Une grève générale annoncée pour le mois octobre – Malaise dans le secteur de l’éducation

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Direction éducation Tizi
Direction éducation Tizi

Alors que le ministre concerné tente faire avaler la pilule en disant que toutes les reformes sont appliquées et ont donné leurs fruits, un mouvement de contestation s’annonce dans le secteur de l’éducation. Cette fois-ci, c’est le CNAPEST , conseil national autonome des professeurs secondaires et techniques, qui annonce d’ores et déjà la couleur pour une grève générale pour le mois octobre.

Cette grève vise à paralyser les établissements d’enseignements secondaires et techniques. « Cette lenteur exprime la politique de la fuite en avant de la tutelle, qui exerce la pression à l’égard de notre syndicat à travers les poursuites judiciaires. Jusqu’à maintenant, la tutelle appelle à des réunions formelles, sans aboutir à aucun résultat », indiquent les initiateurs de cette action qui exhortent aussi tous les autres enseignants à se joindre massivement à cette action pour faire de la grève d’octobre une démonstration de force. C’est en ces termes qu’ont clôturé les membres du CNAPEST leur réunion de travail organisée, la fin de la semaine, à Alger.

Ils semblent être très déterminés à paralyser les établissements d’enseignements secondaires et techniques jusqu’à la satisfaction de leurs doléances. Selon eux, le ministère de tutelle fait souvent la sourde oreille face aux revendications des enseignants qui reçoivent toujours des promesses non tenues. Que ce soit du temps de Benbouzid ou avec celui de Baba Ahmed, les choses n’ont pas changées ; les mêmes pratiques sont toujours là. Du favoritisme dans le recrutement des enseignants jusqu’à la dilapidation des biens du secteur notamment dans le cadre des œuvres sociales de l’éducation gérées par une structure de l’UGTA comme au temps du parti unique.

Sur ce, les membres du CNAPEST maintiennent leur exigence de la promulgation des textes d’application des différents concours professionnels de promotion qui enregistre un grand retard, ce qui a privé les professeurs de l’enseignement technique de cette promotion.

C’est le malaise qui s’installe dans le secteur de l’éducation où les recalés du concours de recrutement des enseignants veulent protester pour dénoncer la manière avec laquelle s’est déroulé le concours. Un examen caractérisé par « la vente de postes » et l’anarchie durant son déroulement.

Farid D.

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