Bougie : Détournement et corruption à grande échelle

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BOUGIE (Tamurt) – Soixante millions de centimes est le trou financier découvert par le maire de Tinebdar dans la gestion du carburant par son chef de parc. C’est du moins le montant avancé par ce dernier lors de la réunion du conseil consultatif élargi aux citoyens qu’il avait convoqué pour informer la population des agissements de ses collaborateurs.

C’est le gérant d’une station de services de la localité qui a mis le maire au parfum. Ainsi celui-ci réussit à réunir toutes les preuves nécessaires pour déposer plainte auprès de la gendarmerie de sidi aich qui a illico ouvert une enquête.

Dans la commune voisine d’Akbou, la police a ouvert une enquête sur la gestion des couffins du ramadhan, opération entachée d’irrégularités qui impliquerait certains élus locaux et responsables de l’administration communale. Près d’un milliard de centimes, débloqués du budget communal pour satisfaire plus de 3.000 familles nécessiteuses avec des bons d’achat d’une valeur de 2600 dinars chacun, ont été gérés anarchiquement par les membres des comités de quartier qui ne se sont même pas souciés de présenter leurs listes respectives à la commission sociale de l’APC.

À Bougie, le détournement des deniers publics est beaucoup plus important. L’entreprise portuaire de Bougie, en partenariat avec Portek la singapourienne, a créé la joint-venture Bougie Méditerranéen Terminal (BMT) sur un terrain, au niveau du port, d’une dizaine d’hectares avec un budget de plusieurs millions de dollars. Lancée en 2004, cette nouvelle entreprise a été rattrapée par la corruption qui gangrène le pays. En effet, un rapport d’audit fait part d’une gestion obscure et désastreuse relative aux marchés passés illégalement et aux missions de complaisance, à l’étranger, de ses principaux responsables. L’entreprise aurait dépensé près de 300 millions de centimes de frais dans une quarantaine de missions dont la moitié à l’étranger faites par le directeur général et ses proches collaborateurs. Par ailleurs, une dizaine de contrats de marchés d’une valeur globale de 600 millions de centimes ont été passés en gré à gré. Enfin pour confirmer la mauvaise gestion de cette entreprise, le rapport d’audit cite une quinzaine de milliards de centimes de créances détenus et non recouvertes par cette entreprise qui, pourtant, n’a que moins d’une décennie d’existence. Bizarre !

La corruption et le gain facile gangrène la wilaya de Bougie.

Amaynut

5 Commentaires

  1. La gestion machiavélique qui caractérisée la sonelgaz de Bejaia période (2006 fin 2009) *L’installation au niveau de tous les agences des chefs de services intérimaires ,sans aucun décret ni aucune qualification , le fondamental d’êtres un béni oui oui et que les directives du directeur de la distribution seront exécutes a la lettre pour le gonflage du volume de la consommation afin d’augmenter le chiffre d’affaire de la compagnie et falsifier les ventes dans le but de compléter un taux de perte très appréciable aux yeux de la hiérarchie Afin de parvenir a ces Objectifs de fin d’année par une prime faramineuse.
    *Les méthodes utilises par sonelgaz dans la surfacturation sont des estimations non seulement excessives mais graves et irréelles
    *Estimation allant jusqu’à 15000 kW/h.
    *Estimation sur des compteurs déjà déposes allant jusqu’à 5000kw/h, les compteurs déposes non résilier et la création des compteurs fictifs (double emploi), intimidation par des lettres comme moyen de menace de dernier avertissement avant que son affaire sera transmise a la justice
    *La surfacturation des quittances d’électricité.
    *des fraudes imaginaires factures aux abonnes entre 5000 a 10.000kw/h, menace par des P.V de fraude comme moyen de chantage qui aboutissent souvent a un règlement a l’amiable de peur d’un emprisonnement d’un an au moins et de cinq ans au plus
    réprime par le code pénal qui dispose en so

  2. Enquête à Sonelgaz Akbou
    Actualité El_Watan, le 29/07/2013
    Les services de sécurité enquêtent depuis deux mois sur une affaire de fraude à l’agence commerciale (SRC) d’Akbou, relevant de la Société de distribution de l’électricité et du gaz de l’Est (SDE), filiale de la Sonelgaz.
    Des responsables et autres employés de l’agence, ainsi que des abonnés, sont convoqués par les enquêteurs pour élucider une affaire de surfacturation et autres anomalies relevées entre 2006 et 2009. Selon notre source, la surfacturation est estimée à quelque 50 millions de dinars (cinq milliards de centimes). En juin 2009, un cadre de l’agence d’Akbou a présenté un rapport à sa hiérarchie pour l’alerter sur des «estimations excessives» relevées dans cette structure. Des abonnés ont reçu des factures salées dont les montants ont été gonflés pour des consommations imaginaires.
    Les registres de l’agence montrent que certaines de ces factures surévaluées ont contenu des montants exorbitants dont une, à titre d’illustration, a dépassé les 670 000 de dinars. C’est le cas d’un abonné qui, pour une consommation réelle d’à peine 700 DA, a été appelé à payer une facture de plus de 677 000 DA. C’est souvent sous la menace de «PV de fraude et de vol d’électricité» et l’application de l’article 350 du code pénal qui punit «la fraude et rétrocession d’énergie» jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 20 000 dinars d’amende, que des abonnés ont dû honorer leur facture gonflée. Selon notre source, la surfacturation a touché des centaines d’abonnés relevant de cette agence d’Akbou qui coiffe une large zone regroupant les communes de Tazmalt, Boudjellil, Beni Melikeche, Ighram, Ouzellaguen, Ighil Ali et Aït Rzine. Pendant cette période, la Sonelgaz avait compté alors un portefeuille de créances de quelque 320 millions de dinars impayés. Dans l’objectif de se rapprocher des abonnés et, partant, de réduire le volume des créances, la Sonelgaz a créé, en 2006, une sous-caisse à Ighil Ali.
    Plusieurs abonnés résidant dans cette commune et celle d’Aït Rzine ont payé leur facture auprès de cette sous-caisse contre l’établissement de reçus provisoires. Les factures ainsi encaissées n’ont cependant pas été comptabilisées comme telles auprès de l’agence commerciale et de nombreux clients, des habitations et des commerces, de Sonelgaz sont restés redevables. Des coupures et des rétablissements temporaires de courant ont été opérés pendant toute cette période auprès des clients faussement redevables. Au même moment, l’enquête des services de sécurité se poursuivait, une association des Ath Abbès, à Ighil Ali, a placardé, au début de cet été, un avis pour appeler les abonnés détenteurs de reçus provisoires de déposer plainte auprès des services concernés.
    L’enquête, qui suit son cours, pourrait aussi se pencher sur d’autres anomalies signalées dont celles concernant des factures frappées de la mention «index erroné», dont celles destinées à quelques clients supposés «protégés», pour justifier leur non-paiement depuis longtemps. La gestion du dossier des impayés révélerait aussi des factures qui concernent des compteurs non résiliés bien que déposés mais pour lesquels on aurait donc continué à établir des factures.

  3. Sonelgaz : plus de 24 milliards dilapidés pour racheter à Bejaïa la villa de l’ami du fils de Chakib Khalil.
    Un autre scandale implique directement CHAKIB KHALIL. Un citoyen algérien réside à l’U.S.A, possède une bâtisse située au quartier des quatre chemins à Bejaia à côté de l’Ets MAHLEB (hydraulique) et avant l’arrive à l’hôtel THIZIRI, qui la mit en vente chez un gérant d’une Agence immobilière dans la même wilaya pour une somme de 07 milliards de centimes.
    Vu l’exagération du prix demande et le manque flagrant de la conformité, aucun n’acheteur n’a manifeste son intérêt.
    Le temps passe, ce monsieur n’a rien vu venir et a fini par solliciter directement une connaissance qui réside en Amérique du Nord comme lui, en l’occurrence le fils de CHAKIB KHALIL. Ce dernier, sans hésitation, demanda directement l’aide de son père qui était cette époque ministre de l’énergie et des mines. Cette affaire a été prise en charge par (l’ex) directeur de la distribution de Bejaïa pour l’achat de cette bâtisse pour une somme de 24 milliards au frais de la Sonelgaz de Bejaïa, un prix mirobolant qui dépasse largement son prix initial avec une différence de 17 milliards par-rapport à la somme demandée !!!! Aujourd’hui, une enveloppe budgétaire supplémentaire a été débloquée pour les travaux et le réaménagement de cette bâtisse qui se trouve en état ruinée afin que le service (D.F.C) de la Sonelgaz s’y installe définitivement

  4. L’entreprise Sonelgaz est au centre de tous les scandales. En plus des affaires de détournements et de blanchiment d’argent (la justice suisse enquête sur un de ses anciens PDG), à chaque fois le problème de la surfacturation est remis sur la table.
    Les affaires liées à ce comportement de certains responsables de la Sonelgaz sont tellement multiples que la surfacturation paraîtrait presque pour une logique de gestion. Dans son édition du jour, le quotidien francophone El Watan a rapporté qu’une enquête dans ce sens vise l’agence d’Akbou dans la wilaya de Béjaia. Apparemment, la surfacturation, faite entre 2006 et 2009, a atteint les 50 millions de dinars (5 milliards de centimes).
    La première affaire médiatisée liée à la surfacturation par la Sonelgaz remonte à 2009. Les responsables de l’entreprise se sont défendus à l’époque en évoquant de simples «erreurs». Mais la plus grosse affaire date de l’année dernière, lorsque la gendarmerie a enclenché une enquête à propos de la SDA (Société de distribution d’Alger), filiale de la Sonelgaz, où 75 directeurs, nouveaux et anciens, des différentes directions régionales et agences du centre du pays ont été impliqués. La surfacturation avait touchée des institutions telles que la police ou la gendarmerie. Les responsables concernés se disent toujours que ces deux institutions n’ont pas pour habitude de perdre leurs temps à vérifier les compteurs d’électricité de toutes leurs brigades et commissariats. Des dizaines de milliards ont été apparemment surfacturés.
    Selon les premières informations, le système d‘octroi de prime pour les responsables de cette entreprise, instauré par sa direction, y est pour quelque choses. En effet, les directeurs touchent énormément d’argent, quelques centaines de millions parfois, à la fin de l’année, s’ils font «rentrer» beaucoup d’argent dans les caisses de Sonelgaz. Un processus censé encourager le recouvrement et le paiement des factures, sauf que, pour toucher les primes, les responsables en question se sont mis à surfacturer particuliers et entreprises. D’où la situation actuelle. En somme, d’une affaire à une autre, Sonelgaz évolue au gré des scandales.
    – See more at: http://www.algerie-focus.com/blog/2013/07/algerie-une-autre-affaire-de-surfacturation-chez-sonelgaz/#sthash.XMZH5sEs.sKKRJav2.dpuf

  5. La plupart disent que l’État est complétement absente sur le terrain ,tous les affaires de corruption sont camoufles d’où une chose est certain que ces racontars non fondés sont des mensonges car nul ne peut nier la lois.
    D’après des sources fiable ,les services d’investigation et de recherche de la gendarmerie national de Bejaia ont clôtures leur enquête qui a Durée presque vingt mois. Le dossier est traite minutieusement rien n’a été laisse au hasard d’où un Nombre de cadres et d’agents de la S.D.E ont été Auditionnes a plusieurs Reprise ,ce dossier est remet a monsieur le procureur de la république D’AKBOU pour finaliser cette affaire de corruption et de surfacturation d’ index De factures d’électricité et gaz qui a fait la une au sein de la population de Bejaia qui suscitent moult interrogation du devenir de leurs factures Payées a Tort ! Concernant certains responsables de la sonelgaz de bejaia qui font payes des Sommes irréelles on gonflant les Index d’électricité presque a toutes les Institutions :

    << La défense,l’intérieur ,la justice ,les APC, ……etc. même les simples Citoyens non pas été épargnes et a chaque fois Ils procèdent au changement Des compteurs pour Les faire disparaître ; afin d’effacer toute preuves Physique , leur seuls préoccupation de surélever le chiffre d’affaire de la Compagnie et falsification les ventes pour le gonflage du volume des Consommations, afin de parvenir aux objectives de fin d’année pour le Remplissage de leur poches par des Primes faramineuse ,même l'affaire de La battisse de 24 milliards dilapidés pour racheter à Bejaïa la villa de l’ami du Fils de Chakib Khelil l’enquête est on court par les services de police de bejaia.

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