A Monsieur le Premier Ministre.
Monsieur le Premier Ministre, nous avons l’honneur de nous adresser à vous et vous solliciter, à travers cette lettre, afin d’obtenir de votre part la décision de rouvrir le dossier des « événements du Printemps Noir Amazigh de 2001 », qui ont fait 126 martyrs et des milliers de blessés parmi eux, des handicapés à vie.
Les événements de Kabylie de 2001 qui se sont déclenchés la veille de la commémoration du 21e anniversaire du Printemps Amazigh 1980 ont laissé des plaies béantes et des souvenirs douloureux parmi ces victimes, leurs familles et une grande partie de la population de la région. Pire, cela a entraîné un véritable divorce, voire une rupture de cette région, la Kabylie avec l’Etat et ses organes qui le représentent dans la région. Une situation qui ne peut que perdurer ou empirer tant que ces dossiers sensibles demeurent en suspens. Le dossier des événements de Kabylie de 2001 est sans aucun doute le plus sensible d’entre eux auquel l’Etat se doit de trouver une solution à travers une justice civile équitable.
Il est nécessaire de rappeler ici la genèse du déclenchement des événements de Kabylie 2001 qui seront ensuite appelés le Printemps Noir, du à la tournure tragique qu’ont pris ces événements. C’est la brigade de la Gendarmerie de Béni Douala, à Tizi-Ouzou qui sera le premier théâtre de ce feuilleton tragique du Printemps noir lorsqu’ un gendarme vide à bout portant son chargeur sur le jeune manifestant Guermah Massinissa l’achevant sur le coup provoquant un vent d’indignation puis de révolte dans toute la région de Béni Douala.
Au même moment, des éléments du corps de la gendarmerie nationale dans la commune d’Amizour arrêtent, sans aucun justificatif, des élèves d’un collège de la localité pour les conduire à l’intérieur de la brigade de gendarmerie et les battre à sang. L’écho de ces événements aussi incompréhensibles que terrorisants gagnera vite chaque coin et recoin de toute la Kabylie qui s’embrase.
Des millions de citoyens sont sortis dans les rues de la Kabylie et dans d’autres villes d’Algérie pour dénoncer ce vent de violence qui frappe la région et ces comportements indignes de la gendarmerie qui n’honore en rien ce corps de sécurité bien au contraire. Malheureusement, les teneurs de décisions, ont consenti et réprimé avec force ces manifestations pacifiques. Les hommes en uniforme, en vert ou en bleu ont brandi la grande artillerie et chargé avec des balles réelles pour affronter des manifestants pacifiques et désarmés. Pire, des cas d’utilisation de balles explosives contre des manifestants, torture, humiliation physique et morale ont été rapportés. Sans oublier l’attitude déshonorante des représentants de l’Etat et des tenants de décisions comme le ministre de l’Intérieur de l’époque qui a porté atteinte à la mémoire des victimes du printemps noir, notamment du premier martyr Guermah Massinissa.
Les événements du Printemps Noir de 2001ont laissé 126 martyrs et des milliers de blessés. Une tragédie dans laquelle un important arsenal militaire a été utilisé. Cependant, aucune procédure judiciaire sérieuse n’a été entreprise afin d’introduire en justice les responsables qui ont donné l’ordre d’utiliser des balles réelles contre les manifestants. Ce refus affiché par les autorités de faire comparaître devant les tribunaux les responsables du massacre des manifestants en 2001, demeure le point noir de l’Etat Algérien depuis cette date fatidique de 2001 à nos jours. Ainsi, Nous, les victimes du printemps Noir de 2001 restons attachés à notre droit constitutionnel qui consiste à revendiquer une justice civile équitable qui n’obéira á aucune autorité sauf celle de la Loi. Après plus de 12 ans du déclenchement de ces événements, nous tenons encore, aujourd’hui plus que jamais à notre revendication légitime à savoir la réouverture du dossier des événements de Kabylie de 2001 afin de mettre en place un procès équitable et une justice civile et équitable dans l’objectif de trouver une solution définitive à ce dossier en Algérie sans avoir recours à d’autres mécanismes judiciaires.
Dans l’attente d’une réponse de votre part, veuillez accepter Monsieur le Premier Ministre l’expression de nos sentiments les plus distingués.
Sofiane Ikken
Président de l’Association des victimes du Printemps noir Amazigh de 2001
Azul
Que peut-on attendre d’un pouvoir, mis sur pied et appuyé par l’ex-colon et ses alliés, qui vous renie et qui a programmé votre effacement ? Pousser par leur naiveté politique, les kabyles pensent arracher la democratie pour les non-kabyles qui n’en veulent pas et dont personne ne les a mandaté à le faire.
Depuis le maquis du FFS au printemps noir, si les kabyles avaient defendu leur droit à l’autonomie ou l’auto-determination ils l’auraient eu il y a bien longtemps.
A present que l’elite kabyle est en partie decimé, chassée, corrompue ou exilée, nous nous sommes resolus à quemander quelques dinars à ceux là meme que nous combations il y a peu de temps. Le pouvoir n’a plus rien à donner à moins qu’il ne soit forçé à le faire.
Triste, amere et absurde realité.
Salutations
Azul.
C’est pas le moment de se decourage , ou de s’envouloir il y as eu des crimes non punit ,ces 126 homme et femme athnirham rabi ont donne leur vie pour que la Kabylie soit respecte il ne faudrait pas ecrire juste au premier ministre il faudrait ecrire aux chef armee aux poste de police et quelque brigade stationne en kabylie aux ambasade aux soit disant chef de partis a la presse ecrite aux walis ….comme dit matoub si on se tais ils nous effacerons et surtout une grande lettre a ce boutesrika avant qu’il quite le pouvoir lui demande que vas tu repondre a ton dieu …………
thanmirth
Vous balancez une opion sur la toile Il ,faut etre explicite qui est cette l’elite kabyle? comment est en partie decimé, chassée, corrompue ou exilée??!
Du mois Si vous pensez au massacre comit par la malice du regime motivé par la religion( les darkis) contre les ados en 2001, on voient dans la photo le{ {{ kds ouyahya}} } comment escroque les victimes avec son recueillement religieuse aux lieux d´ouvrire une enquête afin de diligentée des poursuites pénale contre les tueures?
La démarche est certe louable,dans un pays démocratique,mais en connaissance de cause vous vous adressez à un premier ministre qui lui même est issu ,d’un gouvernement illigitime,et que tous les Kabyles rejettent.Personnellement je doute que cette demande sera recevable,car le systéme qui tient les règnes est impliqué juqu’au cou,et Mr Sellal est un exècutant.Son premier souci c’est les élections de 2014 et de faite ,il n’a pas intérêt à déplaire à ses employeurs,s’il veut être porter à la fonction suprême.
PS :nous savons tous comment un président se fait élire en Algerie….!
Les arches on déjà fait le travail et ils ont eu des réponses que tout le monde ne peut ignorer souvenez – vous des 24 négociateurs avec benflice et ben ouyahya. Le feu Issaad a bien remis un rapport accablant au président,
et rien n’a été fait. je suis sur que votre lettre aura les mêmes réponses. peut être même ils vont tenter de vous acheter …
les parents des victimes n’ont pas confiance en GPK pour le mandater officiellement ?? votre association aussi?? écrire officiellement au président du GPK je crois c’est la meilleur solution ( wi vghan adizur nbi adizwir s-egat wexxam). mais bon j’espere que votre lettre trouvera un écho favorable car nous n’avons pas encore fait le deuil de nos chers valeureux victimes.
toute les choses peut être changé sauf la vérité par ce que elle est claire et net
Écrire un courrier à Monsieur le Premier Ministre…
IL y a vraiment certains qui (se rendent-ils compte ou pas??) persistent dans une « DRÔLE DE LEBSSALA »auprès de ceux mêmes de qui ils se plaignent…
-Adyawi Rabi Laakel ouked LEFHAMA !!
-IZIMER DIMA DIZIMER!!
« A Southe Alladjddoud »
azul
je compare cette lettre comme une lettre d’un esclave a son maitre. mais vous l’avez commencé par nous avons l’honneur : reelllement vous croyez qu’ils vous restent encore de l’honneur ?je ne le pense pas.
vous nous paelez d’un printemps noir amazigh: quelle folie ,vous vous reniez encore et pour toujours ,c’est le printemps de kabylie et toutes les victimes sont kabyles. leurs ames ,j’espere qu’il va vous revisitez pour vous dire stop et arretez de les souiller.
DES millions sont sortis dans la rue en kabylie EEEETTTT DANNNS D’AUUUTRES VIIIIILLES d’algerie , ON dirait que vous etes habités par un jenoune ou bien vous etes entrer dans le 3amrayan. quels sont ces algeriens qui sont a vos cotés et nous le savons pas,surement leurs soutiens se passent en cachette entre vous et eux. soyez sur que vous ne gagnerez rien en credibilité en vous mettant dans cette posture de soumission.
je vous laisse chercher une solution chez vos maitres et de croire à la constitution des voyous et la justice et à la loi de vos bourroux.
vous finissez votre lettrre par : dans l’attente ect…,je vous dis n’attendez rien chez vos maitres mais un handicapé pour attendre que ses maitres lui donnent la mort pas les soins. et les morts ,vos maitres vont mettre une strategie pour que vous allez les oublier et ne plus parler d’eux.
enfin,bon courage
printemps Kabyles non amazigh figure toi ! 2 millions de marcheurs Kabyles il faut pas avoir honte d’être Kabyle dans la grande famille Amazigh.
A gma,
si la Kabylie avait 10 hommes comme toi à l’heure qu’il est, nous serions une puissance mondiale!
Malheureusement, ces soi-disant militants Kabyles ne cessent de nous rajouter des couches de poussière, à croire qu’ils militent pour nous faire sombrer dans l’oubli.
Albert Einstein disait à ses moments de philosophe : « celui qui détruit n’est pas celui qui fait du mal, mais celui qui regarde… »
CORRECTION et non à la falsification de notre Histoire (par nous-même!!)
Le Printemps de 2001 était KABYLE et non amazigh.
Assumons notre Histoire, nos pertes, nos erreurs.
Djafar Khenane
{{Martyr, si je ne me trompe pas est un terme utilisé surtout pour désigner un homme qui meurt pour sa religion.
Est-il encore normal d’utiliser ce terme pour désigner les victimes de la dictature? Les jeunes Kabyles tombés sous les balles du régime algériens ne sont pas morts pour la religion. Mais pour la liberté et la dignité en Kabylie.}}
que fera le pouvoir pour les martyrs du printemps noir ? Rien.
Pourquoi adresser maintenant une prière au pouvoir après un acte héroïque de mobilisation de la Kabylie durant le printemps noir ?
On est en droit de se demander si la proximité des élections algériennes n’est pas pour quelque chose dans ce courrier ?
Il n’existe pas un peuple sur terre qui refusera son indépendance, mais il existe des Kabyles qui veulent maintenir la Kabylie sous le joug arabo-musulman…
De grâce, arrêtons d’utiliser la terminologie de l’ennemi, arrêtons d’appeler nos héros, nos révolutionnaires, nos résistants de la cause kabyle les martyres. On dirait que nous sommes à Gaza ou quelque part dans le maquis du FLN. Martyre est un terme religieux et nos frères ne sont pas morts pour dieu, ni pour aller au paradis que je le sache. Changeons notre terminologie. Arrêtons de parler de wilaya, de daïra et de tout le bazar. Nous sommes complétement dans la servitude volontaire. Changeons notre langage, laïcisons d’abord notre langue des inchallah, puis notre combat des termes religieux, avant de prétendre à un changement quelconque. Les Kabyles doivent comprendre une fois pour toute et choisir entre la Kabylie et l’Algérie, entre l’islam et leur mère Dihya. Comme Camus : les Kabyles aussi doivent choisir leur mère. Un peuple qui embrasse la religion qui a tué sa mère ne peut avoir l’estime à laquelle il prétend. C’est le moment de choisir, mes amis. Il faut arrêter d’écouter l’ennemi, et de croire à ces versets sataniques. Ils sont en train de distribuer gratuitement un livre dans les Aurès, en arabe et en français, dans lequel des Historiens de service révisionnistes et négationnistes n’ont pas hésité, une fois de plus, à salir la mémoire des Berbéristes des années 40. Les Arabo-islamistes sont clairs dans leur politique, à nous de dire ce que nous voulons et arrêtons de nous excuser d’être kabyles. Il n’y a aucun avenir avec eux. Ils sont nos ennemis et il faut les prendre comme tels. Le jour où nous serons clairs, le monde nous écoutera. A bon entendeur.
Un indépendantiste.