Fermeture des services des urgences de la région – Les habitants d’Ath Aïssa Mimoun sortent dans la rue

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La couverture sanitaire de plusieurs localités reculées à Tizi-Ouzou laisse à désirer. C’est le cas à Aït Aïssa Mimmoun, dans la région d’Ath Waguenoun. Le service des urgences de la clinique a été fermé depuis le début de l’année 2009. Les villageois sont laissés pour compte. Ils sont alors descendus dans la rue aujourd’hui pour exprimer leur colère. Ils ont même fermé ladite la clinique.

Les malades rebroussent chemin et ils ne s’y rendent plus. La structure sanitaire locale, qui a de santé que le nom, est dépourvue de moyens nécessaires. « On exige la réouverture du service des urgences. Nous n’avons pas d’endroit où évacuer nos malades. Nous voulons que la clinique d’Ath Aïssa Mimoun soit dotée en moyens adéquats et qu’elle rouvre ses portes comme auparavant. Au lieu de la doter de moyens supplémentaires, les responsables du secteur de la santé l’ont carrément fermée. C’est injuste de leur part. C’est pour cette raison que nous sommes descendus dans la rue aujourd’hui », a révélé un villageois.

Aucune autre structure sanitaire n’existe dans la région. La clinique d’Ath Aïssa Mimoun ne compte même pas un médecin. Deux infirmiers se tournent leur pousses toute la journée, sans rien faire, faute de moyens, précisent les habitants de la région qui ont pris attache avec notre rédaction.

Notons que les victimes de négligences au sein des hôpitaux à Tizi-Ouzou sont nombreuses. Des vies humaines sont en jeu sans que personne n’agissent. D’ailleurs, même les responsables algériens préfèrent se soigner à l’étranger. Le cas de Bouteflika est le plus édifiant !

Farid M.

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