Toutes les salles de cinéma de la région de Tizi-Ouzou sont fermées depuis plus de dix ans. Elles ont toutes pourtant été restaurées et réhabilités par les APC.
Leurs réouvertures ont fait l’objet d’un chantage qui ne dit pas son nom par les autorités. La direction de la culture, à sa tête El Hadi Ould Ali, exige de les récupérer car ces salles sont sous la responsabilité des mairies.
Le ministère de la culture a refusé de les financer si elles demeurent entre les mains des maires. Une manière de donner plus d’influence à El Hadi Ould Ali et d’écarter les élus et les maires.
Au total, 16 salles de cinéma sont restées fermées depuis plus de 10 ans. Une bonne partie des jeunes Kabyles qui ont aujourd’hui 25 ans n’ont jamais mis les pieds dans une salle de cinéma. Un drame culturel.
Même durant les années de crise économique et sous la présidence de Chadli Bendjedid, les salles de cinéma étaient toutes ouvertes en Kabylie. Aujourdhui les mairies sont dépourvues en moyens financiers pour assurer la réouverture de ces structures culturelles.
Le refus des autorités de rouvrir les salles de cinéma s’explique aussi par l’avènement de la réalisation de certains films en langue Kabyle que le pouvoir veut à tout prix contrôler.
Aux dernières nouvelles, même le festival du film Amazigh, sédentarisé à Tizi-Ouzou depuis 2009, n’a pas eu lieu cette année et il ne sera plus organisé à Tizi-Ouzou !
Saïd F.
j’espère que ces mairie ne vont pas céder à la pression de ce vendu de El Hadi Ould Ali, ce KDS arabo islamisé veut plaire à ces maitre arabes donc il fait tous pour éloigner les citoyens de la culture la vrai celle qui ouvre l’esprit des gens.
Par contre pour construire des mosquées ça c’est les champions du monde, elles sont remplis H-24, il n’y a qu’a voir les résultats dans la société, l’algérie et la Kabylie y compris ne cesse de s’enfoncer dans l’inculture , l’intolérance, le manque de respect aux femmes…
Les mairies devrait faire appel à la diaspora de l’étranger pour faire des appels aux dons pour rénover et faire fonctionner ces lieux, les immigrés qui viennent en vacances en Kabylie ne veulent il pas trouver des cinémas, des salles de concerts, des animations digne de ce nom chez eux?