La vie de caricaturiste Oranais, poursuivi en justice pour avoir dessiné Bouteflika dans un état affaibli, a échappé à une mort certaine hier soir. Il a été lynché en public par quatre individus. Le jeune caricaturiste a été sauvagement agressé et rué de coups de pied plus de dix minutes durant.
Aucune personne n’est venu à son secours. Les inconnus ont continué leur chemin tranquillement après avoir laissé le jeune Djamel gisant dans une mare de sang. La victime a été évacuée aux services des urgences de l’hôpital d’Oran. Il souffre de plusieurs blessures.
Djamel a été transporté par ses amis vers le commissariat de police pour déposer une plainte contre ses quatre agresseurs inconnus, mais les policiers ont refusé catégoriquement de prendre la plainte ! Ils lui ont même interdit d’appeler son avocat. Le pauvre caricaturiste a risqué sa vie. Il est persécuté de toutes parts ! Une fois son avocat alerté, maitre youcef Dilem s’est déplacé d’Alger vers Oran pour essayer de déposer une plainte au niveau du bureau de procureur de la république à Oran.
Pour rappel, le jeune caricaturiste Djamel Ghanem a été poursuivi en justice par le directeur de son journal, La Voix de L’Oranie,pour avoir fait une caricature de Bouteflika qui n’était même pas destinée à la publication et qui n’a pas été publiée d’ailleurs.
C’est la première fois dans l’histoire en Algérie que le directeur d’un journal poursuit en justice un de ses journalistes ! C’est un fait inédit. La caricature est jugée insultante et Djamel Ghanem est poursuivi en justice pour « abus de confiance et outrage au président de la république ». Il risque au moins 18 mois de prison ferme.
Hormis quelques journaux francophones, la presse algérienne n’a soufflé aucun mot sur ces graves atteintes à la liberté d’expression. La classe politique demeure silencieuse sur ces graves dépassements. Djamel Ghanem est livré à lui-même.
R.Moussaoui
Azul ,
L’heure est grave ayathmathen, cet acte ignoble digne de citoyens de république bananière illustre bien clairement la décadence de ce soi-disant pays et prouve une chose : chaque clan du pouvoir possède ses barbouzes qu’il actionne quand et ou il veut.
Nous l’avons vu lors de la grande marche des archs et ca vient d’être confirmé par cette agression sauvage.
Y a t il un fhel /argaz dans ce pays pour arrêter cette descente aux enfers planifié et orchestrée par des harkis qui ont pris en otage ce pays ?
il n’y a pas de doute que chaque clan du pouvoir possède à l’étranger des forces qui le protègent moyennant accès aux richesses de ce pays et c’est la raison pour laquelle un deal tacite est conclu pour qu’aucun clan ne nuise à l’autre.
tanemirtth
malgre le respect que je vous dois, je ne vois pas l’interet de cet article. Ce que je souhaite lire sur ce site sont des nouvelles locales (Kabylie) ou de nos freres imazighen a l’etranger (Libye, Mzab, etc). Le reste… Je ne sais pas si les autres lecteurs partagent ce point de vu.
Bien a vous.
Azul
Dénoncer les crimes d où quels viennent. Nous regrettons beaucoup que les Oranais ne viennent pas lui porter secours. Il n y a pas que le raï et le kif dans la vie. Cet homme n’a fait que son travail de caricaturiste. Il n a rien fait d extraordinairement de militant. Il faut lui enlever cet étiquette politique si tamurt info lui donnerai. Pour mettre fin a ses pratiques d un autre age, il faut l’assentiment de la population locale. Fini le temps où des kabyles naïfs ont été envoyé le 1er novembre 54 dans différentes régions pour lancer le déclenchement de la révolution. Maintenant c’est chacun pour soit. Le seul sort qui nous intéresse c’est celui de la Kabylie et notre soutient a nos frères Amazighs à travers Tamazgha. Ainsi ont voulu nos arabophones qui ont participé a notre répression depuis 1962 (qbayli fayeh, qbayli bounou, …) et qui nous ont jamais soutenu même pas verbalement (1963, 1980, 2001).