Pour une 2ème République

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COMMUNIQUE (Tamurt) – A l’heure où les algériennes et les algériens se débattent dans la mal–vie généralisée, et des lendemains incertains, voilà que l’engagement de réforme constitutionnelle imposée lors du soulèvement populaire de janvier 2011 commence à prendre forme, sauf si le bégaiement actuel persiste à cause du flou maintenu « sur la santé du Président » par les dépositaires du pouvoir rompus aux pratiques de l’ombre (signe d’une instabilité politique chaotique, voir congénitale), sans que le peuple, encore une énième fois, ne soit au courant du contenu du projet et de ceux qui l’ont ou vont la rédiger, ne sache quand, comment et qui l’approuvera en fin d’élaboration. C’est à croire que c‘est une fatalité.

Le projet, comme le stipule l’article 174 de l’actuelle constitution, est supposé être le fait du Président de la République. C’est dans ce cadre, que Mr Bouteflika ( ?) veut réviser la constitution non pas à des fins démocratiques et républicaine mais pour asseoir la dictature et pérenniser le système politique instauré au lendemain de l’indépendance avec une coloration dite démocratique.
Il n’est pas exclu que dans le manque de visibilité certains articles seront reconduit en l’état du fait qu’il ne peut en être autrement au vue du pouvoir, des affidés du clan présidentielle et des thuriféraires locaux.
Quant aux autres articles de la constitution, aussi important les uns que les autres pour la société, il n’en a cure. L’Algérie n’est pas à une contradiction prés. D’ailleurs, une question se pose; Est-ce que le projet de la future constitution conçu sur orientations venues d’en haut, pour ne pas dire d’un diadoque et de ses attenants, n’est pas déjà prêt ? D’ailleurs, l’annonce de cette révision n’est pas sans nous rappeler la perversion d’un système, toujours engoncé dans ses méthodes, qui datent depuis sa prise de pouvoir par la force en 1962 et l’urne obscure des salons feutrés du sérail.

L’Algérie, où règne la déliquescence, la domination des uns et des autres ainsi qu’une bourgeoisie compradore dans les villes et de la classe des despotes locaux et mauvais hobereaux dans les campagnes, est toujours immergée dans les méfaits dévastateurs de ses gouvernants frappés d’autisme et de cécité. Ses enfants doivent même réapprendre le sourire, le goût du travail, la joie de vivre et du vivre ensemble dans la société plurielle et diversifiée sans prédominance aucune.

L’Algérie, en tant que peuple, en tant que nation et en tant qu’Etat, a davantage besoin d’une bonne gouvernance et surtout de liberté qui lui a été confisqué au lendemain de la fin du colonialisme Français, que de tuteurage ou d’une pensée scolastique. Elle n’a que faire d’une pseudo nouvelle constitution, alors qu’aucune des précédentes, à commencer par celle de 1963 rédigée et adoptée dans une salle de cinéma jusqu’à la dernière en date « 2008», n’a été appliquée. Une nouvelle loi fondamentale non éclairée n’est qu’un subterfuge, à moins qu’il ne s’agisse d’une fuite en avant des cercles décisionnels. D’ailleurs, aucun des errements politique, que nous avons connus et qui perdurent, n’a été corrigé, que ce soit au niveau des référents sociaux, économiques, démocratiques, identitaires, religieux, linguistique et culturel qu’au niveau du projet de société mis en exergue

La pluralité politique est factice, l’unanimisme de façade. L’alliance gouvernementale, ses affidés et ses attenants qui se partagent les rôles, jubilent; certains « Démocrates » approuvent avant l’heure. Ils appellent même à un 4ème mandat. Le champ politique, verrouillé, exclut la médiatisation des points de vue de l’opposition, Républicaine et Démocratique, incapable de s’unir face à ces gravilleurs qui exhérèdent le peuple et dilapident les biens.

Plus de 50 ans après son indépendance, l’Algérie traverse aujourd’hui un péril menaçant sur tous les plans « économique, social, absence de gouvernance, instabilité politique et chronique, voir congé nitale ». Tel est le résultat d’une gestion chaotique et monolithique. Les lois scélérates et iniques, les violations constantes de l’actuelle imparfaite constitution, des libertés individuelles et collectives, le non respect de la déclaration universelle des droits de l’homme ainsi que des pactes et des conventions internationales et africaines sont des pratiques quotidiennes d’un système nourri de démagogie, de fuites en avant et de faux espoirs.

Ceci nous emmène à nous interroger sur les à dire des pays dits développés lorsqu’ils considèrent que les ex colonisés sont frappés de mimétisme à tel point qu’ils sont incapables de s’entendre sur un minimum et qu’ils ne tiennent pas compte des conditions concrètes d’existence.

L’Algérie, sera-t-elle certaine que la révision constitutionnelle projetée avant le prochain mandat présidentiel prévu en 2014, sauf cas exceptionnel la renvoyant aux cadres grecs, se fera sans calcul de reconduction du système politique actuel ou reverra – t– elle uniquement une forme de toilettage de façade de l’actuelle constitution qui sera < officiellement> approuvée à plus de 95% de voix et ce quelque soit le mode du scrutin, quitte à violer pour la énième fois l’actuelle constitution. Certaines dérives dangereuses doivent être extirpées car elles font le lit d’une plus grave destruction de la cohésion et de la cohérence nationale.
Aussi, pour plus de clarté et d’adhérence, la loi fondamentale révisée le 15.11.2008 doit subir une révision réaliste dans une partie qui touche directement la société.

Préambule dans ses deux versions

Paragraphe 4

– Le 1er Novembre 1954 aura été un des sommets de son destin. Aboutissement d’une longue résistance aux agressions menées contre sa culture, ses valeurs et les composantes fondamentales de son identité que sont l’Islam, l’Arabité et l’Amazighité, le 1er Novembre aura solidement ancré les luttes présentes dans le passé glorieux de la Nation:

Paragraphe 12 qui se contredit dans ses deux versions, arabe et française.

– l’Algérie, terre d’Islam, partie intégrante du Grand Maghreb arabe, et pays arabe, méditerranéen et africain, s’honore du rayonnement de sa Révolution du 1er Novembre et du respect que le pays a su acquérir et conserver en raison de son engagement pour toutes les causes justes dans le monde…

إن الجــزائر ، أرض الإسلام ، و جزء لا يتجـــزأ من المغرب العربي الكبير ، و أرض عربية ، و بلاد متوسطية و أفريقية تعتز بإشعاع ثورتها ، ثورة أول نوفمبر ، و يشرفها الاحترام الذي أحرزته ، و عرفت كيف تحافظ عليه بالتزامها إزاء كل القضايا العادلة في العالم
.
Ces deux paragraphes sont à reformuler comme suit:

– Le premier Novembre 1954 aura été un des sommets de son destin et aura solidement ancré les luttes présentent dans un passé, lointain, de résistances à toutes les agressions, occupations, les pénétrations, les invasions, les invasions, les conquêtes et les colonisations de toutes natures.

– l’Algérie est une nation qui n’appartient qu’à ses enfants. Partageant un passé commun avec les peuples du sous continent nord africain et du bassin méditerranéen, elle s’engage à œuvrer pour une unité politique de cette contrée. Elle s’honore du rayonnement de sa révolution du 1er Novembre 54 et du respect que le pays a su acquérir et conserver en raison de son engagement pour toutes les causes justes dans le monde.

الجزائر هي وطن لأبنائها و تتقاسم ماضي مع شعوب شمال إفريقيا و البحر الأبيض المتوسط و هي تسعى لإرساء سياسة موحدة للتعامل مع هده الشعوب . تعتز بإشعاع ثورتها، ثورة أول نوفمبر54 و يشرفها الاحترام الذي أحرزته، و عرفت كيف تحافظ عليه بالتزامها إزاء كل القضايا العادلة في العالم.

Paragraphe 12 :

L’Algérie, terre d’islam, partie intégrante du grand Maghreb, pays arabe, méditerranéen et Africain, s’honore du rayonnement de sa révolution du 1er novembre et du respect que le pays a su acquérir et conserver en raison de son engagement pour toutes les causes justes dans le monde. La liberté du peuple, ses sacrifices, son sens des responsabilités, son attachement ancestral à la liberté et à la justice sociale sont les meilleurs garants du respect des principes de cette constitution qu’il adopte et transmet aux générations futures dignes héritiers des pionniers et des bâtisseurs d’une société libre.

Cette phrase du 12ième paragraphe est à réécrire comme suite:
L’Algérie façonnée par l’histoire millénaire, peuplée majoritairement de musulmans, terre africaine, pays nord africain et méditerranéen s’honore du rayonnement de sa révolution du 1er novembre et du respect qu’elle a su conserver en raison de son engagement pour toutes les causes justes dans le monde.

La reformulation de ces deux paragraphes s’explique par le fait que, géographiquement, l’Algérie est d’abord une terre africaine et ensuite méditerranéenne. La situer ailleurs pour des raisons politiciennes et sous prétexte de sa religion véhiculée par la langue arabe, c’est faire preuve d’indigence intellectuelle, de démagogie, d’immobilisme politique et d’ignorance religieuse car Dieu a dit dans la Sourate 49-« les appartements »-, verset 13  » Le créateur de tous les humains est unique, il les a réparti sur le globe terrestre et en a diversifié, infiniment, langues et couleurs. Il en a fait des tribus et des nations pour se connaître entre elles. Il dit – (humains !, nous vous créâmes d’un male et d’une femelle pour vous répartir ensuite en nations et en tribus) – et dans la Sourate 7, »les himbes « , versets n° 35 et 36,- Dieu dit- 0h enfants d’Adam, si jamais vous viennent des messagers, d’entre vous, qui vous racontent mes signes, alors qui conque se comportera en piété et se reformera sur eux, nulle crainte et point ne seront affligés ; quant à ceux qui traitent de mensonge nos signes et qui s’enflent d’orgueil à l’encontre, ce sont les compagnons du feu où ils demeureront éternellement.

Article 1 : l’Algérie est une république démocratique et populaire. Elle est une et indivisible

– Cet article est à reformuler ainsi :

l’Algérie est une république démocratique et populaire. Elle est une et indivisible dans sa diversité, sa pluralité et ses différences.

Article 2 : L’Islam est la religion de l’état:

– Considérant sa non appropriation individuelle, collective, étatique et son caractère universel, cet article doit être supprimé ou réécrit ainsi :

– l’Algérie majoritairement de confession musulmane s’engage à respecter la déclaration universelle des droits de l’homme. L’Etat protège l’islam et interdit, à tous les niveaux, son utilisation à des fins politiques.

Cette réécriture est conforme à l’universalité de l’Islam et au coran qui dit dans la sourate n° 34 Saba, verset 28 (l’Islam est la religion de la totalité du genre humain), Dieu nous l’annonce en disant- nous t’avons envoyé « Mohamed » à la totalité du genre humain uniquement pour annoncer la bonne nouvelle et avertir et nous ne t’avons envoyé que comme annonciateur et avertisseur pour la totalité des gens. Mais la plupart des gens ne savent pas.

Articles 3 – l’Arabe est la langue nationale et officielle

Articles 3 bis – (Loi n° 02- 03 du 10 Avril 2002) Tamazight est également (?) langue nationale.

Ces deux paragraphes doivent être réécrits, en un seul, comme suit:

– Les langues Arabe et Tamazight ont des statuts similaires. Elles sont concomitamment nationales et officielles sans prédominance aucune. L’Etat œuvre à leurs promotions et à leurs développement dans tout le territoire national.

Cette réécriture s’explique, historiquement, sociologiquement et géographiquement, par l’histoire de l’Algérie millénaires et par ce qu’a dit Dieu au sujet de la diversité – sourate 30  » les Byzantins  » – verset n° 22 (et elle est de ses signes, la création des cieux, de la terre et la variété de vos langues et de vos teints. Voilà bien là, des signes, vraiment, pour ceux qui savent)


Article 3 bis ajouté
: l’enseignement doit être dispensé en langue anglaise; transitoirement en langues Française et anglaise.

Article 8 : le peuple se donne des institutions ayant pour finalité :

Paragraphe 3 : la sauvegarde et la consolidation de l’identité et de l’unité nationale.

Paragraphe 4 : La protection des libertés fondamentales du citoyen et l’épanouissement social et culturel de la nation.

Ces deux paragraphes doivent être réécrits ainsi:

– la sauvegarde et la consolidation de l’identité plurielle, diversifiée, de l’indivisibilité et de l’unité nationale sans prédominance aucune sur tout les plans.

– la protection des libertés fondamentales des citoyennes, des citoyens et l’épanouissement socialet culturaux de la nation.

Article 9 : Les institutions s’interdisent:

Paragraphe 3 : les pratiques contraires à la morale islamique et aux valeurs de la Révolution de Novembre.

Ce paragraphe doit être réécrit, avec un rajout, ainsi :

– Les pratiques contraires à la morale ancestrale, musulmanes, aux mœurs et coutumes de la nation ainsi qu’aux valeurs de la Révolution du 1er Novembre 54 et de la plate forme de la Soummam.

Article 15 bis : ajouté

– L’Algérie ne s’oppose pas à l’émergence d’entités régionales aux plans économique, culturel, administratif, ou juridique. Ces entités doivent impérativement souscrire à l’unité irréversible de la nation sans prédominance aucune.

Article 25 bis : ajouté

– l’Armée Nationale Populaire se retire du champ politique sous toutes ses formes. Elle demeure la garante de la pérennité de la Nation, de sa cohésion, de sa cohérence, et de sa modernité.

Article 36 : La liberté de conscience et la liberté d’opinion sont inviolables

Cet article doit être complété par deux autres paragraphes :

– L’Etat garanti la liberté de l’exercice des cultes religieux dans le cadre de la loi qui fixe les mesures spécifiques à chacune d’elles;

– Aucune institution de l’Etat ne fera de loi qui touche au libre exercice d’une religion ou qui restreindra la liberté de la parole, de la presse et de conscience.

Ces compléments s’inspirent de l’article 11 de la déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen du 26-08-1789.

Article 36 bis ajouté

– L’Etat garanti la séparation des pouvoirs exécutifs, législatif, juridique et religieux.

– L’Etat garanti la liberté de la presse.

Article 42 : Le droit de créer des partis politiques est reconnu et garanti.

Paragraphe 3 – Les partis politiques ne peuvent recourir à la propagande partisane portant sur les éléments mentionnés à l’alinéa précédent.

Ce paragraphe doit être réécrit comme suit:

-Toute propagande directe ou indirecte portant sur les éléments mentionnés à l’alinéa précédent entrainera la suspension immédiate, du parti politique et des poursuites, judiciaires, pour non respect de la constitution seront entamées en parallèle.

Article 53 bis : ajouté

– L’enseignement privé est reconnu

Article 56
: Le droit syndical est reconnu à tous les citoyens

Cet article doit être complété et réécrit comme suit:

– La pluralité syndicale est garantie par l’état;

– Le droit syndical est reconnu à tous les citoyens (es)

Article 73 : Pour être éligible à la Présidence de la République le candidat doit :

1 – jouir uniquement de la nationalité algérienne d’origine,

2 – être de confession musulmane;

3 – Avoir (40 ans) révolu au jour de l’élection;

4 – jouir de la plénitude de ses droits civiques et politiques,

5 – attester de la nationalité algérienne du conjoint,

6 – justifier de la participation à la Révolution du 1er Novembre 1954 pour les candidats nés avant juillet 1942;

7 – justifier de la non- implication des parents du candidat né après juillet 1942 dans des actes hostiles à la révolution du 1er Novembre 1954;

8 – produire une déclaration publique du patrimoine mobilier et immobilier tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Algérie.

L’énoncé de l’article doit être réécrit ainsi :

Pour être éligible à la présidence de la république le (a) candidat (e) doit : Les paragraphes 2-6 et 7 sont à supprimer.

– Après plus de cinquante (50) ans d’indépendance et l’existence de faux moudjahidine, ces deux dispositions (6 et 7) n’ont plus leur raison d’être. Quant au paragraphe 2, il est en contradiction avec les articles 29- 31-et 36 de la constitution, à la déclaration universelle des droits de l’homme et à l’esprit coranique.

Les paragraphes 3-4 et 8 sont à réécrire ainsi:

– Avoir 40 ans révolu et ne pas dépasser 70 ans le jour de l’élection.

– jouir de la plénitude de ses droits civiques, politiques, et physiques,

– produire une déclaration publique du patrimoine mobilier, immobilier ou de toute autres bien et ressources, même du conjoint tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Algérie

Rajout d’un paragraphe :

– justifier publiquement de son mariage avec un (e )algérien (e) d’origine

Article 73 bis ajouté

– La bi nationalité du candidat ou (e), du conjoint et des personnes appelées à exercer de très Hautes charges de l’Etat est proscrite.

Article 74 : la durée du mandat présidentiel est de cinq (5) ans « loi n° 08-19 du 15.11.2008 »

Le président de la république est rééligible ‘’ ‘’ ‘’

Cet article doit été amendé comme suit :

La durée du mandat présidentiel qui ne saurait être une seule fois.


Article 84
:

1er paragraphe ; le Gouvernement présente annuellement à l’Assemblée Populaire Nationale, une déclaration de politique générale.

4ième paragraphe : Le chef du gouvernement peut demander à l’Assemblée Populaire Nationale un vote de confiance. Si la motion de confiance n’est pas votée, le chef du gouvernement présente la démission de son gouvernement. Dans ce cas, le président de la république peut avant l’acceptation de la démission, faire usage de l’article 129.

La 2ième phrase de ce paragraphe est à annuler du fait que la confiance demandée par le chef du gouvernement n’est pas accordée par les élus du peuple et faire application des articles 135-136-137. se référer à l’article 129 (dissolution de l’Assemblée Populaire Nationale après consultation), après rejet de la confiance demandée, par le chef du gouvernement, est une forme de pression sournoise (pour ne pas dire autre chose) exercée sur les élus du peuple pour qu’il n’y ait pas rejet de confiance.

Article 110 : Les poursuites ne peuvent être engagées contre un député ou un membre du Conseil de la nation, pour crime ou délit, que sur renonciation expresse de l’intéressé ou sur autorisation, selon le cas, de l’Assemblée Populaire Nationale ou du Conseil de la Nation, qui décide à la majorité de ses membres la levée de son immunité.

Cet Article doit être modifié comme suit:

En cas de crime ou de délit majeur et autres, des poursuites judiciaires préventives, contre un député ou un membre du Conseil de la Nation, seront prises, tout en informant le bureau de l’institution concernée. Après information, l’Assemblée Populaire Nationale ou le Conseil de la Nation, selon le cas, décidera à la majorité de ses membres à la levée de son immunité dans le respect et l’esprit de l’article 60, (nul n’est sensé ignorer ou être au dessus de la loi).

Article 111 : 2ième paragraphe : Il peut être demandé par le bureau saisi, la suspension des poursuites
et la mise en liberté du député ou du membre du Conseil de la nation : il sera alors procédé conformément aux dispositions de l’article 110 ci-dessus.

Ce paragraphe est à modifier comme suit :

Il peut être demandé par le bureau saisi, la mise-en liberté du député ou du membre du Conseil de la Nation, sans pour cela suspendre les investigations judiciaires.

Article 118 : Le parlement siège en deux sessions ordinaires par an, chacune d’une durée minimale de quatre (04) mois.

Ce paragraphe est à réécrire comme suit:

– Le parlement siège en trois sessions ordinaires par an, chacune d’une durée minimale de trois mois.

Article 138 : Le pouvoir judiciaire est indépendant. Il s’exerce dans le cadre de la loi.

Cet article est à réécrire comme suit:

– Le pouvoir judiciaire est indépendant du politique, du législatif, du religieux, du Militaire ou de tout autre entité.

– Il s’exerce dans le cadre de la loi et de son indépendance.

Articles 174,175,176 et 17
7 : Ces articles doivent être maintenus en l’état.

Article 178 : Toute révision constitutionnelle ne peut porter atteinte : « complétée par la loi n°08-19 19 du 15.11.2008

– 1 : au caractère républicain de l’Etat,

– 2 à l’ordre démocratique, basé sur le multipartisme

– 3 : à l’Islam, en tant que religion de l’Etat;

– 4 : à L’arabe; comme langue nationale et officielle;

– 5 : aux libertés fondamentales, aux droits de l’homme et du citoyen,

– 6 : à l’intégrité et à l’unité du territoire national,

– 7 : à l’emblème national et à l’hymne national en tant que symbole de la révolution et de la république.

Ces quatres paragraphes doivent être réécrits comme suit:

– 3 : à l’Islam, en tant que religion majoritaire des algériens (es);

– 4 : à l’arabe et à tamazight, comme langues nationales et officielles;

– 5 : aux libertés fondamentales, à la déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen.

– 7 à l’emblème national et à l’hymne national en tant que symbole de la Révolution

Rajout de trois paragraphes:

– A l’emblème national et à l’hymne national en tant que symbole de la révolution.

– Aux droits de l’enfant, de la femme et aux conventions, chartes et déclarations internationales et africaines

– Aux composantes du fondement de l’identité nationale qui sont l’arabité et l’amazighité sans prédominance aucune.

Certes la constitution actuelle, de par son imperfection, sa complexité et ses contradictions (exem ple: les deux versions du préambule, les arts 2, 18 etc..), nécessitera un toilettage profond et un important travail pédagogique, sans idée préconçue. Cette action ne peut être l’œuvre, d’un sérail,
d’un comité spécialisé, d’un gouvernement de l’heure, d’une APN aux ordres, d’un Parlement (APN et Sénat réunis) dévoyé ou d’une formation politique. Seule une participation des forces conjuguées de la nation pourra l’entreprendre.

Madjid AIT MOHAMED

– Membre Fondateur de la Ligue Algérienne pour la Défense des Droits de l’Homme « LADDH »

– Membre du Mouvement Culturel Berbère

– Anciens détenu politique « 1981 »

10 Commentaires

  1. L’arabo-islamicus ne pourra jamais confectionner une constitution d’essence démocratique parce que l’archaîque constitution négationniste des libertés humaines est inscrite dans ses gènes. Il faudrait par conséquent rejeter ,de ce territoire qui n’est pas arabe,cette greffe liberticide qui entrave toutes conceptions d’idées républicaines.

  2. Le déspotisme arabo-islamique est antinomique aux valeurs universelles de citoyennetés.Tant que l’éssence même d’une nation n’est pas encore définies en termes de réhabilitation de sa dimension ancestrale, point d’horizon d’une nouvelle république.Dans l’actuel des choses, notre « république » n’est que « démontable et portative » au pays des Muzz et de Bakhta.

  3. N.B: Pour en revenir a l’article proprement dit, a mon humble avis,l’auteur se fourvoie dans des considérations démagogiques qui n’ont plus de raisons d’y être du moment que dans l’ére où nous vivons, ces substrats ont montré leurs limites: Pour être un peu plus clair, je dirais que la notion de peuple n’éxiste pas éthniquement parlant, c’est plutôt d’une certaine façon un concept pour mieux asseoir l’héritage post colonial. Nous avons a faire a un ensemble de populations. Pour ce qui est de la notion d’Etat, le seul qui puisse éxister est celui de l’Etat/Nation, en d’autres termes, cela s’appele l’Etat providence qui ne fait qu’en réalité nourrir et gerer sa plébe.N’es-ce pas que Ferhat ABBAS dans son temps a dit: « L’Algérie en tant que patrie est un mythe. J’ai interrogé l’histoire,j’ai interrogé les morts et les vivants si la nation algerienne existe,personne ne m’en a répondu.L’écho d’une voix lointaine me répond que la nation algérienne n’éxiste pas. »

    • Il me semble n’avoir jamais dis que l’ Algérie existe en temps que nation du fait que ce qualificatif ne s’attache qu’à une communauté, hors ce n’est pas le cas aussi bien pour l’Algérie que pour d’autres pays, même les plus développés, qui forment un ensemble communautaires fixé sur un seul territoire. Ce qui fait que l’Algérie en tant que nation n’existe plus et elle ne peut l’être du fait de l’histoire. Ceux qui prétendent ou parlent de nation algérienne ne font que de la politique politicienne pour satisfaire leurs visions réductrices
      .
      Pour ce qui est du terme peuple, c’est une façon de désigner un ensemble de personnes habitant un même pays et qui se rattache à la dénomination de ce lieu.

      Quant aux justes dires du regretté Ferhat Abbas ,premier responsable de l’UDMA dont faisait partie mon regretté père, des grandes personnalités (Ho Chimin, Giap, DE-Gaule, etc…) lucides et éclairés, comme lui, le monde n’en fabrique pas tout les jours.

  4. Je n’ai pas pu lire tout l’article tant ce dernier tente d’expliquer Et de sauver l’algérie. Me concernant, l’algerie c’est du passé pour les Kabyles.

  5. premièrement, quand vous parlez de cette terre nommée « Algérie » (général français Schneider 1838) spécifiez les différentes cultures et les différents Peuples qui habitent a l’intérieur .
    pour cette histoire de II ou III république, elles n’intéressent pas les Kabyles et la Kabylie. nous avons assez donné pour rassembler les différentes fractions de ces peuples qui composent l’Algérie, nous avons toujours versé notre sang Naïvement pour et a cause d’un Nationalisme infecte et sans fruits.
    Aujourd’hui, la Kabylie et les Kabyles ont beaucoup évalué politiquement et intellectuellement pour constater qu’aucune élection ou constitution sont adéquat pour nous maintenir dans l’harmonie, la paix, la sérénité, Sauf allé vers son autodétermination.
    Merci.

  6. Tout ça c’est de blabla…une deuxième république?! y ‘en a t-il eu une première ? Allez….la seule première république pour nous les kabyles, c’est d’abord l’indépendance ! Pas avant ! L’arabo-islamisme n’est et ne sera jamais compatible avec une république malgré toutes vos sourates ! Arrêtez vos sornettes svp…sortons du giron mortel arabo-islamique avant qu’il ne soit trop tard car la kabylie subit ces dernières années un matraquage d’arabo-islamisation infernal et sans précédant. Toute l’élite Kabyle doit s’engager fermement et sans réserve pour le sauvetage de notre Kabylie chérie ! Gare aux hésitants car l’Histoire ne pardonne JAMAIS !

  7. azul

    A messieu madjid ait mohamed ben el arabi abu el mouslim, je n’ai jamais pensé qu’il reste encore des utopistes de votre genre en kabylie.

    LE PEUPLE KABYLE vous donne et vous laisse votre nation chimerique et votre Etat naziste des narco-arabo-islamo-terroristes.

    • Le fait de réagir ainsi à ma contribution prouve qu’il a été lu avec intérêt et c’est normal qu’il y ait des opinions différents car cela fait partie de notre caractère démocratiques millénaires d’hommes libres (Imazigenes) depuis que nous sommes entrés dans l’histoire grâce à l’installation de comptoirs phéniciens ( l’un d’eux était basé à Tigzirt qui veut dire en Tamazight Iflicene).

      Quant à la première phrase, je l’ai lu sans comprendre le sens car je ne maitrise pas l’arabe que j’aurai voulu connaitre pour mieux m’armer non pas pour m’en prendre aux miens du fait que je ne connais pas leurs fond, mais pour combattre politiquement ceux qui dénient chroniquement mon identité, langue et culture et qui veulent me greffer à ce qui n’est pas moi ou même en sur moi (terme philosophique.

      Pour ce qui est considéré d’utopie, Cela veut dire que c’est une réalité mais que c’est difficile à la réaliser . Et sans en faire référence à certains penseurs con sidérés d’ utopistes, je dirai que ce dont il rêvaient, à fini avec le temps par ce réaliser.

  8. A si mohamed – La guerre est bonne pour les soldats que tu es, mais la politique c’est pour les philosophes. Voici un example de soldaterie sans philosophie aucun – ton article 9:
    Article 9 : Les institutions s’interdisent :

    Paragraphe 3 : les pratiques contraires à la morale islamique et aux valeurs de la Révolution de Novembre.
    Ce paragraphe doit être réécrit, avec un rajout, ainsi :
    – Les pratiques contraires à la morale ancestrale, musulmanes, aux mœurs et coutumes de la nation ainsi qu’aux valeurs de la Révolution du 1er Novembre 54 et de la plate forme de la Soummam.

    Qu’as-tu donc contre:

    {{Article 9: L’etat et ses institutions (legislative et executives) est interdit de toute activite’ relevant de la morale ou du religieux.}}

    Ne t’inquiete quand a la protection des « gens et familles » musulmanes – cela intervient dans les clauses portant sur les droits des gens a disposer d’eux-memes, etc. a l’espace prive’ ! – example: si tu ne veux pas me voir nu, tourne ton reguard – MAIS je suis interdit de t’imposer la vue ou d’obfusquer ce que tu vois !

    Ca s’appele la loi naturelle et positive, et non celle des interdictions !

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