"L’amnistie de Bouteflika : seul le crime paie" : Kabyie et terrorisme d'Etat‏

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Bouteflika
Bouteflika

ALGÉRIE (Tamurt) – En 2005, j’écrivais ce texte pour dénoncer le référendum de Bouteflika sur l’amnistie des criminels islamistes, toutes tendances confondues. Ce référendum avait eu lieu et les islamistes ont été lavés de tous leurs crimes, au grand dam de toutes leurs victimes et leurs ayants droit.

Bien plus, ils, les criminels islamistes (FIS, GIA, GSPC…etc.), ont été rétablis dans leurs « droits » avec effet rétroactif et, malheur à quiconque qui oserait les titiller. Du coup les rôles se sont retrouvés inversés, les criminels se sont mus en victimes avec la protection de l’Etat et les victimes transformés en coupables.

Depuis lors rien n’a changé. Le terrorisme islamiste, encouragé par un Etat de mafieux, continue de sévir et le peuple subit dans chair les affres des terroristes et al répression d’une dictature à la Pinochet, Vidéla et bien d’autres dictateurs.

La région et les populations qui subissent dans leur chair cette stratégie macabre sont la Kabylie et son peuple. Non satisfait de le terroriser et de décréter un état de violence permanente, Bouteflika et ses sbires ont trouvé pire que cela : salir la Kabylie et son peuple et les mettant au ban de la communauté internationale par l’orchestration de crimes odieux contre des ressortissants étrangers.
Le premier d’entre eux est un sportif, joueur de football, en la personne de feu Albert
Ebossé et le deuxième ce ressortissant français assassiné par une horde de criminels, sous couvert de Djound ElKhilifa.
Les Algériens qui connaissent la vraie nature du système mafieux algérien savent celui-ci et l’islamisme ne sont que deux faces d’une même pièce.

Les puissances occidentales, à leur tête la France, sont au fait de tout cela. Seulement leur cupidité et leur appétit vorace à vouloir spolier les peuples de leurs richesses ferment les yeux sur cet état de fait. Elles en récoltent les fruits. Malheureusement ce ne sont pas les décideurs qui en paient le prix.

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L’amnistie de Bouteflika : seul le crime paie

lundi 22 août 2005

Les quelques bribes de notions de droit que je maîtrise me laissent penser que l’amnistie est une mesure qui est prise à l’encontre d’un ou des prévenus reconnus coupables et contre lesquels des condamnations sont prononcées. Dans des circonstances particulières ce ou ces condamnés bénéficient de grâce amnistiante. Ce genre de mesure, faut-il le rappeler, est du ressort du chef de l’Etat.

De par les prérogatives qui sont les siennes, monsieur BOUTEFLIKA a toute la latitude de prendre une mesure de grâce amnistiante envers ces criminels sans avoir à mouiller les Algériens. Mais rusé qu’il est, il se couvre du manteau du peuple pour prévenir toute conséquence désastreuse de ses choix non moins désastreux.

Dans une telle éventualité, notre seigneur BOUTEFLIKA s’en lavera les mains en se cachant derrière le pseudo choix populaire que sera son référendum sur cette amnistie qu’on est tenté de qualifier de criminelle et de déni de justice pour des victimes dont leurs âmes crient justice, sans oublier leurs ayants droit.

Si BOUTEFLIKA est l’homme d’État qu’il prétend être, il ne ruserait pas avec son peuple. Une telle pratique n’est permise qu’avec l’ennemi. Alors le peuple Algérien est-il l’ennemi de celui qui est censé l’incarner, c’est-à-dire son président ?

Lors de sa visite d’État en France, il a déclaré, à propos des harkis, qu’il ne saurait y avoir de pardon pour ces derniers. Qui, des islamistes criminels ou des harkis supplétifs d’une armée d’occupation, est plus coupable que l’autre ?

Dans les deux cas, les crimes perpétrés l’ont été contre des Algériennes et des Algériens. Si les harkis ont été châtiés, les islamistes et les autres bourreaux vont bénéficier, à l’issue de ce référendum d’une impunité totale, tant le résultat du scrutin ne fait aucun doute.
La question reste ouverte.

Revenons à l’amnistie des terroristes islamistes ou autres. Si véritablement le but recherché était de réconcilier les Algériens entre eux-mêmes. Le courage et la droiture d’un vrai homme politique – dont les attributs sont, entre autres, l’honnêteté et le respect à l’égard de son peuple et de son pays – aurait été d’établir les faits (trop avérés), d’identifier les auteurs des crimes multiformes et établir les degrés des responsabilités de tous ceux qui ont participé à cette boucherie. C’est à la justice de statuer ensuite. En ce moment il appartiendra aux victimes de pardonner ou non.

Au point où nous en sommes, il est question de boucherie. Toutes celles et ceux qui sont morts ne sont que du « bétail ». Comme tel à quoi bon chercher à connaître ceux qui ont fait office d’égorgeurs et de bouchers ? Demande-t-on des comptes aux millions d’égorgeurs de mouton à l’occasion de la fête de l’Aïd ?

Voilà l’idée que les promoteurs de l’amnistie se font des Algériens morts ou vivants. Des animaux et rien de plus. Autrement, n’y a-t-il pas de par le monde d’épreuve aussi douloureuse, voire plus, que celle qu’a subie le peuple Algérien pour qu’on ne
s’en inspire pas afin rétablir, dans leur droit, toutes celles et ceux qui sont frappés par cette catastrophe ; à commencer par celui de pardonner ou non aux bourreaux et sanguinaires qui ont ravi la vie aux leurs ?

Les grands principes qui fondent les civilisations humaines reposent sur le concept du bien et du mal. Pour le premier il est prescrit la récompense, pour le second le
châtiment. Le projet de l’amnistie de BOUTEFLIKA se met en porte à faux de cette
notion.

Seul le crime paie. Ainsi et par la grâce d’un homme, un référendum dont l’issue est connue d’avance viendra absoudre des dizaines de milliers de crimes commis contre des gens, souvent innocents.

Arzaz alias A Nat Zikki

4 Commentaires

  1. Le POUVOIR REEL, c’est le DRS. Le PRESIDENT NE PRESIDE PAS, le GOUVERNEMENT NE GOUVERNEMENT NE GOYVERNE PAS !

    Il faut éviter ce discours  » éradicateur  » formaté et fabriqué le Service d’action psychologique, chargé de la propagande et de la désinformation au sein du DRS. Sinon, comment comment peut-on faire croire qu’un Président malade, démuni comlètement, agonisant, puisse dicter ses ordres ou assurer quelques prérogatives que ce soit devant le Commandement militaire (DRS ° Etat-major), ultra-autoritaire, dominant/eu, ompniprésent, omniuscient….

    Le DRS est le Pouvoir réel….

    …. le Sommet de la « Pyramide du pouvoir », c’est l’Enclave autoritaire principale, la Main de fer des Généraux, leur Bras politique, la Colonne vertébrale et l’Epine dorsale du Régime militaire, son Syndicat du crime, son Fer de lance, son Cœur et son Cerveau, son Centre névralgique, son Mur de soutènement, sa Digue de protection, sa Force d’interposition……contre tout ce qui peut menacer les intérêts de la « caste militaro-mafio-bureaucratique » qui détient le Pouvoir dictatorial, total, intégral, absolu..…

    Le DRS : « ORGANISATION CRIMINELLE » et « MAFIA TENTACULAIRE ».

    — DRS, ex-SM, ex-DGPS, ex-SM, ex-MALG ou les » mues du serpents » !

    Ceci ressemble à une lapalissade : le serpent demeure un serpent en dépit de ses mues ! Pourtant, c’est une vérité : le Régime militaro-mafieux d’Alger avait procédé à plusieurs reprises à des changements d’appellation pour son « organe répressif » principal. Ce n’est pas anodin ou sans intérêt, mais plutôt pour brouiller les pistes, et tenter d’atténuer les très mauvaises associations liées à sa nature et son passé amplement criminel et mafieux, comme partout ailleurs dans le monde les officines semblables ont changé de « logo » pour mieux tromper et leurrer. Mais, les observateurs avertis ne se trompent sur la véritable mission de cette « machine à broyer les hommes et les femmes patriotes » de ce pays.

    — Le DRS : « organisation criminelle » et « mafia tentaculaire »

    Le DRS n’est pas le DRS s’il ne sème pas la terreur ! Exactement comme la Gestapo. Cette dernière a été définie et qualifiée « organisation criminelle » par le Tribunal de Nuremberg. Ainsi va du DRS, dont la logique principale, la marque spécifique de la dite Police politique du Régime militaro-mafieux d’Alger est « la violence meurtrière permanente ». Ce « modèle gestapiste » de la violence extrême est celui emprunté par toutes les Polices politiques des Régime militaires post 1945, en Europe (Grèce, Espagne, Portugal…) et en Amérique latine (Chili, Argentine,…). Et c’était en fin connaisseur, de l’intérieur même de la « boîte » que Mécili disait en 1962 déjà : « Le MALG va dévorer l’Algérie ! »…..

    Les crimes du DRS :

    Assassinats, massacres, tueries, attentats, rapts, kidnappings, la manipulation massive des extrémistes de tous bords (islamistes, baassistes, séparatistes, régionalistes, etc.), et toutes autres sortes de crimes dans son parcours. Faut-il rappeler aussi qu’à sa naissance, les Généraux français n’avaient ressenti aucune inquiétude : ils savaient que le MALG de Boussouf est conçu pour exercer le contrôle et la surveillance de la société, de la population « indigène ». Et c’était au plus fort de la Guerre d’indépendance que le criminel Boussouf avait commencé ses besognes sanguinaires, ciblant les héros du mouvement libérateur : Abbane, Mellah, Amirouche, Zighout et autres grandes figures de la Résistance contre la barbarie coloniale… La liste est longue de ces Grands Hommes tombés sous les balles et/ou les tortures du MALG, de la SM, puis du DRS. Et combien de mouvements, de protestations ont été cassés, dont la Grève des dockers d’Alger en 1976, le Printemps berbère et ses suites, le Printemps noir 2001et ses 121 victimes, les 250 000 victimes de la Guerre civile, instiguées et planifiée par le Cabinet noir, et mise en pratique par le DRS. Les 20 000 disparus, 40 000 veuves, 300 000 orphelins, 900 000 exilés, xxx 000 milliards de dégâts matériels et logistiques font aussi partie de la comptabilité macabre induite par la » Stratégie de la tension » érigée par les Maitres du DRS (1991-2013)….Cette collection d’horreurs pourra être consignée dans un « Grand Livre noir des Crimes de la Dictature militaire d’Alger ».

    Le DRS, omniprésent, omniscient, omnipotent :

    La Police politique a toujours été la « cheville ouvrière » des Coups d’Etat successifs depuis 1956, qui consacrent la victoire et l’emprise du Clan fort. Le Pouvoir dictatorial militaire repose sur un « trépied » : primo, le DRS ; secundo : le Commandement militaire (DRS Etat-major) ; tertio, les Clans rivaux, unis contre la population civile, (bien que) désunis entre eux, en raison de l’immense butin à partager, le Clan fort étant le Clan le plus fortement amarré/arrimé/accroché au DRS… Le Régime militaire forme un « mouvement d’intérêts communs », selon la formule Wébérienne : ses membres, franges et factions sont animés par des réflexes et des sentiments de solidarité clanique, familiale et idéologico-politique construits durant 50 ans….Pour une nette et meilleure précision sur les termes et les notions, il faut dire que ce sont les Maitres du DRS et les Généraux de l’Etat-major ( la Hiérarchie) qui commandent, et non l’Armée (l’Institution militaire, cadre institutionnel).

    Le DRS contrôle, muselle et tient l’Armée (l’Insitution militaire :

    Le DRS a la charge de « veiller au moral des troupes », et s’emploie donc à museler et mettre sous sa tutelle l’Institution militaire, autrement dit l’Armée. Les Hauts gradés et les subalternes sont étroitement surveillés, c’est ainsi que bon nombres d’Officiers et soldats ont été sauvagement et lâchement assassinés par les tueurs de la SM, et du DRS, durant la « Guerre interne » (1991-3013). Le Général F. SAIDI, le Colonel TAHAR et bien d’autres ont été « tués pour l’exemple » pour éviter un grand mouvement de contestation dans les rangs, du genre MAOL. Les purges sont en réalité une tradition dans l’armée, Boumedienne en son temps, avait habilité les Chefs de la SM d’observer une stricte surveillance dans l’institution. Les purges sont la tradition, depuis le guerre de libération, une tradition inaugurée par Boussof, Boumediene et leurs sbires, et ont perduré après 1962.

    Le DRS et son Poker-menteur ou  » le façonage artificiel du champ politique et médiatique  » :

    C’est la Police politique (SM, puis DRS) qui avait conçu le « façonnage artificiel du champ politique et médiatique » à la faveur de « l’ouverture contrôlée » de 1989, en créant des partis-succursales, officines, agences (RCD, FFD, PRA, PSD, UDR, MAK….) , et des « organes de propagande », des journaux (Liberté, La Dépeche, Le Soir, l’Hébdo libéré, Ennahar, Echouroq…), des Sites et Blogs (TSA, DNA, kabyles.net,….).

    Le DRS instrumentalise les  » extrémistes de tous bords  » :

    C’est aussi le DRS qui entretient et instrumentalise les « extrémistes de tout bords » et fait que « l’écartement des postions vers les extrêmes » est tel qu’il est quasi impossible de trouver les « convergences, coordinations et compromis nécessaires à la fondation d’un Pole ou Front oppositionnel puissant capable de rivaliser avec le Pouvoir militaire, et remettre en cause « radicalement, frontalement et directement » les intérêts illicites de la « caste militaro-mafieuse » qui dévore et massacre le pays.

    LE DRS : mafia tentaculaire .

    De nos jours, le DRS s’est mué en « mafia tentaculaire », « ramifié » à tous les domaines d’activité sécuritaire, politique, économique, sociale et associative, et tissé sa « toile d’araignée », son quadrillage partout : institutions, associations, entreprises, sociétés, tous les secteurs, à tous les stades et échelons. Ses agents et correspondants ont pour domaines de prédilection : le commerce extérieur, l’import-export, le trabendo, les trafics en tous genres, le proxénétisme, la prostitution, les hôtels de passes, les lieux de débauche, les bars et restaurants, la drogue, le net, les sites, les blogs, les médias, la presse, les radios, partis, associations, le BTP et autres secteurs où ça rapporte énormément d’argent, l’argent comme autre instrument de domination. Le DRS recrute fortement dans les institutions (facs, lycées, hôpitaux, usines, administrations, entreprises) convoitées quotidiennement par les flux importants de populations, ces populations que le Régime militaire considère comme « l’ennemi intérieur », l’ennemi à abattre, et tient à le surveiller, le contrôler, l’embrigader, le terroriser, le régenter et l’empoisonner par la propagande et l’intox. Tous ces DG et PDG mafieux, Entrepreneurs véreux, Patrons voyous et autres malfrats du bâtiment, des travaux publics, des hôtels-bordels, des lieux de passe et de débauche, de trafics divers…ne sont autres que des vulgaires informateurs et mouchards du DRS.

    Le DRS et son Archipel concentrationnaire :

    Son « système concentrationnaire » constitue la « 49° Wilaya » : bagnes, prisons, redoutes, cachots, caves…..où ses sbires assoiffés de sang pratiquent « la torture généralisée », héritée de triste mémoire, celle des sinistres pratiques d’Aussaresses, Le Pen, Godard, Léger, Trinquier et compagnie

    Le DRS est son qudrillage systématique : la  » toile d’araignée « .…

    Le DRS est « partout et nulle part » ! Partout, du fait de son quadrillage systématique. Nulle part en raison de son organisation et sa structuration secrètes, invisibles, imperceptibles…mais décelables !

    Le DRS est le Pouvoir réel :

    Le DRS est le Pouvoir réel, le Sommet de la « Pyramide du pouvoir », c’est l’Enclave autoritaire principale, la Main de fer des Généraux, leur Bras politique, la Colonne vertébrale et l’Epine dorsale du Régime militaire, son Syndicat du crime, son Fer de lance, son Cœur et son Cerveau, son Centre névralgique, son Mur de soutènement, sa Digue de protection, sa Force d’interposition……contre tout ce qui peut menacer les intérêts de la « caste militaro-mafio-bureaucratique » qui détient le Pouvoir dictatorial, total, intégral, absolu..…

    • il faut voir un médecin , nous aussi on savaient que mohammed est de SM , et que l’islam et de DRS , réveille toi monsieur AIT ,; ALLEZ SUR LE TERRAIN . tannemert

  2. Les sanguinaires tueurs de Gourdel identifié
    La conasse de (Hannoune) va-t-elle présenter des excuses
    pour ses accusations ?????.

  3. Le régimes du parti unqiue s´est complètement abîmé puis il a fait quelque baruit sous une forme de geurre civile par la suite il s´est reconstruit ,c´est logique tiré l´oreil et meme temps pleuré.

    Franchement la kabylie n´a aucun interet de chercher a comprendre le monde psychopathe du parti unique, l´essencielle c´est de nous laissé tranquille, s´ils s´entre tuent ou ils s´embarssent c´est la même merde, les massacres de 2001 devent les yeux de mondontié une occasion douleureuse pour toute la kabylie, cela donne a reflichir quoi fait le pays kabyle dans ce monde dangereux avec ses agissements scrupule ?

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