AKBOU/ Des élus demandent le départ du Maire

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Lors d’une conférence de presse animée samedi matin, treize membres de l’APC d’Akbou ont déclaré s’opposer au maire actuel de la localité. Ils demandent tout simplement son départ l’accusant de mauvaise gestion.

Pour étayer leurs propos, ils rappellent les 300 milliards de centimes non encore consommés alors qu’ils étaient destinés à des projets d’utilité publique. Parmi ces 13 membres sur les 24 que compte l’APC d’Akbou présidée par le FFS, 7 sont élus indépendants, 3 sur la liste du MEN, 2 sur celle du RND et 1 sur celle du PFP.

Moins d’un an après l’installation de l’APC, voilà que la 2ème plus importante commune de la wilaya de Bougie se retrouve devant une impasse. Quelle sera la solution.

Amaynut

1 COMMENTAIRE

  1. Chose tres curieuse, ou est-ce debile, qu’une assemble’e populaire « demande », le depart ou autre chose…

    Demander a qui? Ils sont l’autorite’, ou ne sont-ils pas? Voila toute la question derriere cette histoire. Je m’explique:

    L’un des 1ers projet de bouteflika etait, la revision du code municipal. Quelle revision, justement ?
    La reponse est simple – La protection des maires, de l’opinion publique, et leur dependance du president de la republique, a travers la daira et la wilaya, c.a.d. du Wali, qui est designe’ et non pas elu, et ses structures subalternes, c.a.d. les ministres, chefs de daira, etc. – C’est toute la clause constitutionnelle qui stipule que{{ toute legitimite’ emane du peuple}}, et par legitimite’ il s’agit de souverrrnete’ et donc l’autorite’ qui va avec. Le bouteflika, ses larbins et toute la clique qui le sert, sont des violeurs de la constitution algerienne.

    Cette clause (toute legitimite’ emane du peuple), ne date pass de 1962 ou apres, mais de l’echantillon examplaire d’avant, concu comme document de travail, destine’e au debats regionaux et referundum populaire – un referundum sous la responsabilite’ du Gouvernement Provisoire de la Republique Algerienne (GPRA). Ce debat et referundum n’ont jamais eut lieu – coupe’s courts par l’armee des frontieres, c.a.d. boumediene, ben bella boussouf (3B).

    Bref, ce n’est pas seulement a Vgayet que ca se passe, mais partout en Algerie. C’est ausi partout que les APC se bloquent regulierement, meme si le Peuple Kabyle a toujours excelle’ et pris le devant, en fait bien l’independance. Il n’y aurait meme pas eut de guerre, de revolution ou d’independance sans les Kabyles, car pour les autres (surtout dans l’ouest algerien), le sultanat sous le protectorat francais etait normal. Un systeme dans lequel le Citoyen est sujet et protege’ du sultan, c.a.d. sa souverenete’ et donc autorite’ – Cette formule est en opposition directe avec la Constitution de la Republique Algerienne. – {{bouteflika, ceux qui l’ont installe’ et reseaux de support(zaouias), ont commis un coup d’etat}} – De meme nature que celui de 1962/63.

    Je ne suis pas le premier, ni le dernier a voir cette situation telle qu’elle est – Je m’aventure a l’etaler encore une fois, seulement comme reference a la conclusion que je tire a chaque situation similaire a travers toute l’Algerie. Dellementes situations recurantes, essentiellement en Kabylie, ou des regions encore attache’es a leurs valeurs ancestrales, c.a.d. culturelles, d’avant ce-regime, c.a.d. le rejet de leur dominance par des etrangers. Cela est plus repandu qu’on le pense, que ce soit en Kabylie, ou d’autres regions, a l’image du grand sud ou dans le pays Chaoui (surtout les regions limitrophes avec la Kabylie). Le fond est culturel, car par valeurs d’un peuple ou communaute’, il s’agit de culture. La, il est clair, qu’il y a bien au moins 2 cultures et 2 systemes de valeurs, et donc 2 systemes politiques en jeu en Algerie – L’un Democratique et l’autre Royaliste, et totalement contradictoires. Le cas rapporte’ dans cette breve, demontre 50 ans durant le mal qui resulte de leur melange. Ces 50 ans et la concentration de ces intincelles a une region geographiquement et culturellement distincte, sont la preuve qu’il s’agit bien de 2 pays distincts – car en fin de compte, il faut bien se poser la question: Qu’est-ce que c’est qu’un pays, sinon un territoire, et un Peuple qui se distingue par sa culture (langue et valeurs) de ceux environnants, et un Etat symbolisant cette distinction.

    Le regime Arabiste Algerien, les Algeriens et tous les Arabes en fait bien au-dela des frontieres, reconnaissance cette realite’ de fait. Sans menace et en prive’, il reconnaissent aussi le droit et la necessite’ de la reconnaissance de cette symbolique, meme si leur culture les empechent de voir comment celle-ci prendrait forme. Dans leur culture, l’Etat est symbolise’ par le Sultan et ses Emir. C’est leur droit de vivre leur specifite’ et nous leur reconnaissant ce droit.

    La question qui se pose et qui nous force a un conflit indesirable est la reconnaissance de la notre (specificite’) sans le droit de la vivre. Ils y voient, pour certains, une arriere pense’e et un danger. Ils le percoivent en nous comme en nos semblables, qui helas pour eux sont la majorite’ au monde. Par consequent, il nous incombe l’obligation d’imposer le respect de notre symbolique, c.a.d. notre Etat en le menageant d’un gouvernement, qui reflete et opere celon nos valeurs. Celui-ci est aujourd’hui une realite’. Sa structure, son organisation et son mvuodel de fonctionnement sont l’anti-dote de ce genre de conflits, blocages et mepris envers les Citoyens et leurs elus.

    {{Ce cas n’est pass unique ou isole’ – C’est une {N}-ieme occurance, qu’il faut traiter partout en Kabylie. Il est temps de synchroniser l’action, et liberer toutes les APC de Walis jamais elus, en les remplacant par des gouverneurs directement choisis par la population, c.a.d. souverains, conformement a la constitution des Martyrs de la revolution.}}

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