CULTURE (Tamurt) - La treizième édition de ce que le pouvoir appelle le festival du film Amazigh a été clôturée hier soir au théâtre régional de la ville de Tizi Wezzu. Le prix de l’olivier d’or a été remis à un film muet dit de fiction de 12 minutes seulement, c’est-à-dire sans aucune parole lorsqu’il s’agit d’un festival du film Amazigh, et qui n’a ni queue ni tête.
TAMAZGHA (Tamurt) - Des militants de la première heure pour la reconnaissance officielle de la langue amazighe dans la constitution algérienne, dont Hacène Hireche,...
KABYLIE (Tamurt) - Le régime central d’Alger réserve toujours une gestion spécifique à la région de la Kabylie. C’est une réalité qui n’est plus à démontrer. En plus du domaine culturel qu’il gère avec un système d’arabisation effréné, le domaine économique n’échappe pas à la politique d’hypocrisie généralisée du régime du DRS qui gère la Kabylie avec une main de fer.
Ce dernier a voulu, par cet acte de désespoir, dénoncer le parti pris de l’Etat, par le biais de sa police, qui n’aurait réservé aucune suite à la plainte qu’il avait déposée, deux semaines auparavant, contre un autre citoyen qui l’avait poignardé.
El Mouggar (ex. Aletti) d’Alger, dont le nom même est une arabisation-
déformation du mot amazigh Amougger qui veut dire rencontre, aurait pu être, comme son
nom l’indique, un lieu de rencontre pluri-culturel.
Au lieu de cela, si les murs parlaient, ses murs nous révéleront tous les dénigrements dont
furent l’objet certains intellectuels algériens dont Moufdi Zakaria, auteur de Kassaman ou Mohamed Dib, auteur de La grande maison.
CULTURE (Tamurt) - Mais quelles sont ces 10 minutes censurées ? Il s’agit d’une séquence qui évoque le colonel Amirouche ! La censure a été dénoncée par Hocine Aknouche lui-même lors de la prise de parole. Une dénonciation publique qui n’a pas été du goût des organisateurs du festival qui ont essayé de nier les faits !