentaires

  1. Entre proclamer et exiger, il y a une énorme différence. Sinon, y en a marre du réflexe de Pavlov qui consister a exiger, demander, quémander. Le peuple kabyle est indépendant, qu’il fasse ce qu’il veut. Les chaines sont dans vos cerveaux!

    Le GPK et le MAK doivent proclamer Yennayer journée fériée! C’est aussi simple.

    Vive la Kabylie indépendante!

    P.S. Tous les peuples amazighs avancent, mais le peuple kabyle tourne en rond car dans chacune de nos organisations il y a plus de traîtres que de gens honnêtes!

  2. azul

    YENNAYER doit etre une journée ferié . Cette journée est tres importante pour chaque enfant ayant moins d’un an. Tout enant né apres yennayer de l’an passé cette année ses parents vont proceder a la premiere coupe d’une meche de ses cheveux et qui se termine par un repas festif de la famille.

    Nous devons aussi rehabiliter le nom de V’GAYET ;il est passé de bougie « sous coloniasation francaise » à bejaia « sous domination et coloniasation algerienne ». ça nous fait mal de porter cette denomination coloniale et surtout ça nous fait trés mal d’entendre un kabyle nous dire bejaia ou bougie au lieu de V’GAYET .La kabylie doit imposer que bejaia deviennent V’GAYET.

    • Azul a mmi-s n tmurt.

      Commence d’abord par toi même et invite chaque un des notre a chaque fois il le fais devant toi. Souviens toi du terme : « nekni s waaraven » répandu par les afgents de Nasser dans les années 50/60. Nous avo,ns réussi a l’elliminer dans la bouche de la grande partie des nôtres.

  3. ça ne sert à rien de revendiquer,marcher,pleurer,exiger
    il faudrait illuminer tous les villages,toutes les villes,faire de la musique sur toutes les places publiques(avec des musiciens professionnels ou amateurs),faire à manger et partager en public,avec les parents, les voisins,les proches,en offrir aux voyageurs,décréter ce jour férié en fermant les commerces et ne pas se présenter à son travail pour les fonctionnaires(quitte à perdre une journée de salaire),illuminer le ciel avec des feux d’artifice à minui pile (imaginez le spectacle tous les villages tirant un feu d’artifice en meme temps),retraite aux flambeaux,carnaval pour les enfants,joie,rires,chansons;tout celà fimé et transmis sur you tube,facebook etc…..
    car si vous attendez qu’on vous octroie ce droit ,vous risquez d’attendre longtemps
    voilà quelques idées personnelles,pacifiques,non violentes et certainement plus porteuses que des exigences ou des marches
    il suffit de prendre son destin en main

  4. {{pouvoir algérien qui refuse de reconnaître cette journée et de la décréter comme journée fériée bien que sa portée historique s’enracine dans l’histoire la plus reculée de l’amazighité.}}

    Chaque pays musulman démontre que l’Islam n’a de paix que si tu suis l’Islam aveuglément, et que tu ne t’opposes pas aux Abu Bakr, Othman , Okba et autres despotes de cette génération ! les divers problèmes (politique, culturel, identitaire…) au quel nous sommes affronter d’aujourd’hui encor, ne sont qu’une continuation des problèmes du passé. C’est-à-dire tout a commencé avec la genèse de l’Islam. (Fondement) cette genèse nous apprend Que le fondateur de l’Islam et mort empoisonner par une femme, tous ces fils sont mort, sa maison a été divisée par le guerre et la haine sans oublier le sort réserver aux califes.(Assassinas) Aujourd’hui, nous découvrons aussi la cruauté, le désespoir, par le despotisme longtemps caché sous le couvert de l’Islam qui se barricade dans son intolérance religieux. Il et donc inutile et même impossible de pratiquer l’Islam tout en affirmant être fière de sa Kabylité. dans l’islam il n ‘y rien de personnel. car il s’agit de loi et non de foi, il s’agit de coutume, de tradition , de culture, en un seul mot : d’un mode de vie au quel une personne devrait, devra se plier. La disparition des prenons Berbères et un long métrage pour les sourds muets.

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