Bougie : Malgré sa cherté, le mouton est recherché

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SOCIÉTÉ (Tamurt) – Bien que ce ne soit qu’un simple rite religieux honni par bon nombre de personnes, le sacrifice du mouton de l’Aïd reste toujours d’actualité. Même en Kabylie où cette coutume à tendance à disparaître, peu à peu, il y a quand même encore bon nombre de personnes, influencées par l’entourage, qui continuent à perpétuer cela malgré elles.

Ce vendredi, au marché hebdomadaire de la coquette station balnéaire d’Aokas, les chefs de famille étaient venus de toutes les communes de la région pour acheter cette fameuse bête à sacrifier. Cela bousculait de partout et les gens jouaient des coudes pour parvenir aux différents maquignons qui pullulaient, les uns, anciens dans la profession, alors que d’autres sont conjoncturels, l’appât de l’argent facile aidant.

Cette activité rapporte tellement au point où tous les commerçants et autres fonctionnaires et même les pâtissiers et boulangers se reconvertissent en maquignons, l’espace d’un Aïd. Pauvres kabyles, forcés par la situation, marchent dans la combine. Et dire que le petit agneau d’une quinzaine de kilos est proposé au SMIC et le bélier au salaire d’un cadre d’une entreprise. Les prix des moutons, agneaux et béliers, oscillaient entre 27000 et 70000 dinars alors que le chevreau et le bouc se positionnaient en seconde position, mais quand même dans la fourchette de 20000 et 40000 dinars.

Un père de famille, n’ayant aucune conviction religieuse, rencontré au marché hebdomadaire, nous a avoué avoir été obligé par son propre fils, pieux, à acheter le mouton pour perpétuer la « souna » du prophète. Que le père le fasse, âgé et habitué depuis la nuit des temps, il n y a aucun mal mais que le fils, âgé d’une trentaine d’années le pense, c’est le drame. One Two Three, où va la Kabylie ?

Heureusement que depuis quelques années, beaucoup de pères de famille ont changé de vison des choses et ont opté pour une refus catégorique de dépenser « bêtement » de l’argent juste pour faire semblant d’être musulmans en tuant une « bête ». Même les ennemis de la Kabylie autonome, c’est-à-dire les kabyles marabouts, très stricts dans leurs us et coutumes, ont apparemment changé d’avis depuis quelques temps.

Un adepte de cette confrérie, respectueux du sacrifice d’un veau pour une quinzaine de familles (un calcul bien fait d’ailleurs pour que cela revienne moins cher pour tout le monde), a décidé, cette année, de ne plus cotiser avec ses cousins et de ne plus participer au sacrifice rituel qui revient de plus en plus cher.

Amaynut

10 Commentaires

  1. Simplement rappeler que s’attacher au souvenir du sacrifice d’Abraham ( – à-t-il d’ailleurs existé ?!!! ) c’est prendre pour modèle un berger illuminé qui est prêt à égorger son fils sur la voix de Dieu , qui trompe sa femme à plus de 100 ans avec sa boniche Aghar pour lui faire un gosse , qui abandonne maîtresse et fils naturel dans le désert … »beau modèle en effet !

  2. Du temps où la TV algérienne retransmettait la « fête sacrificielle du mouton »

    Ce qui suit a eu lieu dans les années 1980, juste avant octobre 1988. Du temps de la splendeur du parti unique et de l’article 120.

    Cette époque où Khaled Nezzar et la junte militaire avaient placé à la tête de l’Algérie comme chef d’État Chadli, l’imposteur « malgré lui », comme le qualifiait ma grand-mère, montagnarde kabyle au bon sens des gens de bien de chez nous. Ceux-là que le virus panarabiste n’a pas transformé en mutants orientaux, étrangers à nos traditions séculaires de Méditerranéens occidentaux, aux racines millénaires amazigho-méditerranéennes, d’une noblesse humaine légendaire, qui ont nourrit toutes les cultures du bassin méditerranéen et dont l’apport à la civilisation occidentale est fondamental. Citons juste saint Augustin qui dans ses confessions, revendiquait ses origines amazighes, en écrivant fièrement « … J’ignorais le latin au berceau… », son père et sa mère Mona (Monique) l’ont élevé, comme tous les parents amazighs, dans la langue naturelle maternelle, la langue amazighe.

    En ce temps-là donc, L’Entv aux ordres du pouvoir, comme elle continue à le faire, avait envoyé un journaleux dans un quartier d’Alger pour filmer et commenter le rituel du sacrifice du mouton, en cet aïd el kebir que nos sœurs et frères musulmans d’Algérie s’apprêtaient à fêter.

    Ayant choisi une famille bien sous tout rapport cultuel, le père de famille, accompagné de son enfant d’à peine 8 ou 9 ans, habillé comme il se doit, suivant ce que ses parents croient de coutumes algériennes, en l’affublant d’un couvre-chef wahhabite et d’un kamis arabe en soie synthétique. Le caméraman se met en position pour commencer à filmer pendant que le père de famille étendait par terre la pauvre bête ligotée pour le sacrifice, un énorme couteau de boucherie en main. Il appela son enfant pour se mettre juste à son côté droit et trancha la gorge de la pauvre bête en récitant un verset religieux de circonstance. L’enfant assista malgré lui à ce rituel où le sang de la bête qui giclait, entacha les mains du sacrificateur de père qui regarda la caméra en souriant avec le devoir bien accompli.

    Le journaliste de la télévision s’approcha de l’enfant et lui demanda benoîtement :

    — « Wech, khlass ed beht » (çà y est tu as égorgé)

    L’enfant, tout intimidé, répondit : — « ih » (oui)

    Le journaliste : — « Saha âalik » (félicitations bonne fête) !!!

    Quelques années après, l’Algérie sombra dans l’innommable d’une guerre civile durant laquelle des Algériens massacrèrent d’autres Algériens démunis et sans défense, en égorgeant bébés, enfants, femmes et hommes…

    Ce Dieu que les musulmans prient a-t-il besoin du sang versé d’une pauvre bête que l’on égorge pour être glorifié et sanctifié..?!!

    Ne doit-il pas être clément et miséricordieux sans ce rituel de sang versé ? En quoi le sang d’une bête
    que l’on égorge est un acte pour la gloire de Dieu ?
    Ce rituel arabomahométan ne mène t il pas à la banalisation de tueries sauvages ?

    Alkapeca

  3. Quand on voit ce qu’on voit, on se demande qui est le mouton. L’animal ou la bête humaine ?

    Mythe sémite et rite bestial. Maâlic c’est normal. On garde le moral.

  4. Dans ce rituel, la soçiété musulmane est-elle arrivée a confondre entre le spirituel cité dans les livres sacrés et la superstition, laissée dans le passé par nos aïeux avant l’arrivée de ces trois religions monothéistes.
    A premiere vue, en lisant le coran de fond en comble, il n’a jamais été dit que tout musulman devrait sacrifier une bête, soit-il un oiseau. Le cas a été cité uniquement pour rappeler a travers ce geste de part d’abraham, que la foi est inébranlable au point d’arriver au sacrifice…Ce que dieu a compris en offrant a travers gabriel, un mouton.
    Et si certains iluminés, parler de sounna, il est rappeler que de cette derniere, il n’en éxiste un millier que les musulmans dans la quasi totalité, ignorent ou feignent d’ignorer pour leurs intérêts personnels car comment éxpliquer celle du prophete Mahomet, lorsqu’il recevait pendant des mois devant sa porte, toutes les émendices d’un juif qui était son voisin. Ce que l’envoyé de dieu ramassait sans broncher pour les ramasser jusqu’au jour où le juif ne jetait plus sa poubelle au seuil de la porte de Mahomet. Ce dernier intrigué, est parti lui rendre visite et demander ses nouvelles en le trouvant grabataire. Moralité: Quel est ce musulman plein de préjugés et haine au sujet des hebreux, capable de faire un geste de tolerance et surtout de ceder a y aller a la demeure d’un juif demander de ses nouvelles.
    Voilà un peu ma leçon que je donne a des islamistes qui m’entourent sans rougir que eux me regardent avec leurs grands yeux sans reconnaître leurs erreurs. Ils n’osent jamais me dire que c’est faux car je dérible dans leurs surfaces et aussi pas de consentement de leurs parts.

  5. P.S: S’il s’agit dans le même raisonnement a prévaloir le sacrifice, il n’a jamais été explicitement dit qu’il s’agissait d’un mouton. Le sacrifice en voyant le sang coulé, peut aussi concerner aussi bien un lapin, une poule, une chévre.
    D’ailleurs dans le coran ou dans la sounna, il a été dit que seulement 1/3 devrait être consommé par la famille, les 2/3 devraientêtre distribué au pauvre et cela d’une façon obligatoire.

  6. azul, vous ne croyez pas que la façon dont vous critiquez l islam et ses rites est acerbe et dur. pourquoi dire pr exple  » honni par bon … »
    « pauvre bête »
    comme si les occidentaux ne tuent pas la meme bête à coup de matraque.
    les juifes pratiquent le meme rite qu abraham a laigué ilya tres longtemp.
    moi meme jai des doutes sur l authenticité d l islam mais si je critique la religion pratiqué par des centaines de millions d adeptes sur la planetes je ferai preuve d un peu de descence et de respect .
    votre article tend bocoup plus a l insulte et à montrer un certain complexe de superiorité moral et civique.
    il est vrai que notre societé a l instar de tout les pays arabo musulman et la majorité des pays asiatique et bocoup d autes pays , sont en retard dans le civisme et la modernité.mais en revanche j crois pas qu ils sont moins ou plus humains que les occidentaux qui n egorgent pas le moutons mais qui le tuent à coup de matraque ou par etranglement pour le cas des vache.
    je vous met au courant aussi qu un potuguais m a informé qu chez eux et specialment dans les montagnes jusqu maintenant ils tuent leurs bêtes en l egorgeant et n egaurgent jamais les vaches femelles car m a t il dit c elles qui fournis le lait … ne pensez vous pas qu ils sont entrain de perpetur la tradition des berbere venus d afrique du nord a l epoque de l endalousie ou bien peut etre c les berbere de l epoque phenocienne.
    pensez la question.
    tanmirt.

  7. Si l’on pouvait avoir de la volonté pour tout autre chose que de faire grimper le prix du mouton. La connerie par excellence. Ill suffit que l’on ne fasse pas le sacrifice pendant un seul Aid que le prix du kilo descendrait autour de 150 dinars. et koul ya guellil.

  8. …Que dire alors du fenouille qui passe la veille de l’Aïd de 30 da à 90 da…De la carotte de 25 da à 145 da. Le muzz est né assoiffé, vivra assoiffé, mourra assoiffé. Plus il est rassasié, plus il en demande plus.

  9. Désolé MASSIDIDA mais c’est un article qui n’a AUCUNE VALEUR !! comment passer du mouton de l’aid – à l’autonomie et l’avis des gens sur sa? Transmet l’infos de la cherté sans parler sur autres choses, l’autonomie c’est une autre question TOTALEMENT INDEPENDANTE DE L’AID, PS: je suis pas marabout- je suis Bougiote, et contre l’Autonomie – Tanemirt

    • est tu contre l idée de l autonomie ou contre les gens qui pronent l autonomie. moi je suis a 100% avec l autonomie si et si bien que les dirigeant appliqueront reelement ce qu ils ont promis de faire car si le peulple kabyle milite pour cett cause d autonomie -qui est en fait une bonne idee- les dirigeant du pays kabyle deveront tenir leur promesses et ne devront jamais et grand jamais tomber dans le meme piege des bandits dirigeants de l algerie et la corruption etc…personnelment je fait confience a ferhat m henni mais est ce que les autres inspirent confience la est la question pour moi, c est trs delicat , le peuple en general est fatigue et usé de ce system ou le vol est banalisé dans tout les secteurs et tout les niveaux de la societé , il est devenu culturel c est tres grave c trop grave.l algerie et les kabyle ne meritent pas cela . le pays est riche c est un gâchi.c est insuportable.inadmissible insuportable, je ne peut decrire a quel point l algerie eyt la terre amazigh a souffer de gens mal-honnete.
      pr celui qui a dit « je ne suis pas marabout et je suis contre l autonomie » , soit tu as une belle vie que la majorité n ont pas , soit tu mange bien dans le system. je suis sûr que si les dirigeant de la kabylie sont effectivment honnetes tu acceptera l autonomie.tu as dit ça comme ça car ont t a donnée la chance d ecrire des commentaires gratuits.

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