Menacé pour avoir participé au déjeuner contre l’inquisition – Des milliers de signataires pour soutenir Zedek Mouloud

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Zedek Mouloud
Zedek Mouloud

La menace qui pèse sur le chanteur Kabyle, Zedek Mouloud, pour avoir soutenu l’initiative de déjeuner contre l’inquisition du pouvoir a pris de l’ampleur. L’enfant prodige d’Ath Dwala a décidé de mettre fin à sa carrière artistique. Afin de l’encourager à ne pas fléchir dans cette dure épreuve et de le dissuader de revenir sur sa décision, une pétition est lancée par des citoyens soucieux de l’avenir artistique et culturel en Kabylie.

Quelques heures seulement après le lancement de la pétition, des milliers de signataires sont déjà enregistrés. « Notre ami Zedek Mouloud, artiste de talent, est ciblé par des pratiques mesquines depuis qu’il a participé au rassemblement des laïcs kabyles à Tizi-Ouzou, le 03 août dernier. Depuis cette date, une meute d’ennemis de l’art, de l’artiste et de Taqbaylit, ont exercé des pressions insupportables contre l’artiste et sa famille. Devant cet état de fait, Zedek Mouloud a annoncé sa retraite, au grand désespoir de ses milliers de fans et de toute la Kabylie », lit-on dans la déclaration de soutien à Zedek Mouloud.

Un élan de solidarité qui confirme l’attachement des Kabyles à leurs valeurs ancestrales et à leur solidarité légendaire dans les moments difficiles, car la Kabylie a perdu déjà assez d’artistes et d’intellectuels. « Artiste au verbe vif et tranchant, Zedek Mouloud est une valeur sûre de notre poésie. Issu de la lignée des grands poètes kabyles, qui ont su préserver Taqbaylit à travers les âges, avec leur poésie fredonnée au jour d’aujourd’hui par tout kabyle, Zedek Mouloud mérite notre attention et notre soutien.

Cette pétition lancée par un groupe de fans se veut un appel du cœur pour faire revenir le chanteur sur sa décision. Signer et apporter son soutien à Zedek Mouloud est un devoir de tout kabyle épris de liberté et de kabylité. », indiquent les rédacteurs de la déclaration. Pour eux, le soutien à ce grand chanteur est un devoir pour chaque citoyen Kabyle, une manière de prouver que le salafisme et le terrorisme n’ont pas de place en Kabylie. « Le soutenir c’est réaffirmer l’engagement de chacun de nous à défendre notre langue, notre culture, notre mémoire et nos convictions. Il est aussi de notre devoir de faire face à tous les assauts meurtriers menés contre notre région par des officines et des groupuscules occultes dont l’objectif n’est autre que l’effacement du kabyle et de la Kabylie. L’artiste doit jouir de toute sa liberté pour nous faire encore rêver avec ses beaux textes, ses belles mélodies et susciter en nous un réveil et une prise de conscience.

A travers cette pétition, nous tenons aussi à dénoncer ces pratiques et à clamer à la face des ennemis de la Kabylie notre détermination à contrecarrer leurs visées et rassurer l’artiste qu’il n’est pas seul et que nous le soutenons à chaque épreuve », ajoutent encore les initiateurs de cette pétition. Pour ceux qui désirent apporter leur soutien à Zedek Mouloud, voici le lien :

http://www.avaaz.org/fr/petition/Soutien_a_Zedek_Mouloud/?dioNzdb

Nassim N.

1 COMMENTAIRE

  1. voici comment ibn khaldoun, le plus grand savant du monde musulman décrit les arabes au maghreb.

    UN PAYS CONQUIS PAR LES ARABES EST BIENTÔT RUINÉ PAUVRE ALGERIE!Pauvre peuples amazighs et KABYLE en particulier!

    C’est là, en effet, un peuple farouche, chez lequel la rudesse de moeurs s’est ancrée au point de devenir leur tempérament propre et leur naturel; et ils s’y complaisent, parce qu’elle leur permet d’échapper à l’emprise de l’autorité et à la sujétion à un gouvernement. Un tel naturel est incompatible avec la civilisation, et leur interdit de se développer, car errer et être les plus forts sont les seuls buts que leur assigne leur manière de vivre, ce qui interdit la vie sédentaire, de laquelle dépend la civilisation, et est incompatible avec elle. Si, par exemple, ils ont besoin de pierres pour caler leurs marmites, ils en arrachent aux constructions, les ruinant pour en avoir; de même, s’ils ont besoin de bois pour faire des poteaux ou des piquets pour leurs tentes, ils démolissent des toitures pour en avoir : la nature de leur existence est donc incompatible avec l’art de construire, qui est la base de la civilisation. Voilà comment il en va d’eux en général.

    En outre, leur naturel est d’arracher aux autres ce qu’ils possèdent : leurs moyens d’existence sont à la pointe de leurs lances, et ils ne connaissent, pour ce qui est de prendre le bien d’autrui, aucune limite à laquelle ils se tiennent; au contraire, chaque fois que leurs yeux tombent sur un troupeau, un objet, un ustensile, ils se l’approprient de force. Si, ayant pris le dessus et s’étant adjugé l’autorité souveraine, ils ont toute latitude de se comporter ainsi, il n’est plus aucun moyen administratif de protection de la propriété, et la civilisation est ruinée.

    Également, ils obligent les artisans et les corps de métier à des travaux sans leur en verser le salaire et le juste prix. Or le travail est, comme je l’exposerai, la véritable source de la richesse; si donc le travail est vicié, du fait qu’il n’est pas plus profitable, l’espoir en la richesse s’évanouit, les bras cessent le travail, l’ordre établit se dérange, et la civilisation se corrompt.

    De plus, ils n’ont aucun souci de gouverner, d’empêcher les gens de mal faire et de les protéger les uns des autres : la seule chose dont ils se préoccupent, c’est ce qu’ils arrachent aux autres, soit par le pillage, soit par des extorsions. Parvenus à ce but, ils ne voient pas loin : nulle préoccupation d’améliorer la situation de la population, de veiller à ses intérêts, d’empêcher certains de mal faire. Souvent, il est vrai, ils infligent des amendes pécuniaires, espérant en tirer profit, en exigent des sommes considérables, comme ils s’y entendent, mais cela ne suffit pas pour empêcher de mal faire et arrêter ceux qui ont de mauvais desseins. Au contraire, car en la matière une amende pécuniaire pèse en regard de la réalisation des desseins.

    C’est pourquoi leurs sujets restent, sous leur domination, comme privés de gouvernement, sans personne pour les régir, et l’absence de gouvernement est la perte de l’humanité et la ruine de la civilisation, en vertu de ce que j’ai exposé, à savoir que l’existence de l’autorité souveraine convient particulièrement à l’homme, et lui est naturelle, et qu’il ne peut avoir en dehors d’elle d’existence et de vie sociale.

    En outre, tous parmi eux aspirent à commander : il est extrêmement rare que l’un d’eux consente à abandonner l’autorité à un autre, fût-il son père, son frère, ou le principal de sa famille, et encore n’agit-il ainsi qu’à contre-coeur et par respect humain. Si bien qu’un grand nombre d’entre eux sont pourvus d’autorité et de pouvoir, qui pressurent et tyrannisent concurremment leurs sujets, et c’est la ruine et la fin de la civilisation.

    Un Arabe venu en députation auprès de `Abdalmalik, comme celui-ci s’informait auprès de lui d’al-Hajjaj, lui répondait (et dans son esprit c’était là faire l’éloge de la manière dont il gouvernait et rendait prospère sa province) : « Quand je l’ai quitté, il ne faisait de tort qu’a lui-même».

    Aussi, considère tous les pays qu’ils ont conquis et assujettis depuis la Création : tu verras combien leur civilisation est disloquée, leurs habitations appauvris; leur terre elle-même est transformée. Au Yamen, tous les établissements sédentaires sont ruinés, à l’exception de quelques villes. Dans l’Irak Arabe il en va de même : la civilisation que les Perses y avaient développé est ruinée pour sa plus grande part. En Syrie, de nos jours, il en va de même. En Ifriquiya et au Maghreb, depuis que les Banou-Hilal et les Banou-Soulaïm y sont passés, au début du Ve siècle, et se sont acharnés sur ces pays pendant 350ans, toutes les plaines sont ruinées, alors qu’autrefois su Soudan jusqu’à la Méditerranée tout était cultivé, comme l’attestent les vestiges qui s’y trouvent : monuments, constructions, traces de fermes et de villages. Dieu recevra en héritage la terre et ceux qu’elle porte :«Il est le meilleur des héritiers» (Coran, 21, 89).

    DE TOUT LES PEUPLES LES ARABES SONT LE PLUS INCAPABLE DE GOUVERNER.

    La cause en est qu’ils sont le plus bédouin de tous les peuples, celui qui erre le plus profondément à l’intérieur des déserts, celui qui sait le mieux se passer des objets de première nécessaire et des grains des régions cultivées, tant ils sont accoutumés à une vie dure et grossière, si bien qu’ils se suffisent à eux-mêmes. Leur goût et la rudesse de leurs moeurs font qu’ils n’acceptent que difficilement d’être soumis les uns aux autres; lorsque leur chef fait appel à eux, c’est le plus souvent à cause de l’esprit de corps qui les pousse à assurer leur commune défense, et il est obligé de n’exercer son autorité qu’en les ménageant et se garder de les contrarier, de peur de voir cet esprit de corps lui manquer, ce qui serait sa perte et la leur : or l’art de gouverner un empire ou un royaume exige que celui qui gouverne contienne par la force ses sujets dans leur devoirs, sinon il ne gouvernera pas correctement. En outre, il est du naturel des Arabes, comme je l’ai déjà dit, d’arracher aux autres ce qu’ils possèdent en propre, et ils ne s’occupent de rien d’autres. Si donc ils deviennent les maîtres d’un peuple quelconque, le but qu’ils assignent à leur domination est d’en profiter pour lui prendre ce qu’il possède, et ils négligent tout autre souci gouvernemental. Souvent ils remplacent par des amendes pécuniaires les châtiments corporels destinés à punir les mauvaises actions, se proposant d’augmenter par là leurs revenus et de profiter d’avantage : pareille pratique est incapable de contenir les hommes dans leur devoir, et souvent même elle pousse au mal, car celui qui a dessein de mal faire considère ce qu’il doit débourser de la sorte comme de peu d’importance en regard de ce que lui assure la réalisation de son dessein; en ****équence, les crimes se multiplient, ce qui amène la ruine de la civilisation. Un tel peuple reste donc comme s’il était dépourvu de gouvernement, chacun cherche à voler le voisin, la civilisation ne peut plus se développer correctement et est rapidement ruinée par l’anarchie, comme j’ai déjà dit.

    LES ARABES N’ÉTABLISSENT LEUR DOMINATION QUE SUR DES PAYS DE PLAINES.

    Ils sont en effet, en raison de leur naturel farouche, gens de pilleries et de brigandage : tout ce dont ils peuvent se saisir sans lutte et sans danger, ils l’enlèvent, puis ils s’enfuient vers leurs pâturages du désert. Ils n’attaquent point ouvertement, ni ne combattent en bataille rangée, à moins d’y être contraints pour leur propre défense : aussi, s’ils se heurtent à une forteresse ou à un endroit qui leur réserve des difficultés, ils les laissent de côté, sans les attaquer, et se tournent vers quelque objet de conquête facile. Les tribus qui se retranchent contre eux dans les rochers des montagnes sont à l’abri de leurs rapines et de leurs violences, car ils n’escaladent point les hauteurs, ni ne s’engagent dans des terrains difficiles, ni ne s’exposent à des dangers pour les atteindre. Quant aux plaines, s’ils peuvent s’en emparer du fait qu’elles sont mal gardées ou que le pouvoir gouvernemental manque de force, elles deviennent leur butin et la proie qu’ils dévorent : ils y multiplient leurs incursions, leurs pilleries et leurs violences, en raison de la facilité qu’elles leur offrent, si bien que leurs habitants finissent par tomber sous leur domination; puis ils se les passent les uns aux autres, et le désordre aboutit à la ruine de leur civilisation : Dieu a puissance sur ses créatures; il est l’Unique, le Coerciteur, et il n’est point d’autre Seigneur que Lui.

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