Fait inédit à Tizi-Ouzou. Des pièces de monnaies contrefaites sont en circulation. L’affaire a été révélée par les services de sécurité. Les trafiquants et les faussaires ont été appréhendés par des citoyens. Des billets en dinars algérien de 100, 200, 500, 1000 et 2000 dinars ont ausszki été falsifié. Le réseau démantelé excelle même dans la falsification de pièces de monnaies de 20 et 50 dinars.
Les malfaiteurs sont au nombre de quatre. Ils sont tous âgés entre 20 et 30 ans, résidents à Tizi-Ouzou, Fréha et Aït Aïssa Mimoun. Ils ont été présentés devant le procureur du tribunal de la ville d’Azouguzen, distante de 35 km vers l’est de Tizi-Ouzou, après avoir été remis par des villageois de la région de Fréha aux services de sécurité. Les malfaiteurs ont été placés au début de cette semaine en détention provisoire en attendant leur comparaison devant le juge pour falsification de monnaie et de billets.
Le dépôt de plainte de l’une des victime des agissements de ce réseau a permis de mettre la main sur les quatre malfaiteurs. Toutefois les enquêteurs, dans les nombreuses affaires similaires, se contentent toujours de l’arrestation de quelques individus chargés de l’écoulement de la monnaie. Plusieurs affaires de ce genre sont révélées par les services de sécurité, mais les chefs et les têtes de réseaux ne sont jamais démasqués.
Falsifier des billets ou des pièces de monnaies nécessitent des moyens sophistiqués, des produits chimiques introuvables sur le marché, mais aussi des connaissances et des compétences dans le domaine. De simples citoyens, comme ceux arrêtés régulièrement, ne sont pas aptes pour ce genre de trafic. Ils ne sont, à vrai dire, que des fusibles entre les vrais falsificateurs et les services de sécurité. Ces derniers ne prennent jamais le risque d’aller au-delà de ces fusibles.
Moussaoui R.
Nous avons de faux moudjahids, de faux députés, de faux ministres, de faux généraux, de faux dévots mais de vrais escrocs.
Les faux monnayeurs ont toujours existé ici et ailleurs. Sauf que dans l’Algérie de Bouteflika, ils ont le vent en poupe parce qu’il n’y a aucune autorité pour les arrêter.
Et en effet, chacun se dit : puisque Bouteflika fait une razzia de l’Algérie toute entière, moi général en chef je prends ma part et je crée ma propre camarilla pour me protéger ; moi ministre, je fais la même chose que le président et le général ; moi député j’en fais de même, etc.