Le pouvoir veut en finir avec la presse – Un autre journaliste sera jugé à Tizi-Ouzou

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Les journalistes et les militants de la cause démocratique subissent un acharnement, ces derniers jours, un harcèlement judiciaire sans précédent. Un autre journaliste Kabyle a été convoqué ce mercredi, par le tribunal de la ville de Tizi-Ouzou. Il s’agit de Ravah Benamghar du journal électronique, Kabylie.com. Il est poursuivi en justice par l’ex maire de la localité de Mizrana pour diffamation.

C’est lors des élections locales du mois de novembre de l’année passée que la plainte a été déposée contre ce journaliste connu pour son sérieux, ses compétences et surtout sa crédibilité.

Ravah Benamaghar n’a fait que révéler dans un article que la commune déshéritée de Mizrana n’a pas été gérée comme les habitants de cette région l’espéraient. D’ailleurs le maire en question n’a pas été reconduit par son parti politique, le RCD.

Le journaliste n’a fait que rapporter ce que les citoyens et les villageois lui ont déclaré. L’affaire a été jugée au début de cette année par le tribunal de la ville de Tigzirt et l’accusé a été évidemment condamné, sans qu’une preuve n’aie été fournie par le plaignant. Le tribunal de Tigzirt n’est même pas compétent pour juger cette affaire puisque le journal électronique Kabylie.com est un site de droit Français. Plusieurs entorses ont été révélées par l’avocat de l’accusé lors de ce procès.

Le journaliste a été condamné à verser une forte amande et à trois mois de prison avec sursis. Il a fait appel et ne compte pas baisser les bras. Ravah Benamaghar continue toujours d’exercer son métier avec abnégation.

Farid M.

1 COMMENTAIRE

  1. L’enthousiasme de l’adversité, est une phrase que j’ai apprise de Jean Jacques Rousseau, tandis que notre ami m’a souvent montré les bienfaits de ses épreuves; petit à petit et grâce à celle-ci, il devient un journaliste de renommée, les soutiens des uns et des autres, annihile en lui toute peur de l’injustice. Il dit souvent que, si le mal ne cesse de devenir hégémonique, c’est par la faute des hommes bien qui ne cessent de s’astreindre au silence.

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