Tizi-Wezzu – Protestation estudiantine à l’université Mouloud Ath Maâmar

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Le premier jour de la rentrée universitaire a été marqué par une grève illimitée décidée par les étudiants du département de pharmacie qui demandent que les conditions pédagogiques dans leurs campus soient améliorées. Et pour entamer cette grève illimitée, les étudiants ont observé un grand rassemblement devant la bibliothèque centrale de Hasnaoua, le lieu adéquat pour les manifestations estudiantines depuis des lustres étant donné qu’il est près de l’immeuble du rectorat. Les protestataires ont remis sur tapis l’histoire des conditions pédagogiques qui prévalent dans cette institution et qui sont déplorable pour l’avenir scolaire des étudiants. Ils parlent aussi d’un manque flagrant d’enseignants spécialistes et des moyens pédagogiques, ainsi que du non respect de la réglementation régissant la pédagogie. Souvent l’université Mouloud Ath Maâmar de Tizi-Wezzu est marginalisée par le pouvoir central qui ne veut pas prodiguer un enseignement de qualité aux étudiants. Car, il sait pertinemment que l’université de Tizi-Wezzu est parmi les établissements qui étaient le bastion de la contestation estudiantine. Des étudiants ayant observé le rassemblement hier à Hasnaoua, ont dénoncé fermement la marginalisation dont elle fait l’objet l’université de Tizi-Wezzu alors que selon eux, les autres établissements de l’enseignement ont été dotés des moyens ultra modernes. Des représentant du collectif des étudiants du département de pharmacie nous ont dit que les responsables n’ont pas répondu à leurs revendications alors que de nombreuses requêtes leurs sont envoyées. L’un des protestataires n’a pas mâché ses mots pour dire que tout est politique dans cette histoire de laisser aller dans l’université. A ce propos il a laissé entendre que les responsables veulent former des pharmaciens sans aucune compétence alors que leurs enfants sont envoyés pour faire des études à l’étranger avec l’argent du contribuable. Les étudiants en grève ne comptent pas en rester là si les revendications soumises au recteur ne sont pas acceptées. Le dernier recours pour se faire entendre est d’investir la rue pour protester jusqu’à la wilaya où au ministère à Alger, tonnent des étudiants déterminés à maintenir l’action de protestation pour dénoncer la marginalisation.
Kamel S.

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