Elections présidentielles : Fin de campagne sur fond de discorde

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Election presidentielle
Election presidentielle

ALGÉRIE (Tamurt) – La campagne électorale des présidentielles en Algérie a pris fin dimanche soir à minuit, dernier délai imparti. Pour la première fois, elle s’est déroulée dans un climat de discorde, à travers l’ensemble des régions. Outre Bougie qui a rejeté ces élections en refusant au sbire de Bouteflika, Abdelmalek Sellal en l’occurrence, de tenir son meeting à la maison de la culture Taos Amrouche, incendiée ce jour là et à l’ex-ministre Moussa Benhamadi d’animer un autre meeting à Akbou, plusieurs meetings ont été chahutés à Batna, Témouchent et Annaba.

Les partisans de Bouteflika, notamment, ont eu beaucoup de mal à intéresser les populations. Aux abois, le président sortant a commis une bévue politique en prenant à témoin un étranger, le ministre espagnol, du comportement de son rival Ali Benflis qui aurait menacé les walis et autres chefs de daira qui favoriseraient la fraude le jour du scrutin.

N’était-il pas plus sérieux de saisir la commission de surveillance et de supervision des élections sur ces supposés dépassements? Ce qui est sur, en se basant sur les différentes réactions citoyennes, partisanes et de certains dirigeants de l’ombre en cette période de campagne, le système algérien n’est plus unifié.

Il y a au moins deux clans à sa tête qui s’entredéchirent. à Bougie, cela s’est fait ressentir et les kabyles se sont décidés, certainement, à se regrouper, désormais, autour du mouvement pour l’autodétermination de la kabylie (MAK), seul parti à revendiquer l’autodétermination et d’ailleurs, ils le prouveront, assurément, le jour du scrutin dont le taux de participation, dans la wilaya, n’atteindra pas les 20%.

Amaynut

1 COMMENTAIRE

  1. {{Fraude electorale et Terrorisme d’état}}

    {Fraude portant sur la composition du corps électoral}

    Elle vise à l’élimination indue des électeurs a priori défavorables, et à l’inscription indue des électeurs a priori favorables à un camp. Ces deux techniques, souvent utilisées conjointement, emploient des moyens similaires. Des complicités dans les services administratifs sont nécessaires :

    Dans le cadre d’un vote par circonscription : le déplacement d’électeurs (mais sans inclure le Découpage électoral, voire parfois le Charcutage électoral, en effet ces manipulations ont lieu avant le scrutin, ne visent par les votes et ne constituent donc pas une fraude électorale stricto sensu). Dans le déplacement d’électeurs, des personnes enregistrées dans deux circonscriptions, se déplacent pour voter dans la circonscription où ils ont une résidence secondaire, plutôt que dans celle qu’ils habitent la plupart du temps.

    {{Dans le cadre d’un vote sur plusieurs lieux : le vote multiple (par inscription sur les différentes listes)}}

    le secret sur la composition du corps électoral (cas de la Coupole, organe exécutif de la mafia calabraise). Ce type de disposition empêche de connaître le pourcentage des suffrages exprimés sur le nombre d’électeurs potentiels.

    la fixation de délais courts pour l’inscription sur les listes électorales avec un lieu d’inscription centralisé ou distant, ou une procédure compliquée. Ce type de disposition limite naturellement le nombre d’électeurs inscrits au nombre de citoyens informés, que l’on peut sélectionner.

    la modification des règles de citoyenneté (exemple : ivoirisation) qui consiste en une élimination d’un corps d’électeurs supposés opposants

    {{le vote des absents : Il s’agit de faire voter des gens qui ne votent pas, qui donc n’iront pas vérifier l’erreur. Cela inclut évidemment des « personnes âgées », voire, si on en croit certaines rumeurs, des morts. Pour cela, il suffit de présenter des procurations ou autres artifices similaires}}. En outre, contrairement au bourrage d’urne dont on peut considérer qu’il s’agit d’une variante, cette fraude ne risque pas de multiplier au-delà du raisonnable le nombre de bulletins puisque le vote est associé à un électeur réel.

    Fraude portant sur l’organisation du bureau de vote

    {Bourrage d’urnes}

    Le bourrage de l’urne consiste à introduire des bulletins de vote supplémentaire dans l’urne. Ces bulletins de vote supplémentaires sont favorables à une liste ou à une candidature.

    {{Les échanges des enveloppes de centaines}}

    Principe

    Les échanges d’enveloppes de centaines consiste à modifier intégralement le contenu d’une enveloppe contenant une centaine. Cette méthode de truquage du vote nécessite une bonne organisation et la complicité de membres du bureau de vote.

    Les pratiques

    {{Première méthode :}}

    À la clôture du scrutin, les bulletins de vote sont regroupés par centaine et mis dans des enveloppes de cent. Lorsque l’ensemble des bulletins de vote a été mis sous enveloppes de cent, l’attention se porte sur la répartition des tables de scrutateurs.

    C’est le moment choisi pour les membres truqueurs pour effectuer l’échange d’une enveloppe de cent.

    {{Seconde méthode :}}

    À la clôture du scrutin, les enveloppes de cent bulletins de vote sont constituées et le reliquat des bulletins de vote est également mis dans une enveloppe de cent. Plutôt que d’intervertir une enveloppe contenant cent bulletins, on intervertit l’enveloppe du reliquat. Cela nécessite moins d’organisation pour les membres truqueurs.

    Le moment choisi est identique par les membres truqueurs pour effectuer l’échange de l’enveloppe.

    {{La régularisation}}

    L’échange d’enveloppes de centaine ou de reliquat n’a aucune conséquence sur les émargements. Il s’agit d’un « simple échange ».

    Par contre, le nombre des enveloppes bleues restantes sera inexact. Il faut donc que l’enveloppe échangé soit ouverte, les bulletins de vote enlevés soigneusement des enveloppes bleues et les votes cachés ou détruits. Pour mettre en place ce truquage, comme nous l’avons dit dans le principe des {{ECHANGES DES ENVELOPPES DE CENTAINES, cela nécessite une bonne organisation et des complicités.}}

    Pour pallier l’ouverture des enveloppes de centaines et des bulletins de vote, les membres truqueurs attendent patiemment que les tables de dépouillement aient achevé leur travail. Les enveloppes bleues qui « reviennent » des tables de dépouillement sont prises et mises dans les enveloppes restantes. Tout simplement.

    Mais si les membres trompés du bureau de vote méconnaissent les bases de la fraude électorale et effectuent d’une façon incorrecte leur surveillance des opérations électorales, cela peut se faire très simplement par les membres truqueurs.

    {{La prévention}}

    Première prévention :

    Les membres du bureau de vote doivent vérifier que le nombre d’enveloppes bleues restantes correspond à la différence entre le nombre total d’inscrits sur la liste d’émargements et le nombre de votants inscrit sur le compteur de l’urne.

    Les enveloppes bleues restantes doivent être sous la surveillance des membres du bureau de vote.

    Seconde prévention :

    Le comptage des émargements se fait sous la surveillance des membres du bureau de vote. Et ce comptage des émargements est effectué avant l’opération de l’ouverture de l’urne. Ensuite se fera l’ouverture de l’urne pour le comptage des bulletins de vote.

    Lorsque les émargements sont comptés, et une fois l’urne vidée, le cahier d’émargements ainsi que les enveloppes restantes doivent être placés dans l’urne qui doit être verrouillée.

    Il faut donc que les membres du bureau de vote sachent quels sont les membres du bureau de vote qui détiennent les clefs de l’urne.

    Troisième prévention :

    Lorsque les enveloppes contenant les centaines sont constituées, elles doivent être placées dans l’urne avec le cahier d’émargements et les enveloppes bleues restantes. Cette opération se fait sous la surveillance des membres du bureau de vote.

    Lorsqu’une table de dépouillement demande une enveloppe de cents, les membres du bureau de vote doivent surveiller cette « transaction » et ils doivent s’assurer que l’urne est bien verrouillée à nouveau.

    Quatrième prévention :

    Lorsque l’urne contient les enveloppes bleues, le cahier d’émargements et les enveloppes de centaines, il faut placer l’urne au milieu des tables de dépouillement afin qu’elle soit au vu et su de tous.
    Autres

    Cela consiste à introduire dans l’urne une grande quantité de bulletins favorables. Cela peut être réalisé avant l’ouverture, pendant le vote (introduction de plusieurs bulletins en même temps), ou même après le vote.
    On peut aussi ne fournir pour l’un des partis en présence que des bulletins tachés ou endommagés ou facilement endommageables, qu’on pourra comptabiliser comme nuls selon les règles en vigueur.
    .
    {{Le terrorisme d’État}} consiste en l’exercice illégitime par l’État de son monopole de la violence à partir du moment où cette violence est d’une part en contradiction avec le contrat décrit par Thomas Hobbes selon lequel l’individu accepte d’abdiquer une partie de sa liberté en échange de la protection de l’État
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    Le terrorisme d’État est à l’origine une variante du terrorisme. Or la notion même de « terrorisme » est issue de l’histoire révolutionnaire française et du régime de la Terreur. Comme le remarque Jean-François Gayraud2, il y eut une expérience concrète avant qu’apparaisse le terme. Selon ses mots, il s’agit « d’une vaste machine politique » qui a organisé des assassinats et des exécutions, soutenue par le pouvoir judiciaire puisque le pouvoir politique avait voté des lois d’exception
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    L’essayiste Webster G. Tarpley définit ainsi le terrorisme d’État moderne : « [il est] le moyen par lequel les oligarchies mènent contre les peuples une guerre clandestine qu’il serait politiquement impossible de mener ouvertement » L’EXEMPLE DE LA KABYLIE ET DU M ZAB sont édifiants !!!!!
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    John Rawlings Rees (1890-1969), psychiatre et directeur du Tavistock Institute of Medical Psychology à Londres en 1932, a développé une théorie de contrôle psychologique des masses fondée sur la formation délibérée de névroses. Selon lui, il était possible d’imposer à une population adulte un état émotionnel comparable à celui d’enfants névrosés{{.COMME EN KABYLIE}}
    Amnesty International signale qu’en 2003, dans 132 pays la torture a été pratiquée par des membres des forces de sécurité, de la police ou d’autres agents de l’État.
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    {{Assassinats}}

    Les assassinats ou meurtres politiques ont lieu quand des agents de l’État tuent des citoyens jugés comme des menaces, ou pour intimider des communautés. Ils peuvent être réalisés par des militaires, les services de renseignement, les forces de polices ou des milices paramilitaires (type « escadrons de la mort »). Dans ce dernier cas, il peut y avoir des liens étroits entre eux et les forces officielles, avec des participations communes et/ou une absence de poursuites.
    Ces escadrons de la mort, agissant dans un cadre national, attaquent souvent les faibles (socialement), les minorités religieuses ou ethniques, ou les citoyens désignés comme subversifs. Leurs cibles incluent typiquemen , les leaders de syndicats, les peuples indigènes ET AUTOCHTONES, les religieux, les activistes, les journalistes et les universitaires. Ces escadrons protègent généralement leurs donneurs d’ordre par l’illusion d’une criminalité spontanée. Souvent, les corps sont dissimulés, augmentant la détresse des familles et des communautés. Ces cas sont connus sous le nom de « disparitions forcées »
    Le « Groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires » de l’ONU a été créé en 1980 pour enquêter sur le phénomène global des disparitions inexpliquées.
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    L’élimination d’opposants politiques, s’ils se déroulent à l’étranger, est en règle générale organisée, directement ou indirectement, par les services secrets de l’État incriminé.
    Georgi Markov, dissident bulgare, auteur de romans et de pièces de théâtre a été assassiné en 1978 par les services secrets bulgares à l’aide du parapluie bulgare.

    Mameri,Mekbel, ,Djaout,Matoub,Meziane m’heni…….qui les a assassinés ?
    Alkapeca

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