Cas de disparition : – Où est et qu’est devenue madame Hakima Bakouche de Bouzguène ?

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Où est et qu’est devenue madame Hakima Bakouche, mère de trois petites filles, et originaire de la région de Bouzguène ? Selon ses parents domiciliés au village de Sahel, commune et daïra de Bouzguène, cette dame qui n’ a plus donné signe de vie depuis le mois de novembre 2010 a disparu de son domicile conjugal de Bettrouna, commune de Tizi-Ouzou.

Hakima Bakouche, née en 1977 à Bouzguène a été mariée en 1998 à un homme demeurant à Kamouda, douar Bettrouna et commune de Tizi-Ouzou. De cette union sont nées trois filles. Saliha (14 ans), Sarah (10 ans) et Souad (09) ans. Au bout de six (06) ans de vie conjugale où hélas, le bas était plus souvent présent chez le couple que le haut, Hakima Bakouche retourne au domicile parental. Toutefois, cette séparation n’était pas officielle. La dame est restée chez ses parents durant quatre (04) ans. En effet, au mois de septembre 2010, Hakima retrouve le domicile conjugal. Et fidèlement à la coutume algérienne et la technologie aidant, les parents maintiennent le contact avec leur fille par le biais du portable cellulaire.

En se confiant à Tamurt, Sofiane Bakouche, frère de Hakima, a déclaré : « Une semaine environ avant sa disparition laquelle est enregistrée officiellement le 11 novembre 2010, ma sœur (Hakima) a déclaré à ma mère au téléphone qu’elle était en danger ». A la question de savoir si elle a révélé la nature du danger qu’elle senti peser sur elle, Sofiane, étudiant à l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, a répondu que selon les explications fournies à sa mère, sa sœur s’est plaint d’un délaissement total de la part de son mari. Un délaissement peut-il signifier un danger ? Notre interlocuteur poursuit quand même : « Quand mon frère aîné Hakim lequel avait l’habitude d’appeler Hakima a essayé de la joindre par téléphone quelques jours après qu’elle ait fait part du danger qu’elle a senti peser sur elle, son téléphone sonnait dans le vide. La voix automatique de l’appareil répondait que la personne qu’on tentait de contacter était non joignable. Le numéro de téléphone de Hakima nous a été montré par Sofiane qui l’a enregistré dans son propre appareil téléphonique. Cependant, ce numéro est aujourd’hui attribué à un autre abonné. Il est d’usage qu’un numéro non utilisé durant un certain temps, l’entreprise téléphonique concernée l’attribue à quelqu’un d’autre.

Au bout de maints essais vains de contacter Hakima, ses parents ont se sont adressés à la gendarmerie nationale de Draâ Ben Khedda, territorialement compétente, pour signaler sa disparition. C’était le 11 novembre 2010. Et depuis cette date, Hakima Bakouche n’a pas donné signe de vie. Et à chaque fois qu’ils s’adressent à la gendarmerie pour connaître quelques nouveautés, les gendarmes donnent toujours la même réponse : « Nous n’avons pas encore retrouvé sa trace. »

Au village Sahel, dans la commune de Bouzguène, l’alerte est donnée juste après avoir constaté la disparition de Hakima. Quand le père et les frères de Hakima se sont adressés au comité du village pour signaler la disparition, aussitôt l’assemblée du village fut convoquée. Et dès le lendemain, tous les villageois de Sahel et les habitants des villages environnants se sont lancés dans les recherches lesquelles ont duré trois (03) longs mois.

« Toute la Kabylie a été sillonnée sans toutefois trouver la trace de ma sœur », a confié Sofiane à Tamurt. « Je veux savoir qu’est-il advenu de ma sœur ! », a déclaré Sofiane visiblement très affecté par la disparition de sa sœur. S’agissant de ses trois nièces, à savoir donc Saliha, Sarah et Souad, sur décision de justice, les autorités les confiées à leurs grands-parents maternels, et ce, depuis que leur mère est reconnue officiellement comme « disparue ».

A la question de savoir si les contacts entre le père des trois filles et sa belle-famille ont lieu après la disparition de Hakima, Sofiane répond : « Nous avons essayé de le contacter mais il s’est toujours arranger pour nous éviter ».

Est-ce que aussi le mari a signalé la disparition de sa femme, car, après tout, c’est le premier concerné ? « A ma connaissance, il ne l’a pas fait », répond Sofiane. En ce qui nous concerne, ne possédant aucune coordonnée du mari de Hakima, nous n’avons pas, par conséquent, pu le joindre. Une chose est cependant sûre : le cas de Hakima doit être impérativement élucidé.

En attendant, le commun des mortels ne peut s’empêcher de s’interroger sur son sort. Est-elle toujours vivante ? Dans ce cas où et dans quelles conditions ? Si elle morte, comment et où est son corps ? A-t-elle fugué ? Dans ce cas, où ? Seule ? Avec de l’aide de quelqu’un ? Qui est alors ce « quelqu’un » ? A-t-elle été enlevée ? Comment et par qui ? Tant que le sort de Hakima n’est pas élucidé, l’esprit peut être envahi par toute sorte de questionnements.

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