Les responsables administratifs locaux poussent parfois les citoyens à réagir négativement. Pour un simple document administratif, le citoyen doit attendre toute une journée, et une fois devant le guichet, on l’envoi tout simplement balader. Celui qui n’a pas de piston au de connaissance au niveau de n’importe quelle structures d’administration doit prendre son mal en patience. Dans les mairies, des sièges de daïras, …parfois, des bagarres et des rixes qui éclatent entre citoyens et administrateurs. Hier après-midi, un citoyen de la ville de Tizi-Ouzou a qui le chef de daïra a pris plus de six mois sans lui signer son passeport a demandé de voir ce commet d’état. Après une langue attente ce chef de daïra l’a reçu quand dans son bureau. Le jeune lui a demandé les raisons de retard de la livraison de son passeport. Le premier responsable de la daïra de Tizi-Ouzou n’a pas trouvé quoi dire que de snober le jeune et de l’inviter à quitter les lieux. Un mépris que le pauvre jeune n’a pas pu à se retenir, selon son ami. Il a pris la chaise sur laquelle était assis et s’est lancé droit sur le chef de daïra. « Mon ami a décidé de le tuer, heureusement que le chef de daïra n’a pas reposté et s’est contenté de pleurnicher et demander des excuses à son agresseur », ajouta notre interlocuteur.
Il fallait l’intervention de toute une équipe de policier spécialisée dans les prises d’otage pour libérer le chef de daïra des mains de jeune demandeur de passeport qui attend ce fameux document depuis plus de six mois. L’agresseur est jeté directement dans une cellule. Le pauvre risque gros.
Cet anecdote reflète à elle seule dans quel état se trouve l’administration. Des altercations verbales et parfois des rixes dans les administrations et les hôpitaux, faute d’une prise en charge réelle des besoins des citoyens.
Fraoudja Aït Massal
