ALGÉRIE (Tamurt) – Le président de la Commission Nationale Consultative de la Promotion et de la Protection des Droits de l’Homme (CNCPPDH), Farouk Ksentini s’est érigé en défenseur incontournable de l’ancien ministre de l’énergie et des mines Chakib Khallil, de sa femme, de ses enfants et de son neveu qui sont dans le collimateur la justice internationale.
Ces derniers sont mêlés à l’affaire de corruption de la Sonatrach. Qui se ressemblent, s’assemblent. Lorsque l’un d’eux est rattrapé par la justice, les autres crient tous au scandale. Farouk Ksentini en est l’exemple. Il vole au secours d’un corrompu. Il parle de l’honneur de notre pays qui doit être celui de se comporter comme un Etat de droit et même plus comme une société de droit dont la caractéristique essentielle se ramène au respect de l’individu quels que soient l’enjeu et les circonstances. Cet avocat du diable a sans doute oublié que l’honneur d’un pays est de combattre ceux qui ont dilapidé ses richesses. A commencer par lui qui s’est enrichi sur le dos de la justice algérienne et des droits de l’Homme.
Quand une histoire de corruption à grande échelle éclate, beaucoup de personnes prennent peur. Selon monsieur Ksentini, Chakib Khelil est inculpé sur la base de rumeurs. Il s’est dit « outré d’entendre que Chakib Kehlil et sa famille sont frappés d’un mandat d’arrêt international ». On devine aisément qu’il offre, avec ses déclarations, ses services à la famille Khalil, comme il l’a fait avec beaucoup de responsables poursuivis par la justice pour des affaires de corruption.
Farid D