Son limogeage du DRS a défrayé la chronique – Le colonel Fawzi impliqué dans des affaires de corruption

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Depuis l’annonce de son limogeage du poste de responsable du Centre de Communication et de Diffusion, relevant du département du renseignement et de la sécurité, le colonel Fawzi est dans le collimateur du site d’information Algérie patriotique et du journal El Watan qui continuent de révéler ses implications directes ou indirectes dans des affaires de corruption qui éclaboussent la presse, un milieu favorable à toutes les pratiques juteuses illicites en l’absence d’un cadre juridique pouvant réglementer ce secteur.

Le désormais ancien chargé de la presse et des médias au sein du DRS est cité comme un personnage qui  » fait et défait le paysage médiatique au gré des conjonctures politiques ». « Usant de son immense influence au sein des cercles décisionnels, il a aidé à la création de nombreux titres de presse écrite dirigés par des «amis», pendant que des demandes de lancement de journaux introduites par des journalistes connus pour leur autonomie par rapport au pouvoir sont illégalement rejetée », écrit ‘El Watan dans son édition du 24 juillet.

Le même quotidien , conforté, sans nul doute, par son indépendance publicitaire, a révélé d’autres affaires graves où il est impliqué le colonel Fawzi qui gérait l’ANEP, l’agence nationale d’édition et de publicité, comme une propriété privée.  » Alors que les titres de la presse privée jugés trop indépendants sont carrément privés de la publicité publique au point d’en asphyxier certains, d’autres titres au très faible tirage sont grassement arrosés par l’argent du contribuable. Dans les milieux de la presse, le colonel Fawzi est désigné comme l’homme qui assurait cette rente publicitaire à des «amis» patrons de journaux. Mais pas que lui. Le frère cadet du président de la République, Saïd, est donné pour être aussi comme un des sponsors de nombreux journaux fondés ces dernières années et qu’il arrose allègrement de la manne publicitaire », lit-on dans le même quotidien qui impute l’entière responsabilité de cette situation à l’instruction d’Ahmed Ouyahia qui a monopolisé le marché de la publicité institutionnelle chez l’ANEP.

La mauvaise gestion de la campagne médiatique durant l’hospitalisation de Bouteflika en France est parmi les griefs qui ont coûté le limogeage de cet officier supérieur du DRS, ami intime de Hichem Aboud avec qui il a lancé deux journaux en lui assurant plusieurs pages quotidiennes de publicités institutionnelles comme les trois quotidiens du député de RND Miloud Chorfi, qui bénéficient d’importants espaces publicitaires de l’ANEP alors qu’ils n’écoulent même pas 500 exemplaires de leurs tirages par jour. Des affaires qui ne sont cependant, dénoncées que par un seul journal en Algérie alors que des quotidiens indépendants, il y en a des dizaines qui ont tout de même dénoncé l’affaire Khalifa et Sonatrach.

Dans son édition du Week-end, El Watan est allé jusqu’à faire parler un haut responsable de l’ANP qui évoque une enquête diligentée par les services du DRS, et dont les résultats pourront incriminer d’autres agents des services secrets algériens, des patrons de journaux et même des journalistes.
Farid Derdar

2 Commentaires

  1. Franchement, en quoi les affaires fawzi ou fewzette peuvent-elles nous interesser – C’est du monde des vivanants ! – Nous autres, on est mort, on n’existe pas ! Depuis la Syrie, en passant par la Palestine, l’Egypte, la Lybie et la Tunisie et au dela… les peuples, ne disent rien et font beaucoup. Il y a moins de Lybiens au total que de Kabyles, et a l’interieur de ce miniscule groupe, on se tient debout, on scie la pipe de gaz et on ne bouge pas – en Kabylie, on se pleint qu’une barbichette nous insulte…

    • y a pas que se fawzit c tout les responsable Anngerienne .en te cas concentré nous sur notre autonomie.c le plus urgent et sérieux comme projet.

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