En plus de salaires minables, le travailleur n’aura aucun sou à sa retraite. Un drame qui se passe en Algérie. Sous d’autres cieux, dans des pays Africains sous développé, si un employeur ne déclare pas à la sécurité sociale un employé, il risque la prison. En Algérie, c’est le dernier des soucis des autorités.
ALGÉRIE (Tamurt) - Les moments d’incertitudes sont dissipés pour Saïd Bouteflika. Il a réussi à faire maintenir son frère, respirant à peine, au pouvoir en dépit des fortes pressions. C’est le moment pour lui de solder ses comptes. Selon des sources proches de la présidence, Saïd Bouteflika a établi une liste noire de personnes à écarter de leur poste à responsabilité au niveau de diverses institutions et ministère. C’est le moment de la purge et des sanctions. « Ce ne sont pas seulement ceux qui ont fait campagne contre Bouteflika qui seront sanctionnés, mais également un bon nombre de hauts cadres de la nation qui n’ont pas mené une campagne active en faveur du frère du régime », a révélé notre source. Les premiers concernés sont les diplomates, précise-t-on.
« Si les services de sécurité ne peuvent pas assurer la sécurité d’un bureau de poste, qu’ils déposent leurs armes. Que font tous ces policiers, gendarmes et militaires en Kabylie alors ? », se demande un habitant de Timizart. Les comités de villages de cette localité réclament la réouverture de ce poste et sa sécurisation.