La France expulse un Algérien soupçonné de recruter pour le jihad en Syrie

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Un Algérien de 37 ans, soupçonné de recruter des Français pour mener le jihad en Syrie, a été expulsé jeudi matin, première expulsion dans le cadre du récent plan gouvernemental destiné à lutter contre les filières jihadistes, a annoncé le ministre de l’Intérieur.

Ce résident régulier en France, a été interpellé en Turquie dans un car convoyant un groupe vers la Syrie, avant d’être remis aux autorités françaises, qui ont immédiatement procédé à son expulsion.

Il est lié à des «membres de la mouvance islamiste radicale qui ont été impliqués dans le recrutement d’individus pour intégrer des filières jihadistes à destination de l’Afghanistan et de la Syrie», a affirmé l’Intérieur dans un communiqué.

L’homme connaissait deux hommes, habitant comme lui en Savoie, qui avaient été condamnées en février 2011 à trois ans de prison pour avoir organisé l’envoi de jihadistes en Afghanistan, a détaillé une source proche du dossier.

L’homme était arrivé en France à l’âge de deux ans et vivait chez ses parents à Albertville (Savoie), selon cette source.

«Il a été interpellé mi-mars, alors qu’il tentait d’entrer illégalement en Syrie dans un (car) convoyant des jihadistes pour se rendre dans la région d’Alep. Cinq de ses proches, des hommes originaires d’Albertville (Savoie) comme lui, ont été arrêtés et expulsés eux dans la foulée vers la France», a expliqué à l’AFP une source proche de l’enquête.

L’Algérien a été renvoyé par les autorités turques mercredi soir à Lyon et expulsé immédiatement jeudi matin vers son pays natal, a ajouté cette source.

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1 COMMENTAIRE

  1. Une Française détenue à l’aéroport de Tel-Aviv
    La photographe qui réalise un projet sur le sort des réfugiés palestiniens a effectué 4 voyages dans la région
    Une Française de 26 ans est détenue depuis lundi à l’aéroport de Tel-Aviv pour des motifs de sécurité et doit être expulsée jeudi, selon le ministère de l’Intérieur israélien.

    Une source consulaire française a déclaré mercredi à l’AFP avoir pris contact avec elle deux fois par téléphone depuis lundi soir et elle a décliné notre proposition d’assistance consulaire, nous assurant qu’elle était bien traitée.

    Le Shin Beth, le service de sécurité intérieure israélien, a confirmé à l’AFP avoir donné la consigne au ministère de l’Intérieur de refuser l’entrée sur le territoire israélien à cette Française pour des raisons de sécurité, sans élaborer davantage.

    Selon une amie proche d’elle, qui a requis l’anonymat, la photographe française d’origine marocaine, qui réalise un projet sur le sort des réfugiés palestiniens, a déjà effectué quatre voyages dans la région.

    Elle a été interrogée à chaque fois à son arrivée mais c’est la première fois qu’elle est détenue, a précisé cette amie à l’AFP, ajoutant avoir reçu un SMS de sa part quelques heures après son arrestation disant: Ils me gardent car ils disent que j’ai le profil d’un poseur de bombe.

    Le ministère israélien de l’Intérieur a souligné que conformément à la loi, le passager qui se voit refuser l’entrée en territoire israélien devra voyager sur la même compagnie qu’à l’aller et sur le même type de vol. Elle repartira en France par ce premier vol, qui est demain matin (jeudi, ndlr), a indiqué à l’AFP Sabine Haddad, porte-parole du ministère.

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