Notation de Tamazight-Kabyle, 1ère PARTIE

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Après avoir abordé précédemment la question du choix du système de transcription de Tamazight/Taqbaylit, dans le cadre de ce qui suit nous entrons de plein pied dans l’analyse proprement linguistique.

Je tiens aussi à signaler que ne disposant plus du système de notation complet dont j’ai pu faire usage lors de la rédaction de mes publications, je n’ai pas pu transcrire, ici, par exemple les phonèmes “ts”ou t avec une cédille de tidet “vérité” ou le /z/ (z avec une cédille) de ibezzeg “il se mouille”

Et aussi le /w/ qui doit être écrit en retrait dans le cas des vélaires comme /kw/ /gw/(…)

Sachant que la règle établie par André Martinet stipule: “ A un seul son doit correspondre un seul phonème”

Si des personnes peuvent me transmettre le système de transcription complet du kabyle, je leur serai fortement reconnaissante.

LA NOTATION 

On s’accorde généralement à définir la linguistique comme étude scientifique du langage. La langue étant considérée comme un système, les unités ne sont pas étudiées de manière isolée mais comme un ensemble de relations qui les lient les unes au autres.

D’autre part, chaque langue est reconnue comme autonome et relevant d’une description propre.
On évite ainsi les analyses erronées dues à une transposition pure et simple d’un système sur un autre.

Le rôle du linguiste est celui d’un chercheur descripteur. Pour cela, il doit savoir prendre de la distance par rapport à l’objet qu’il décrit. Car il s’agit d’analyser, de tenter d’expliquer des faits, rien que des faits.

Comme toute discipline qui se veut scientifique, la linguistique fait usage d’un discours théorique abstrait. Mais sans tomber dans le simplisme, il appartient aux chercheurs d’adapter les acquis de la linguistique à des fins d’usage pratique.
Mon propos ici, n’est pas de donner un aperçu historique ou général de la linguistique, il y a lieu d’aborder les questions relatives au choix de transcription de la langue Tamazight/Taqbaylit et les particularités qui en découlent.

Le système phonologique gréco-latin

Cette méthode d’écriture sanctionne des décennies de travaux en phonologie, grammaire ou littérature du tamazight (toutes langues confondues).Il importe donc de démontrer si les travaux en phonologie ont une incidence réelle sur la notation.

Pour commencer, afin d’éviter toute confusion, il faut opérer une distinction entre la notation phonétique et phonologique.

1- La notation phonétique est plus proche de la prononciation réelle.

La phonétique étudie l’ensemble des possibilités phoniques de l’homme à travers toutes les langues naturelles.
Elle décrit les les éléments phoniques indépendamment de leur fonction dans la communication.
Chaque lettre et mot est décrit en fonction des lieux d’articulation qui mettent en jeux les organes (larynx, pharynx, langue, lèvres(…)

On dira par exemple que la vibrante /r/ dans le mot erwel “se sauver” se réalise avec plusieurs battements de la langue.

On parle aussi du mode d’articulation de ces phonèmes. Ils sont réalisés soit occlusifs:
/t/, /d/, /k/, /g/, c’est-à-dire avec une fermeture complète du passage de l’air; ou spirants: /the/, /dhe/ (…) avec un rétrécissement de la cavité sans aller jusqu’à la fermeture complète.

2- La phonologie

La phonologie étudie les sons du point de vue de leur fonction dans la communication. Le phonologue, ne doit envisager en fait que ce qui remplit une fonction déterminée dans la langue étudiée.

Pour construire le système phonologique de la langue qu’il étudie, il tiendra compte des données phonologiques qu’il aura dégagées. Mais poser la valeur d’un phonème sur un critère purement phonétique est insuffisant.

C’est en définissant la systématique phonologique comme un ensemble d’oppositions qui peuvent servir à distinguer des unités significatives, que les linguistes de l’Ecole de Prague (Ttroubetzoy, Yakobson , André Martinet…) à travers des approches différentes, ont fait de la phonologie une discipline scientifique qui s’insère dans l’ensemble plus vaste de la linguistiques générale.

Les phonèmes ne sont pas par eux mêmes porteurs de sens, leur fonction est de différencier en un même point de la chaîne des unités significatives.

Pour cela, on utilise la commutation, en tant que procédé linguistique qui permet de dégager les oppositions phonologiques capables d’assurer une fonction différenciatrice au niveau de la chaîne
par exemple l’opposition (izi “mouche”~ iẓi “bile”.
Ces paires d’unités significatives, peu nombreuses dans les langues sont appelées paires minimales.

Ce qui nous préoccupe ici, c’est l’hypothèse de la thèse del’incidence de la phonologie sur la notation.

Nous allons donc appliquer cette méthode d’analyse au système phonologique de Tamazight/Kabyle

Le système phonologique de la langue kabyle est fondé sur le principe des trois correlations dont les marques sont:

La tension, la sonorité et l’emphase

La correlation de tension (tendue~non tendue) que nous empruntons à Lionel Galand concerne la quas-totalité des phonèmes kabyles

La correlation de tension

Comme, nous le verrons plus loin, cette notion aura des implications importantes sur la notation de tamazight.C’est ainsi que Lionel Galand s’interrogeait déjà en 1953:

“Qui sait si la tension ne joue pas le rôle pricipal.J’ai été de plus en plus sensible au fait que c’est la tension qui explique le mieux les divers phénomènes observés en berbère dans ces oppositions de consonnes tendues~non tendues”.

Dans une premier temps, nous étudierons les phonèmes, /t/, /d/, /k/, /g/,/b/, dont de nombreux auteurs ont déjà noté la tendance à la spirantisation, se prononçant : (the, dhe (…)

En se basant sur la correlation de tension, il s’avère que l’opposition occlusive simple~spirante simple s’efface au profit de l’opposition spirante simple~occlusive tendue.

Il faut préciser, qu’il n’y a pas longtemps, les transcripteurs du kabyle, distinguaient les spirantes simples des occlusives simples en systématisant l’usage d’un trait sous les spirantisées.

Ainsi qu’il sera démontré dans l’analyse qui suivra, la tendue est réalisée occlusive et la simple spirante.
Certains environnements consonantiques peu nombreux qui favorisent l’apparition d’une occlusive simple, seront signalés sous forme de remarques.

Maintenant afin de conforter cette hypothèse, nous allons établir le système oppositionnel :

Spirantes simples~occlusives tendues

Les apicales: /d/~/dd/ et /t/~tt/

/d/~/dd/ / L’opposition /d/~/dd/ est bien attestée en kabyle:

ḥader ~ aḥeddad “prendre soin/forgeron”; adu ~ eddu “attaquer, maltraiter/“aller”; udem “visage”~ eddem “prendre”.

Pour le verbe adu on a un exemple “udaɣ-t s uɛekkaz “je l’ai attaqué avec un bâton”

Remarques : Après les phonèmes /l/ et /n/, le phonème /d/ est réalisé occlusif: amendayer “tambourin” , anda “où”

/t/ ~/tt/ : Pour des raisons grammaticales relevant de la morphologie (aoriste intensif) , la tendue est systématiquement réalisée “ts” (t avec une cédille)exemple yettawi “il emporte”dans certaines localités kabyles.

Tandis qu’au Maroc, en tarifit et tachelhit et en kabyle de la région de Bougie, dans le cas de l’aoriste intensif, on emploie uniquement l’occlusive tendue /tt/ : itett “il mange”

Fondamentalement, /t/ est la marque du féminin.

On peut noter quelques oppositions: ehtuti “être délabré” ~ ettutti “ se répandre”, tarwa “descendance” ~ ettelwa “marc de café”; eftel “ rouler le couscous”~ fettel (aoriste intensif de eftel)

Remarque: Le phonème /t/ est réalisé occlusif après /l / et /n/: tamellalt” oeuf”, taqjunt “chienne”.

Les bilabiales: /b/ ~ /bb/ et /p/:

Soit les oppositions: sberdeɛ “bâter” ~ ebberdeɛ “être rassasié”, ebrez “séparer” ~ ebbezwez “être engourdi”, ibiw “fève” ~ ebbi “pincer”

Remarques: Après le phonème /m/, /b/ est réalisé occlusif, tambult “vessie”

Le phonème /p/ est marginal, il s’agit souvent d’emprunts au français: apiki “piquet” apaki “paquet”

Les palatales : /k/ ~ /kk/, et /g/ ~ /gg/ :

Les palatales sourdes: /k/ ~ /kk/: eks “paître” ~ ekkes “enlever”; ak “te” ~ akka “ainsi”; ekmer “être difficile” ~ ekker “ se lever”

Remarque : Le phonème /k/ est réalisé occlusif après /ḥ/ eḥku “raconter”; /f/ fak “achever, défendre”; /c/ abeckiḍ “fusil”; /ɛ/ eɛkef “être paralysé”; /ṛ/ eṛkeḍ “écraser”; /s/ esker “faire”; /b/ ibki “singe”.

Les palatales sonores: /g/ ~ /gg/: gma ~ yegguma “mon frère/ il ne peut pas”; igig ~ iggi “furoncle/chêne-liège”: engi ~ neggi “goutter”/à l’aoriste intensif.

Remarque: /g/ est réalisé occlusif après : /b/ ebges “ceindre”, /ɛ / eɛgez “paresse”; /r/ ergel “boucher”, /j/ ejgugel “s’accrocher”

Cette correlation de tension est fondamentale, dans la mesure où elle permet à un locuteur à discerner une spirante d’une occlusive, et aussi de déterminer si un phonème doit être écrit simple ou tendu.
D’autre part, cette opposition évite de maintenir le signe diacritique (trait sous le d par exemple) qui servait jusque là à différencier une spirante d’une occlusive.

Les labio-vélarisées: /kw/~/kkw/; /gw /~ /ggw/; /bw/~ /bbw/; /ɣ/~ /qw/~ /qqw/

Les sourdes : /kw~kkw :

Nous avons une série de de non-tendues: ekwbel “empaqueter”, lemkweb “couvercle en terre”; ekwmer “être difficile”: qui s’opposent aux deux seules tendues que j’ai pu répertorier : ekkwerṭeṭi ”être crépu” et ekkwernenni “être rond”.
Parfois ils sont prononcé non vélarisés (sans le w)

Les sonores /gw et ggw/

Agwi ~ uggwi “refuser/ quantité de farine à pétrir”; agwni ~ taggwent “terrain sous forme de plateau”/ taon; tagwest ~eggwet “pieu/abonder;

Dans des cas rares, on a des formes concurrentes: yugwem d aman/yugem-d il a puisé de l’eau”

On a d’autres cas où le /ggw/ provient d’un ancien radical /w/: /aweḍ/aggwaḍ “arriver”; awi/aggway “emporter”; arwel/reggwel

Les sonores : /bw/ ~ /bbw/

Hormis le verbe embwiwel “bouger” et sa variante au fémini /pw/, les tendues proviennent d’un ancien radical /w/ yebbwa/yewwa) “être cuit, mûr”; yebbwi/yewwi “emporter”; ɣebbwel/ɣewwel “être fort”; cebbwel/cewwel “tracasser”

Les sonores /ɣw/~ /ɣɣw/qqw

Soit l’opposition : ebɣeḍ ~ ibeɣɣeḍ/ibeqqeḍ “jalouser”

Ici, la seule corrélation possible est d’ordre morphologique( forme de l’aoriste intensif). Sinon, nous avons une série de de termes indépendants qui peuvent être prononcés avec ou sans la vélarisation: abeɣ(w)li, aɣ(w)bel; taɣ(w)ect “la voix”, eɣ(w)zel “serrer, visser” ; iɣ(w) zeṛ/ iɣezṛan “ravin (s).

Le verbe uɣal “revenir” donne l’aoriste intensif eqqwel

Les sourdes : /qw/ ~ /qqw/

Il y a peu d’occurences qui peuvent maintenir un système oppositionnel : sqwerqwer “ne pas pondre”; eqqwejqwej “craquer sous les dents”; taqweddimt “enjambée”, qwemmer “jouer de l’argent” aqwac “être sec”

On peut retenir que dans la majorité des cas la correlation est difficile à établir ce qui laisse à penser que la labio-vélarisation est un phénomène soit récent ou en évolution , car dans les régions de Basse Kabylie comme Bougie ce phénomène est inexistant.

Les affriquées /t/ (ts, avec une cédille sous le t ); /č/, /ǧ/

Les oppositions simples ~ tendues sont inexistantes. Le phonème /t/ “ts”fonctionne en tant que variante morphologique de l’aoriste intensif yettawi “il emporte; yettakwer “il vole” ou comme une variante de focalisation comme dans les exemples d tagi/d (ts) tagi “c’est celle-ci”; d tidet/d (ts) tidet “ c’est la vérité”; eččar ~ yettaččar “remplir” “il remplit” tuǧla ~ teǧǧel “elle est veuve”

Pour la simple /t/ nous avons quelques termes isolés: tidet “la vérité”, tabugayut “l’avocate”; tayet “l’épaule”, tamerkantit “la richissime”

Les chuintantes : /z/ et /zz/

Le phonème /z/ est attesté dans : Lzayer “Alger” qui est un terme emprunté donc étranger.
L’usage de ce phonème est rarissime. Si bien que nous ne pouvons pas établir un système oppositionnel. La tendu /zz/ est fréquemment la variante combinatoire de /zz/ :
ibezzeg/ibezzeg “être mouillé”; wezzil/wezzil “être court”; agezzam/ igezzamen “coupeurs”

Le passage du /zz/ au /zz/ est réalisé par la conjugaison (aoriste intensif): yegzem/igezzem “couper”; yegzer/igezzer “entailler”

Enfin les phonèmes /čč/ et /ǧǧ/ sont hors correlation, ils sont toujours réalisés tendus!
Eǧǧ “laisser”; teǧǧel “elle est veuve”; ajeǧǧig “une fleur”; ečč “manger”; eččar “remplir”, ajeǧǧiḍ “la gale”

Ici aussi, l’usage de l’aoriste intensif implique le passage du /c/ au //čč/: cebbeḥ/yeččebiḥ “embellir” cud/yeččudu “lier”; cuf/yeččufu “gonfler”.

Maintenant, nous allons établir les paires hors correlation:
Les nasales /m/ et /n/ ~ /mm/ et /nn/
Les labiodentales f/ ~ /ff/ (sourdes)
Les vibrantes /r/ ~ /rr/ continues (ni sourdes ni sonores)
Les latérales /l/~ /ll/ continues (ni sourdes ni sonores)
Les uvulaires /q/ ~ /qq/ sourdes.

La correlation d’emphase

Elle concerne les consonnes qui sont emphatiques.

Les apico-dentales sourdes, simples et tendues: /ṭ/ ~/ṭ
Les sonores simples et tendues : /ḍ/ ~ /ṭṭ/
Les vibrantes simples et tendues /ṛ/ ~/ṛṛ/ /
Les latérales simples et tendues /l/ ~ /ll/
Les sifflantes sourdes simples et tendue /ṣ/~/ ṣṣ
Les sifflantes sonores simples et tendues: /ẓ/~/ẓẓ/

Remarques

Le cas du phonème /ṛ/

Il semble bien qu’au contact de certaines consonnes comme /ɣ/; /q/, /ɛ/, /ḍ/, /x/, /ḥ/, /t(s)/, /ǧ/, /č/;
/ẓ/, l’apparition du phonème / ṛ/ est prévisible:
aɣṛum “pain”; aqeṛṛu “tête”, ettar “revanche”, exṛeb “emmêler”, eččaṛ “remplir”; ẓeṛ “voir”, aɛeṛbun “arrhes” eɛṛeḍ “inviter”

Par ailleurs en opposant les mots eɛrek et eɛṛeḍ il semble bien que c’est le /ḍ/ qui emphatise le /r/.
Par contre en opposant les mots eɛrek “pétrir” et ɛerri “dénuder” il apparaît que c’est l’environnement du /ḍ/ qui est contaminante dans l’emphatisation du /r/.

Comme dans le cas du /ṭ/ et du /ḍ/ : initialement /ṭ/ est une variante régionale du /ḍ/: eṛḍel/aṛeṭṭal “prêt/prêter”.Il provient aussi d’emprunts à l’arabe.

Malgré la prudence qui caractérise toute conclusion “hâtive” notamment en matière de recherche scientifique appliquée particulièrement à une langue , il semble bien que les locuteurs de la région de Bougie ont bien résisté à la pratique des emphases /ṭ/ ; /ḍ/ (…), autrement dit, elle est quasiment inexistante.
En conséquence on pourrait considérer qu’ils n’ont pas le statut de phonèmes et on pourrait s’acheminer vers l’abandon pur et simple de l’usage dans la liste des consommes des phonèmes emphatiques

52 Commentaires

  1. aken isyekkar Dda Slimane R.I.P : Ghef thekqvaylith yulli wass :

    aklagh lan netsghenni n ferrah yevdha yadtsvan essah ghef dhakvaylith yuli was
    Dhennouvass adechrourah thoura avridh adhisserrah kasdhen atsneshan tharwas
    Dh3outhass ayath assallah adhfellagh idhum essah elvatel atsmhou el djerrass
    Thanemirth ayethma ts yesmathin

    slimane azem _ ghef thakvaylith yuli was

      • Je suis d’accord avec ce que vous dites sur la complexité transcriptive de tamazight kabyle. Comme vous .plus d’une fois ,j’ai abandonné la lecture à cause de le multiplication de consonnes doublées même là ou il n y a pas besoin.Taqvaylit aura beaucoup a y gagner en la simplifiant. Chaque lettre un son d’autant plus qu’il y a toutes les lettres sauf pour le (g ) prononcé « ge » comme iger, (igger) le champs labouré. de dd
        G= se prononce gue igul et (ge) yugi ..pourne pas crée un g avec un aspect différent pour le disitnguer.Car pour kabyle c’est pas déjà simple de les distinguer pour les autres cele resera encoire plus difficile.
        Si vous permettez sakina: voici ma réfélxion, en posant la question .
        Attend vraiment besoin de mettre de zz à ce mot ibezzeg/ibezzeg et ( 2 g) à aggwaḍ ?
        Le transcrire: ivzeg; n’est-il pas plus simple et logique ?
        yegzem/igezzem pourqoui 2 zz?
        (e)ḡzem inf de couper. igzem il est coupé. Yettwagzem yetwaḡzem..Pourquoi pas ( ts) tout simplement à la place de 2 tt. un un t avec l’espéce de virgule.Ne peut pas écrre axam au lieu axxam en accentuant le x (kh).
        voyez par exemple cettre transcription relévée sur le site kabyle.net.
        Kker a bu wudem amellal at uxxam ugin-iyi tewwiḍ yid-k lehna teǧǧiḍ-iyi-d ccwal, la ttnemḍareɣ deg lexlawi, kečč testaεfaḍ ddaw n wakal ma d nekk ggriɣ-d i lemḥani. Twehha-as a win yufan deg Ṛebbi win yemmuten ad yeglu s wayla-s xas akken d axjiḍ n ṭṭlam, maεna yesdukel tasa-s. Tuɣal-d seg uẓekka n imalan-is teddem rray-is i wakken ad tkemmel tudert-is deg uxxam n zik n yimɣaren-is. Uqbel ad teddu tikli-s tenna-as :
        N’étant ni linguiste ni enseignant ou un spécialite ,je vous livre ma percepetion de citoyen lambda soucieux de sa langue maternelle et sa réussite.Toute chose simple étant la mieux appréciée par les gens.Nos intelectuelles doivent apporter une réponse à cette compléxité décourageante s’ils veulent en faire un jour une langue vivante car tamazight à tout pour…
        Voyez ces exemples parlants.
        On nous dit b se prononce v.et 2 bb ,b. Donc ,abbibbi,( l’action de portée ou la portée) devrait s’écrire ainsi.
        Baba et baba dans la transcription latine, c’est pareil que l’arabe ,seul le son change . Vava est plus logique , pour rester dans tamazight sans confusion.
        tewwiḍ ; au lieu de tewiḍ
        yid-k : yiḍ-ekk
        teǧǧiḍ-iyi / teǧiḍ-iyi
        yemmuten /yemuten…teddem rray-is **tdem Ṛay-is
        imalan-is/ imawlan-is
        i d-ǧǧan ; id ǧan
        tenna-as /tenna-yas.. là, la consonne doublée est justifiée (ten na).
        Twehha-as/ tweha-yas..
        puiser dans l’alphabet latin pour peaufiner les caractères pour chaque son me semble une urgence.
        http://fr.wikipedia.org/wiki/Alphabet_latin
        type de G pour créer « ḡ » comme: aḡḍuḍ , le peuple ,n’est-il pas plus parlant ainsi?
        Ĝ ĝ Ǵ ǵ · Ĝ ĝ · G̀ g̀ · Ɠ ɠ · · · Ġ ġ · G̃ g̃ · G̈ g̈ · G̓ g̓ · Ǥ ǥ · G̱ g̱ · G̣ g̣ · G̤ g̤ · G̦ g̦ · Ģ ģ

        • Je comprends votre préoccupation a gma! Tanemmirt pour votre réaction

          Il n’y a pas si longtemps on pratiquait ce qu’on nomme la grammaire normative qui édicte un ensemble de règles sur l’art de parler correctement

          Une Grammaire qui invoque une norme idéale et figée et qui tend à imposer un «bon usage» voire un «beau langage» et de décider de façon subjective de ce qui est jugé correcte ou incorrecte

          «La grammaire descriptive est celle qui permet la description complète de la langue, c’est-à-dire des principes d’organisation de la langue.»

          on y ajoute la phonologie, . la syntaxe, la lexicologie, et la sémantique. Pour pouvoir assurer un enseignement éclairé de la langue kabyle, il est nécessaire de posséder les bases de ces disciplines linguistiques.

          Par exemple la langue française qui, jusqu’au 19ème siècle établissait des règles normatives applique la grammaire dite descriptive.

          la question pour les linguistes est de décrire le système de la langue et d’en tirer ensuite des règles en matière de phonologie, de syntaxe de sémantique pour la rendre plus homogène plus facile à enseigner et pour les élèves plus facile à apprendre!

          Il faut qu’on parvienne à standardiser la langue à travers des règles qui puissent être appliquées par tous et le fait que des chercheurs s’intéressent à une description de la langue sur des règles descriptives est une chance pour nous d’arriver à sa standardisation

          Afud igerzen

          • Mme Sakina,
            Je rejoins l’avis de Tibanus. Nous les kabyles avons tendance à complexifier les choses sans nécessité.
            Récemment j’ai acheté un livre de contes en kabyle pour ma fille en voulant vraiment lui transmettre sa langue maternelle.
            J’ai été déçu et découragé devant la complexité des caractères !
            Prenons l’exemple de l’anglais : le manuscrit original de Shakespeare en 1600 n’a rien avoir avec l’anglais d’aujourd’hui : elle est plus simple et pu s’adapter aux exigences contemporaines !
            Les exemples pour rendre notre taqvaylit plus simple et accessible aux locuteurs kabyles sont multiples : l’utilisation de V , suppression de double caractère inutile …,.
            C’est à nos intellos de faire de bon sens et plus pragmatique !

          • Il y a du vrai dans ce que vous dites.

            Comme le signale Massa NAt Hmed, pour etre fluent en Kabyle, il faudrait maitriser les 4 systemes qu’elle liste: phonologie, syntaxe, lexicologie, sémantique, mais c’est necessaire, pour etre complet et surtout maitriser/controller l’ecolution, dans le sens qu’elle suive des regles/normes de la science.

            Ce qui est intriguanr, c’est le nombre de sons accomode’s avec un tas de petites decorations, au point ou l’on ne sait plus s’il s’agit d’un caractere a part entiere ou une decoration pour indiquer une prononciation.

            Je pense a ces differents sons de K. fait-on la meme chose avec le V en aggravant le F ? De meme pour le T, le Z, le D…. tout l’alphabet quoi !!! Je me demande s’il y a qulqu’un qui se charge de faire du nettoyage.

            En Anglais par example, il n’y a pas ce besoin d’indiquer quand le une lettre est prononce’e de maniere legere ou grave. Ca fait partie de l’apprentissage de la langue.

            Cependant, comme le demontre bien l’auteur pour le cas du E (2nde partie), la question est entrain d’etre traite’e par suffisemment de scientifiques et le Kabyle sort enfin de l’aleatoire.

            Imaginez un ensemble de sons elementaires comme vecteur S[s1..sn], un autre de l’alphabet / caracteres C[c1..cm] combinez et vous tombez sur un ensemble de regles de syntaxes. et combinez un peu dans tous les sens et chaque fois ca monte en exponentielle… c’est enormemment de travail, surtout sans trop de moyens !

            Mais quand il y a methode, on finit avec des normes verifie’es, il ne sera plus question que traitez les exceptions, et de chercher de meilleures formes et adaptations. Ce travail facilitera la teche de mise a jour, dans le sens ou evitera de copier coller betement, mais plutot les etudiants Kabyles fera de la reconstruction – et avec la coherence qui s’y met, ca sera congruent et plus rapide. Je pense donc aux Sciences… Il va falloir ecrire et reconstruire toute la mathematique, la physique, la chimie, la medecine, etc., etc. – Un travail collosal qui requiet une autorite’ etatique et des moyens materiel –

            il est temps que les Kabyles reconnaissent que le travail expose’ ici a une valeur superieure a celle de la patate – Le cerveau consomme la majorite’ des calories d’un corps Humain, parait-il.

        • Juste entre parenthese, je sais que vous donnez des exples sur le v pour vava pour t eviter le b de baba. Ce la ne changera rien puisque vava derive de l arabe aussi, son equivalent en tamazight n est autre que dadda, avec 2d pour appuier sur le d. bien sūr on l utilise pour appeler un oncle par exemple dans certain cas.

        • une autre remarque , si l’on prend l example que tu as donné iger, on aurait pu l ecrire igar avec un a, mais ce n est pas le a prononcé en français mais celui de l anglais qui est plus leger, et c’est justement de cette manière qu il est entendu. mais si on le garde tel qu on l ecrit avec e on peut resentir le e comme du kabyle françisé, donc on fuit de l arabe puis on tombe dans le piege du français, pourquoi ne pas rester simplement dans le kabyle, n est ce pas le plus simple le mieux c’est. enfin c est ce que j ai remarqué dans tout les ecrit kabyle .
          pour ibezzeg, on a expliqué que les zz ont des cedilles et le b est prononcé v, mais je prefererai ivzzg avec les cedilles en zz. desolé mais je reste sur ma position sur la suppression du shwa /e/

          • Merci! Pour le /e/ chwa on en reparlera si vous le voulez bien une fois que la 2ème partie de cette contribution qui traite de ce point sera publiée par nos amis de Tamurt info!

            Ar tufat

        • Je vous mets ce lien pour accéder sans chercher et retrouver toutes les possibilités de caractères car le premier ne renvoie pas à cette page.
          http://fr.wikipedia.org/wiki/Alphabet_latin_serbe
          -K k.) kawkaw
          Ǩǩ -aǩal
          possibilité:
          Ḱ ḱ · K̀ k̀ · K̂ k̂ ·Ǩǩ · K̄ k̄ · K̇ k̇ · K̓ k̓ · Ķ ķ · Ⱪ ⱪ · Ḵ ḵ · Ḳ ḳ · K̦ k̦
          G = iguma ġma  » au lieu » iguma gma= mon frère ne veut pas
          possibilité:
          Ǵ ǵ · Ĝ ĝ · G̀ g̀ · Ğ ğ · Ɠ ɠ · Ǧ ǧ · Ḡ ḡ · · G̃ g̃ · G̈ g̈ · G̓ g̓ · Ǥ ǥ · G̱ g̱ · G̣ g̣ · G̤ g̤ · G̦ g̦ · Ģ ģ
          Ġ ġ = Aġujil / Ġma
          -T tawurt / la porte
          Ț ț ou·T̃ t̃ t̃ugaḍ-eγ : T̃selim felas-n = Passe leur le bonjour.
          possibilité
          T́ t́ · T̀ t̀ · Ƭ ƭ · Ť ť · Ṫ ṫ · T̃ t̃ · T̈ ẗ · T̓ t̓ · · Ṱ ṱ · Ţ ţ · Ṯ ṯ · Ṭ ṭ · T̰ t̰ · Ṭ̤ ṭ̤ ·Ṭ̈ ṭ̈
          Awi yufan ,tutlayt neγ at̃ishil ,aken anevγu at̃enγer w at̃nelmeḍ .
          Tanmirt tamqrant, i wiḍ it̃qedicen iwaken asefken uḍem ḍ t̃udert.

          • Tanemmirt! Merci infiniment! J’avoue qu’il m’a fallu un temps fou pour transcrire les mots iqbayliyen!!!

            Afud igerzen

          • Azul

            Muqel ayen i duran af tira n tqbaylit di Wikipedia s tqbaylit dagi :

            [Taqbaylit->https://kab.wikipedia.org/wiki/Taqbaylit]

            Arnud s ɣuram kra.

          • Azul

            Muqel ayen i duran af tira n tqbaylit di Wikipedi s tqbaylit dagi :

            [Taqbaylit->https://kab.wikipedia.org/wiki/Taqbaylit]

            Arnud s ɣurem kra.

    • Azul, d ayen igerrzen i d-tennam ay imeddukkal, yessefk ad ugten yeskasiyen am wi, acku ttarran-aγ-id asirem mi neẓra ziγen llan widak i ttembiwilen γef tudert n tutlayt nneγ, nekk ar γur-i agemmay yellan akka tura deg unnar nuγ tannumi s-yes-s, yuεer aṭas uveddel-is, ur nezmir ara ad nuγal kan akka ar tjerrumt n wa neγ n wihin, anagar ma tella tegrawla deg yiwet tallit a tt-tḥettem. Ilaq tira n Uyirat ur tettemgarad ara d tin n Ufnay, « aqrav mačči aqwrav » ma nezmer daγen ad nekkes ajerriḍ n tuqna, ma d asekkil « V » imesli ines yevεed γef win n « B » a vava inu va, ar ugrud mačči kifkif (a baba inu ba.

  2. azul

    inyas amenzu enni:nek ur ttawigh ara wuqamum . c’est une blague entre un chasseur et quelqu’un qui l’a accompagner. le chasseur a tue une perdrix et un oiseau avec un grand bec « waqamum ». alors le chasseur dit a son compagnon que veut tu prendre?

    IHI bgayet,on veut bien qu’il reste vgayet sinon ça devient comme bougie de la france et bejaia de l’algerie et bgayet de l’Etat kabyle et on se sentirait toujours sous l’occupation qui n’en fini pas .c’est tres important !

    Yella dagh: ibbezeg que vous nous dites que c’est mouillé. si vous n’avez pas preciser en francais ,j’avais pensé au debut ibbezeg au jeu qu’on appelle l’bazga. il vaut mieux ecrire ivzeg.

    • Voila ce genre de problem qu on rencontre souvent en lisant les texte kabyle specialment, on pouvait simplement ecrire
      ivzg, sans le fameu shwa (e) et sans le double b dont je ne sais á quoi il sert dans ce cas puisque y a pas un appuis sur le b (v).
      il est peut etre temps d essayer de simplifier le maximum que possible la transcription amazigh au lieu d’immiter machinalement les français.je voudrais bien lire en amazigh mais je serait attiré par un texte fluide, simple et lisibleet fluide. Jetez un coup d oeuil sur les texte chleuh par example je les lis plus facilemt que les textes kabyle plein de tirets et de shwa jusqu a l’exageration, ce qui decourage les lecteur, les fatiguent , les ralentis et parfois freine la lecture même.
      Tanmirt.

    • Azul a y Aman Idurar

      Je tiens d’abord à remercier Tamurt info pour la mise en page de ce texte pour le rendre plus lisible. Lorsqu’on transfert le contenu d’une pièce jointe certains signes disparaissent systématiquement. Comme le signe qui marque « l’opposition » entre deux mots (sur la touche du 2 de l’ordinateur) dont j’ai fait largement usage.

      Et je vous remercie aussi pour votre commentaire

      sur la question de l’opposition de la bilabiale simple /b/ et de la labiodentale b (v) qui s’opposent à la tendue /bb/ il est vrai que même si la seule opposition admise par tous les chercheurs en linguistique est l’opposition b/bb, car il n’y a pas d’opposition simple/tendue /v/~/v v/

      Je comprends tout à fait votre réaction. Maintenant faut-il transcrire v au lieu de b dans les cas notamment de mots comme notre chère BGAYET qui est prononcé /v/ je ne le pense pas du moins en application de cette méthode largement plébiscitée mais on sait que le /V/ est une variante de /b/ et on prononcera toujours Vgayet! Après tout reste ouvert! La linguistique en tant que science du langage est pas une science exacte, mais elle est nettement préférable à la grammaire normative d’autrefois

      Tanemmirt

      • Avec tous mes respects, le bb me fait penser a v v qui devient w… On sait bien que le V est supprime’ pour ne pas deranger taraVt. Ceci dit, il y en a tout simplement trop de ces cas… il faut trouver un juste milieu.

        Je me souviens aussi de la fille d’un pote qui s’est mise a apprendre l’arabe et qui se retrouve completement eguare’e dans les chedda. Elle racontait comment elle les foutaient partout et ses notes baissaient partout. Cela causera beaucoup de desinteret aupres des enfants Kabyles qui vivent en dehors de la Kabylie, depuis Alger a Paris et au-dela…

        J’ai un fils Anglophone, a qui je ne peux apprendre a ecrire ma langue, que n’ose meme plus appeler « le Kabyle » ou « Taqvaylit » au fur et a mesure qu’il pose des questions. La langue du clan, les enfants du clan, la terre du clan, etc.

        On a notre terre, notre langue, notre culture et on opere toujours sous le dictat des autres. Franchement, parfois je me demande si iqvayliyen doivent s’occuper de la linguistique ou de la guerre. 60 ans, c’est enorme…. longgggggggg

    • Azul

      Pour ibezzeg il s’agir du z avec la cédille. Comme le /t/ de tidet « vérité » ainsi que je l’ai annoncé au début , je n’ai plus le système de transcription complet!

      en fait selon les locuteurs ibezzeg se prononce soit « dze » ou simplement /z/ ce qui laisse penser que certaines consonnes ne sont pas vraiment établies

      Quant à la question de b/v j’ai déjà répondu à l’ami Aman Idurar

      • azul

        @massa sakina, je comprends bien votre reponse parce que vous vous basez strictement sur les regles de la langue.Mais pour ma part le V est tres important pour disigner VGAYET. personnement je considere ça comme un changement d’identité si on nomme bgayet comme d’ailleurs bejaia ou bougie. ce n’est pas un probleme de transcription mais nos chercheurs doivent faire de la gymnastique linguistique pour introduire le V pour VGAYET meme s’il le faut juste pour LE MOT VGAYET. C’est tres important nous .

        je dirais plutot que ça doit etre une decision politique que autre chose puisque il ya la politique de l’education.

        • Azul a y Aman Idurar

          Je mesure combien les échanges qui ont jalonné cette publication sont indispensables. En tenant compte de votre proposition, j’ai intégré l’éventualité de prendre en compte le /v/ comme dit ci-dessous

          Bien cordialement

          Les bilabiales: /b/ ~ /bb/ /v/ et /p/:

          Sur la question du /v/ bien que ce système oppositionnel « simples/tendues, fonctionne bien en tamazight/kabyle, mais dans le cas du b simple il est prononcé /v/ dans la mesure où l’opposition /v/~/v v/ n’existe pas.
          Pour être en conformité avec cette corrélation de tension donc on note /b/ au lieu de /v/ ce qui selon des locuteurs qu’il faut aussi écouter, cela complique l’apprentissage et la lecture pour les enfants et les adultes
          Sachant que la linguistique moderne est plus performante dans l’étude des langues que l’ancienne grammaire normative mais, à l’instar d’autres disciplines n’étant pas une science exacte, sachant notamment que les langues sont vivantes et qu’elles évoluent surtout lorsqu’elles ne sont pas standardisées en raison notamment du comportement négationniste de la clique au pouvoir, donc il faudrait tenir compte de tous les aspects

          Soit les oppositions: sberdeɛ “bâter” ~ ebberdeɛ “être rassasié”, ebrez “séparer” ~ ebbezwez “être engourdi”, ibiw “fève” ~ ebbi “pincer”

          Donc dans le cadre de la standardisation du système de transcription notamment par la mise en place d’un groupe de travail faudra-t-il noter sverdeɛ/iviw ? etc…..

        • D’accord, de plus que le V est present suffisemment dans le parler Amazigh kabyle et autres, pour lui assigner son cractere propre. De toute facon, pourquoi pas le codifier, des le moment qu’il existe tout simplement ?

        • « Win yettruzûn asalu,ixeddem aken yufa,maci aken yevgha »
          Ghrigh yiwet n tesghunt tamerûkkit « Tifawt » anda i seqdacen isekkilen n tefransist yellan di tmacint n tira war tinqidîn ddaw usekkil.Nek lemdêgh tira d tghuri n teqvaylit iman-iw.Amdukkal-iw llan win yeghran axir-iw s tefransist,maca ur thûfun ara (ur ttnadin ara) ad lemdên tutlayt-nsen.
          Anwa aqvayli yettarun s tutlayt n lejdud-is ghef tewwurt n thânutt-is,negh lemhêl-is s umata ???

        • Moi personelment j ecrirai le v et j vais attendre personne pr me forcer á remplacer le v par le b, soyons objectif, ok il y a des linguistes mais ces linguistes font des erreurs , il sont pas parfait apres tout, non ?
          Ne te preoccupe, ta vgayet s ecrira vgayet avec un grand V comme Victoire … haha …(c est juste pr s ammuser un peu)
          Et puis mm sakina a bien dit que la linguistique n est tout de meme pas une science exacte, c est un domaine fluide et mouvant comme d ailleur un fluide, de l eau par exple.
          Á mon avis, la preumiere des etapes a faire c est de creer les lettre pr chaque son, moi par example dans la contribution ci_dessus, sur mon phone tout les caractere speciaux sont supprimé et remplacés par un vide donc je doit deviner le mot par moi mëme… c est pas facil du tout ce travail de standardisation. Je sais q cela releve des softwares qui manquent sur les smartphones , en tout cas c est grand chantier la langue berberes , kabyle en particulier, quoi que j n aime pas bocoup cette appellation arabe mais si le temp l’a imposé à nous on l accepte …
          Tanmirt.

  3. Merci pour ce cours de phonetique interressant, malgré q j ai pas vu les notations speciale sur mon phone. cependant je voudrais noter qu’il est preferable de supprimer l utilisation du shwa dans la trascription car je remarque une sorte de retard lorsque je prononce un mot , donc personelment je me sent plus confortable en lisant le texte shleuh ou rifin qui ne l utilisent jamais ou lorsque c necessaire. Je suis kabyle et je remarque cette grande tendance des intelo kabyle vers l’utilisation du shwa, et remarquez que la prononciation se deforme dans bocoup de cas, c’est comme si le mot serait « françisé » en le prononçant.
    tamazight est une langue consonantique c est pour ça que les producteurs de texte amazigh deuvraient peu etre prendre en consideration cette remarque.la raison est que les intelo kabyles ne sont ils pas trop influencés par la langue française ? c est mon avis personnel.. tanmirt

    • Azul

      sur le /e/ chwa comme vous dites, la 2ème partie de cette contribution concerne notamment la description du système vocalique. En anticipant un peu sa parution dans Tamurt info, personnellement j’en arrive à considérer que la voyelle /e/ est un phonème à part entière donc une voyelle pleine comme les trois autres voyelles /a/, i/u .

      Afud igerzen

  4. C’est très intéressante! mais à mon humble avis (je ne suis pas linguiste), il faut passer à l’étape suivante, celle de la standardisation et de la production. Il faut que notre langue devienne un outil de travail. Ce n’est que comme ça qu’elle sera sauvée.

    La transcription n’est pas une science exacte, il suffit de considérer les langues vivantes où les exceptions à la règle foisonnent. Je suggère à l’Anavad ou au MAK de mettre sur pied une académie de langue kabyle qui intégrera chercheurs et écrivains dont la mission est l’élaboration d’un dictionnaire officiel.

    • Azul a gma

      TANEMMIRRRRT Comme on dit tous les bons esprits se rencontrent et tous ceux qui ont commenté cette contribution y font partie, je viens de répondre à l’instant dans votre sens!

      Afud igerzen

  5. Merci enormemment, meme si beaucoup m’est passe’ en dessus de la tete – J’ai fait un peu de linguistique, mais plutot du cote mathematique, c.a.d. compilation et generateur comme operateurs logiques – qui a donc trait a la bijection semantique-syntaxe. Cependant je suis ravi de tant de travail accompli et la profondeur d’engagement des linguistes Kabyles – je vous tire tous reverence.

    Je voulais donc aborder le terme embwiwel et temoigner de son usage, car je l’ai beaucoup recu comme ordre « de bouger ». Je me souviens que « el » n’etait utilise’ que lorsqu’il fallait insister sur l’instantaneite’/rapidite’ d’action – presque comme les allemands utilisent le « schnell » ou le « vite » francais, dans le sens, que le verbe « embw » est un conteneur d’un verbe d’action suppose’ connu dans le context, de la phrase s’il s’agit d’ecrit, ou alors dans le context oral dans lequel il est prononce’. Cet usage est aussi accompagne’ d’un ton.

    Une chose est sure, c’est que je crois bien que pourrait trouver tout ce dont j’aurais besoin, pour mettre debout un language de programmation informatique et son compilateur, depuis le modules d’interaction avec la feraille jusqu’aux services que comprend un systeme d’exploitation. Ca sera un jour utile aux autorite’s et entrprises Kabyles de ne pas avoir des espions electroniques qui a l’interieur de leurs ordinateurs et fichiers, etc.

    Tanmirt

    Les sonores : /bw/ /bbw/

    Hormis le verbe embwiwel “bouger” et sa variante au fémini /pw/, les tendues proviennent d’un ancien radical /w/ yebbwa/yewwa) “être cuit, mûr” ; yebbwi/yewwi “emporter” ; ɣebbwel/ɣewwel “être fort” ; cebbwel/cewwel “tracasser”

      • Même en Tifinagh il faut faire le même travail de description, sinon on va tomber dans les travers n taarabt; Même les touaregs lors du colloque de Bamako en 1966, ils ont adopté les caractères latins, même s’ils tiennent au tifinagh.

        Mais ne vous inquiétez pas là c’est juste par partie descriptive qui permettra après de faire des règles d’écriture comme pour le français ou les autres langues

        taqbaylit ad tili ger timeslayin timeqqranin daya ifi netruzu aqerru nnegh ! c’est tout la médaille NONNNNN

      • Je ne merite pas le moindre remerciement. Je n’ai aucun doute, que l’usage que j’ai rapporte’ ait ete’ fait par quelqu’un d’autre avant moi. Au contraire, soulage’ de savoir l’existence de comptances pour s’y pencher et resoudre, avec une autorite’ double: Scientifique et morale.

        Ce qui a motive’mon commentaire, c’est avant tout l’interet et l’enthousiame, devant le niveau et la competance. La reabilitation ou plutot REALisation de Taqvaylit a pris le large et est passe’ e des mains d’artistes, (poetes et ecrivains, etc.) a celles des scientifiques – sans se croiser les jambes. Metaphoriquement parlant, disons qu’elle tient droit et bien sur les 2 jambes et bouge.

        Puis, c’est la brievete’ de l’ exposition(ici), et la qualification « d’exception » que je saisi comme une invitation/opportunite’, a enveloper mon enthousiame dans un commentaire, pour exprimer le sentiment d’inclusion et attachement – que je suis sur beaucoup de Kabyles partagent. De telles interventions, meme perturbantes parfois, ne sont au fond que l’expression d’un romantisme profond qu’ils ont pour leur langue et le projet de son emancipation. En fait, des non-Kabyles m’en ont fait l’avoeu.

        Ue chose est certaine: Les Kabyles sont preoccupe’s a trouver, formuler, etc. des formes d’expression d’ide’es, de pense’e, etc. alors que nos detracteurs, sont preoccupe’s par de nouvelles formes et explications de la tuerie.

        Quand a l’alphabet Latin ou Tifinagh(plus proche de mon domaine), je pense qu’il y a 2 considerations a prendre en compte:
        – La 1ere est l’authenticite’ et cohesion avec les autres langues Amazighs de la region, donc a vise’e plutot politique, et
        – la 2nde, le souci de la mise-a-jour et developement du contenu et capacite’s a en(contenu:savoir) de generer dans le futur.

        La encore, j’entrevois une dualite’, entre politique et scientifique. J’opte pour le politique en soutenant le scientifique qui le realise, car c’est le scientifique qui permettra au politique de prendre une forme reelle, c.a.d. d’exister. A mon avis, il y a 2 imperatives, celle de travailler ensemble entre Amazighs d’une part, et le besoin d’integrer des projets d’ordre planetaires – dans tous les domaines. Cela biensur, apres sa(langue) liberation des mains de ceux qui cherchent a l’etrangler/etouffer/diluer… Ce qui est inevitable. Ce n’est plus comment, mais quand. Quand au comment, c’est par l’avenement d’un Etat Kabyle.

        Tandis que beaucoup sont preoccupe’ de donner a la langue la capacite’ d’assumer la gestion totale d’une administration gouvernementale et de servir de pont avec d’autres Peuples Amazighs(fond politique), il en existe aussi ceux qui sont preoccupe’s par la forme substantive que cela prendra. Et, c’est la que l’Alphabet Latin devient interessant, et pourquoi?

        A un certain moment, la mise a jour de la langue, d’un point de vue contenu et savoir sera conclue. Il sera temps alors de la mettre au travail et la faire produire et contribuer au savoir universel. A titre d’example, il y a encore des milliers de Theorems Mathematiques, qui sont etablis (fonctionnent), mais pas formellement prouve’s. Un example de cela est le dernier theoreme de Fermat.

        Se sont mis a la recherche d’une preuve, des consortiums/groupes de travail internationaux, avec des echanges de profs et chercheurs de differentes universite’s et pays. L’alphabet Latin nous faciliterait cet integration, tout comme celle de l’acquisition et mise-a-jour. Un 2nd example est entre mains, en ce moment-meme, il arrivera un moment ou, ce qui est presente’ ici-meme, le sera entierement en Kabyle.

        Ce travail colossal qui attend les futures generations, constitue a mon avis, la substance de ce qui renforcera la cohesion des Amazighs, et dans un cadre plus elargi a l’espace Afro-mediteranneen, ou d’une maniere generale Occidental. Cette partie du monde, fut une fois le noyau et model de la reflection occidental et son mode de developement, et il est aussi naturel que necessaire de le reintegrer. En sorte, c’est notre eco-systeme organique/naturel.

        La preuve est, que l’effort meme dont ce sujet est le noyau, n’a pu exister que dans la sphere occidentale et mediteraneenne.

        • Oui la renaissance amazighe est là ..Les kabyles en premier ,Imazighen ,réveillez-vous !Aucun peuple ne possède votre grandiose histoire multi millénaire allant de la civilisation acheuléenne à la civilisation capcienne à celle des pharaons ,de l’occident chrétiens et musulmane de Cordoue..Soyez fiers d’appartenir a cette famille de géant craintes pas cet occident à qui elle a tout donné y compris sa lumière.
          Nous devons faire tomber tous les murs de la honte occidentale qui nous a dressés des remparts pour nous isoler ,annhiler au point de nous nous renier et de nous mettre en marge de l’hstoire et de notre exitence tout autant ignorée et confondus dans l’arabe pour mieux nous détruire…
          Je vous ai concocté de quoi creuser vos méninges..
          Que nos kabyles cessent de se mentir..Rien n’est de la langue arabe mais a tout emprunté aux autres civilisations.Un mot dit « arabe » pris dans le kabyle,le citoyen faux arabe ne dira jamais, c’est un mot kabyle.TAMAZIGHT rendu, arabe avec une voyelle ou une consonne déplacée et letour est joué.awal ?awalen devient en arabe . awalen premièrment.Jamais ou vous dira que est de tamazight.Mais l’igorance rend aveugle. et on croit savoir.

          Je me suis amusé à connaître les apports des langues dont les latines et leurs origines. On nous donne bien volontiers les origines sur à peu près tout, sauf quand il s’agit de tamazight ignorée complétement car elle cache des vérités dont ont ne saurait accepter. Comme dans tout le reste dailleurs,savoir ,algèbre,math,histoire et tant d’autres choses. C’est à croire si ce peuple existerait vue tous les interdits qui le frappe car dangereux pour les pseudo lumières. Tout ce qui est amazigh passe pour de l’arabe y compris notre cheval unique de barbe qui a franchi les océans. Et le subterfuge quand ce n’est pas dit ou écrit que c’est de l’arabe car ne peut pas être noyé, on vous dit méditerranéen pour cacher l’origine. Là ,il faut faire appel à l’intelligence sur la base de la réalité sans être un scientifique ni un intellectuel on peut faire des rapprochements et tenter de se rapprocher de la vérité sur l’origine des apports cachés.
          Si 98 % des mots français sont étrangers ,que dire de la langue arabe dont la grammaire l’Alfya a été créée par nos ancêtres dont l »azwaz » ibn mu’ti elzawawi en 557 calendrier islamique /et 1179 de notre calendrier. Ce qui reviendrait à dire que c’est de l’alphabet syriaque qu’est naît la langue qui deviendra de l’arabe. Autrement dit avant cette période ,il n y avait pas de langue arabe. Comment alors d’une langue toute récente d’autres langues comme tamazight millénaire qui a participé à sa création puissent être dépassé au point d’avoir des apports de l’arabes créée avec tamazight et d’autres langue anciennes?
          Pourquoi le syriaque pourrait-on se demander et pourquoi en Syrie? Voyez ce qu’était ce lieu à l’époque chrétienne pour comprendre que tout ce qui est arabe n’est qu’invention d’autres civilisations. Des filous ont vite trouver le filon pour devenir puissants et riches. Il fallait rusé ,abusé pour arriver à sa fin.

          Et que l’on arrête pas de nous bassiner sans cesse car ignorant ,cela vient de l’arabe pour x ou y mots concernant le kabyle. Tous les mots attribués à de l’arabe ne le sont pas mais viennent d’autres langues et cultures. L’arabe ,l’islam sont des inventions d’autres peuples .Ils sont pour rien les pauvres ,on plus on leur a créé même un monde ARABE dont ils sont les seuls à en avoir. C’est bizarre que l’occident grand sorcier n’est pas jaloux d’eux de ne pas avoir le sien lui leur créateur.
          L’arabe n’existe que depuis l’islam créé par les orthodoxes judéo chrétiens dont imazighens bien entendu. N’oublions qu’il ont été à l’origine ou ont participé à plusieurs civilisations. C’est la pensée d’ARIUS le berbère qui a été reprise dans l’islam concernant la non reconnaissance de Jésus fils de DIEU,alors qu’il a un père Joseph, ce qui en soit est logique. Si on connaît l’imposture des religions et des dieux inventées en ne peut qu’y adhérer et à les rejeter.
          Revenant à tamazight..et l’anglais avec les sons qui les confondent.
          Pour moi, il ne fait aucun doute que les sont particuliers que l’on trouve dans l’anglais comme le « a « cassé..aman ( kabyle)..anglais : around = autour
          Ḍe = ẓiḍ (kabyle )
          The money : therby anglais the= ainsi).
          T,TamṭuT kabyle _
          Th =Faithful = ainsi
          ill = malade ;comme till en kabyle = regarde ( langue en au du palais sont des emprunts à tamazight d’autant plus quand on connaît l’histoire l’empereur septime sévère d’origine libyenne dans cette partie du monde.
          Quand je vois en anglais plusieurs consonnes qui se suivent sans problème je me demande ,pourquoi dans tamazight on est obligée d’ajouter des  » e » pour des raisons de convenance ou esthétique des mots.
          Doubly = doublement – no doubt : pas de doute
          Doubtful adj = douteux
          L’influence du latin, langue liturgique du christianisme que les scribes irlandais ont apportée, est aussi très forte. On arrête le vieil anglais au XIe siècle, à l’issue de la bataille de Hastings, en 1066.
          L’alphabet phénicien (appelé par convention alphabet protocananéen pour les inscriptions antérieures à 1200 av. J.-C.) est un ancien abjad, un alphabet consonantique non-pictographique1. Il était utilisé pour l’écriture du phénicien, une langue sémitique utilisée par la civilisation phénicienne. Il s’agit d’un abjad, car il ne note que les sons consonantiques (une mater lectionis fut utilisé pour certaines voyelles dans des variétés tardives).
          L’alphabet phénicien est devenu l’un des systèmes d’écriture les plus utilisés, transmis par les marchands phéniciens dans le monde méditerranéen où il a évolué et a été assimilé par de nombreuses cultures. L’alphabet araméen, une forme modifié du phénicien, est l’ancêtre de l’alphabet arabe moderne, tandis que l’alphabet hébreu est une variante stylistique de l’araméen. L’alphabet grec (et par extension ses descendants, les alphabets latin, cyrillique et copte) est un successeur direct du phénicien, bien que la valeur de certaines lettres ait été changée pour représenter les voyelles.En 2005, L’UNESCO a enregistré l’alphabet phénicien sur le programme de la Mémoire du monde comme héritage du Liban2.

          Voilà comment on ignore tamazight langue MERE et même tamazgha millénaire que l’on cache dans le terme méditérannée mais l’arabe,langlais etc …nés hier, ils sont brandi comme des trophées.Voilà l’imposture des puissants.
          Mutien et les imposteurs.Que la vraie lumière jaillisse!
          Le plus grand savoir n’est pas l’ignorance mais surtout les ullisionnistes de la connaissance.Il y a en tellement qui croient savoir en dehors de ceux qui savent et les manipulent sans qu’ils ne se rendent compte..
          http://mutien.com/site_officiel/MJ

          • @TIBANUS

            Azul et merci de l’apport historique pour sujet en question, qui n’est pas LES ORIGINES MAIS L’AVENIR.

            – Quand a l’histoire donc, en effet il y a beaucoup d’amalgame, issu de complexes divers et d’ignorance – tous les deux envelope’s dans un revisionisme inutile de l’histoire. A mon avis, on ferait mieux de ne pas nous adonner au meme gaspillage de temps et d’energie, dont nous manquons terriblement). A force, ca devient de la meskinerie de feignant, c.a.d. pour se justifier le « do nothing », en plus de derouter/surchager les quelques competances disponibles. Les Linguistes et Historiens professionnels Anglais ne melangent pas du tout, malgre’ l’innondation d’Internet par les derange’s et mal-a-l’aise dans leur peau, et ne meritent aucune attention.

            – La langue Anglaise, dans son etat actuel, est une mise-jour extraordinaire entreprise par les Anglais, suite au depart des Romains, tout comme ils l’ont fait pour leur Bible de Reference, dite « King James Version ».

            – La langue Anglaise est celle des « Engles », un clan/ensemble de tribus Germaniques du nord cousins des Danes. Les Danes dans leur migration vers le nord finissent par le DAN’MARK(DENMARK), et les Engles finissent en Grande Bretagne (La grande Ile, relativement a l’Ireland « Yre »). Qu’importe les mouvements guerriers, c’est une autre histoire – nous avons recu le clan frere les Alans aussi appele’s/decrits comme Barbares au debut puis Vandals apres avoir saccage’ la ville de Rome. Nous aussi, heriterons cette terminologie par association(*)
            (*) contrairement a ce qu’avancent certains que se soit due a la langue – car, il n’y avait pas de conflit linguistique avec les Romains. Le Grec et le Latin etaient pratique’s chez nous a merveille.

            – En Grande Bretagne et Irelande, etaient pratique’s 2 parlers(a grammaire et alphabet instables): Le « Pictich(GB) » et le Gaelic(Yre/ireland). Avant ces invasions, c’etait le Pictich partout, que l’anglais remplaca completement en grande bretagne(grande ile), et sera altere’/enrichi par le Celtic en ireland, qui donnera le Gaelic.

            Le Pictich, qui est donc la langue originale sur les 2 iles ainsi que sur les cotes atlantiques jusqu’a la manche(mer) est un language parle’ derive’ du Basque.

            – Le Basque, est un language autochtone a la peninsule Iberique, cru(sans preuve) etre un restant du language des Neanderthales, dont on retrouve des traces jusqu’en Afrique du nord – Au-dela, ca devient de la genetique au abords du racisme, et non de la linguistique – Ce qui n’est ni d’interet ni d’actualite’ ici.
            NOTE: La notion de race est un vide, non-sense, que se soit d’un point de vue scientifique genetique, ou culturel. C’est plus une notion vide (coquille) imagine’e pour contenir et justifier un comportement psychopatique, c.a.d. irrationnel et sauvage qu’autre chose. Elle n’a ni de fondement scientifiques (genetique ou antropologique) pour l’expliquer ou meme l’accepter. Certes il y a la liberte’ d’expression, mais dans la limite ou le comportement genere’ ne fait de mal – ce qui n’est pas le cas, etc. d’ou sa condamnable.

            – Le vocabulaire Anglais compte pres de 1300 termes, dont pres de 200 d’origine locale. Tout le reste est acquis par emprunt et usage au fil du temps, mais surtout BIEN integre’s dans la langue re-normalise’e par une grammaire modernise’e. – Voila donc ou se situe le noyau de mon opinion.

            Je t’invite a jeter un coup d’oeil sur mon commentaire a celui de Aqvayli ci-dessous et y trouveras dans quel contexte il me utile d’approcher l’historique des termes, etc.

  6. tamurt.info est un vrai espace de liberté. la preuve : mon commentaire, parce qu’il renvoie à un autre système d’écriture que celui décrit par l’auteur de l’article, n’a pas été publié. Dire que nous sommes victimes justement d’un manque de démocratie et de liberté.

  7. Azul,

    Win yebɣan a diɣer {Tajeṛṛumt n Tmaziɣt (Tantala Taqbaylit)} (1976), n [Mulud at Mɛemmer->https://kab.wikipedia.org/wiki/Mulud_Mɛemmri], aṭ yaf dagi :

    [{Tajeṛṛumt n Tmaziɣt (Tantala Taqbaylit)}, Mouloud Mammeri (1976)->http://fr.scribd.com/doc/107089893/Tajeṛṛumt-n-Tmaziɣt-Tantala-Taqbaylit-Mouloud-Mammeri-1976].

    • Personne ne remet en cause le travail immense de Dda Lmulud!

      Dda Lmulud c’est le fondement même des travaux concernant tamazight!

      Mais il a toujours été très attentif et il a toujours encouragé les travaux de ses élèves dont je fais partie et la question n’étant pas figée elle sera toujours susceptible d’être analysée à travers différentes méthodes, fonctionnaliste, générative etc….!

    • – Tanmirt pour la reference, que beaucoup de Kabyles et Amazigh en general ignore – c’est tout un autre probleme en soi !.

      – Je rejoins Mme Nat Hmed, quand a ne pas se figer dans l’espace et le temps. A la fin ca devient du monopole qui mene droit a l’inertie. Je rajouterais meme que lui(Dda Lmulud) connaissant ses propres limites s’est investi a laisser derriere et invite’ ses eleves a engager le sujet sur tous les plans.
      -> A titre d’example: je doute que Dda Lmulud ait des connaissances approfondies ou meme etudie’ les Espaces Metriques – Ce qu’est une langue en ces temps modernes. Certes les systemes metriques et la linguistique moderne ne sont pas une fin en eux-meme, mais des instruments de travail efficaces qui ne lui etaient pas disponibles. Ils sont a notre porte’e maintenant et nous sommes au nombre suffisant – Utilisons-les comme il l’aurait fait lui-meme.

      – J’aimerais aussi faire savoir, que ce qui est presente’ n’est qu’une partie, de ce qui est a considerer. Mais une partie indisponsable, qui est une base necessaire, pour justement entammer ce qui reste a faire. Le travail sera perpetuel…

      – Je vous invite a considerer la linguistique comme la mathematique, et essayer de vous decrire, etudier et etablir son fonctionnement ses objects, regles etc. et les preuves formelles de celles-ci – C’est plus qu’un ocean, c’est l’univers ouvert et infini…

      -> Considerez donc un « Object(*) » element de cet espace(metrique) et essayez de decrire son existence sur le plan syntaxique, semantique et cognitif. L’equivalent en mathematique serait de considerer un object compact dans un repere a 3 dimensions – Axes (Phonetique, Graphique, Semantique(cognitif)), c.a.d. un cube.

      -> Dans votre effort, tenez compte du fait que l’object en question n’est pas un point simple et minimal, mais une sorte de cailloux a forme aleatoire ou presque. Disons que l’assainissement du vocabulaire revient a definir, harmoniser, etc. chacun des ses objects. La methode scientifiquere vient a trouver/definir/deriver des sous-espaces, avec chacun sa norme.

      – Entre les langues revis’ees et travaille’es et celles non, il y a toute cette harmonie(ou pas) entre les les regles et les objects a differents niveaux qu’il y a lieu de prendre en compte. Dda Lmulud, a entamme’ l’effort de trier et definir pour nous quoi et comment trier ces objects (disons « mots ») – par analogie d’un point de vue matiere (bois, pierre, fer, etc.), mais aussi comment les organiser et definir des tas lesquels nous serviront a decrypter et reconstruire et faire grandir notre cite’, a multiple batisses. La plus importante d’entre elles(batisses/constructions) est la Ferme, c.a.d. La Poesie.

      (*) Considerez un Object linguistique comme theme, sujet, livre, chapitre, paragraphe, titre, expression, phrase, mot, jusqu’a un Caractere, d’un point de vue graphie, et de meme jusqu’a a un Son elementaire incluant le silence dans point de vue phonique/sonore.

      Remarques:
      – Il est imperatif d’examiner Tamazight de la sorte, si on veut la sortir du folklore et en faire un outil de travail et de production.
      – Dans l’effort de mise-a-jour, il sera question de beaucoup d’empreints et de projections. Cette tache sera d’autant plus facile, rapide et coherente, si les regles qu’on implemente dans la langue Kabyle, sont soumises au moule decrit ici. Ainsi nous sommes appele’s a travailler dans les 2 senses, c.a.d. depuis l’idium/concept fini jusqu’a l’element de base.

      -> Voici un example: Nous voulons definir « Une Banque de Donne’es » ou « A Databank / Data Bank » – Pour ce faire on a besoin de « Base De Donne’es » / « Data Base/Database ». – Notez au passage comment en francais il faut trainer le « de » et qu’en Anglais on va droit a un neologisme(nouveau terme) facilement, simplifiant la construction de toute un espace… fecondite’. Dans un texte litteraire on pourrait decrire « … a bank of data… », c.a.d. ramener le « de » / « of », facilement, alors qu’en programmation on dispose facilement d’un nom de variable « database » par example. Des example similaire sont abandants dans tous les domaines et sciences comme la medecine, etc.

      – En vue de la complexite’ de cette mise-a-jour, et considerant la source celle-ci, le latin s’impose.

      -> D’or et deja, je me demande si ceux charge’s de finaliser l’alphabet et sa graphie, considere celui-ci(alphabet) plus comme une base dans le sense mathematique, ou plutot comme un systeme de graphie aleatoire de Sons, pour accomoder des mots trouve’s dans le vocabulaire herite’ ?

      -> En particulier, le trait en dessous des caracteres – on se retrouve avec une ombiguite’ dans la representation electronique par example? Commevous le notez dans ce commentaire-meme, jel’utilise pour souligner une importance/attention, etc (decors macrographique) et non comme un caractere lie’ a son elementaire. Par consequent, il serait plus prudent/malin d’en etablir un caractere a par entiere, emprunte’ de Tafinagh par example, plutot que de melanger.

      -> La question qui se pose alors est: Quel travail d’assainissement a ete fait, pour inventorier les incidences(presences) de tels Sons et l’enquete quand a leur authenticite’ ?c.a.d. l’inventaire des orphelins, afin de proceder a un empraint ou une fecondite’, pour etablir son remplacement – Leur identification comme EXECPTIONS permettra de continuer a les utiliser temporairement en un 1er temps, puis en parallele(synonyme) un certain temps avant de les enterrer.

      Un petit appercu/eclairage, sur le travail fait, a faire ou en cours de faisance, relatif a tout ceci, serait aggreablement accepte’ – Tanmirt d’avance,

  8. Comme promis je fais suivre la 2ème partie et notamment l’analyse à propos du /e/ dit e chwa

    DEUXIEME PARTIE

    (suite) du SYSTEME DE NOTATION

    Je me souviens encore, lorsque j’ai proposé cette analyse à mon directeur de thèse, il avait sèchement répliqué « qu’à mon niveau je ne pouvais pas »oser » remettre en cause la théorie bien attestée du /e/ dit e chwa du grand André Martinet.

    Je me souviens avoir répondu, que je ne prétends pas remettre en cause la théorie de Martinet appliquée au français mais que je crains que sa transposition au berbère ne soit inopérante!

    Voilà donc l’analyse qui consiste à considérer qu’en kabyle et même en tamazight en général le /e/ est un phonème à part entière comme /a/, /i/ et /u/

    LES VOYELLES

    Le système vocalique du Kabyle est fondé sur le principe des trois phonèmes de base:
    /i/, /a/ et /u/.

    I l existe une quatrième voyelle /e/ considérée : “ Comme neutre, non phonologique. Elle apparaît pour éviter la constitution de groupes de deux consonnes et, est interdite en syllabe ouverte.
    Elle n’est jamais distinctive et sera systématiquement supprimée dans l’annotation phonologique.
    Sa nature strictement phonétique est confirmée par son instabilité selon les locuteurs.. »(S. Chaker, p.83, 1984).

    Autrement dit, la voyelle /e/ n’a pas le statut de phonème. Mais, du moins en kabyle,certainement pour des raisons pratiques, on la note. La tradition marocaine qui s’inscrit dans cette voie ne la transcrit pas.

    Toutefois, en plus des considérations purement phonologiques que nous aborderons plus loin , une suite comme tnldt “tombe” (parler des Ayt Seghroucen, Maroc) est difficilement prononçable, même pour un amazighophone.Car comme en kabyle à un moment ou un autre il faut insérer le /e/ dans ce mot.

    Maintenant du point de vue de l’analyse phonologique, qu’elle est la réalité de ce “e” muet considéré comme étant de nature strictement phonétique? Dans quelles conditions apparaît- il pour séparer un groupe de consonnes?

    Pour conforter l’analyse conférant au /e/ un statut non phonologique, un grand nombre de linguistes berbérisants se sont inspirés des analyses d’André Martinet qui a élaboré la fameuse règle des trois voyelles en 1969 et aussi à propos du statut du “e” muet en français.
    Il a d’abord répertorié les diverses possibilités d’apparition du “e” muet dans cette langue:

    Jamais à l’initiale mais précédé d’une consonne /be/ de belette. En se basant sur les habitudes parisiennes, le /e/ de patte , coque /coq/ ne serait pas réalisé en finale (pat/coq).
    En position interne, calepin se prononcerait comme alpin.

    Dans la syllabe initiale le /e/ chute /lasmel/ “la semelle”, il se maintient là où c’est nécessaire pour éviter la rencontre de trois consonnes successives, /laptitsemel/ “la petite semelle”.note e à l’envers nommé e chwa

    Il est important de préciser que cette règle des trois consonnes s’inscrit dans une réflexion visant la réforme d l’orthographe du français. La voyelle /e/ est considérée par Martinet comme un lubrifiant ne faisant pas l’objet d’un choix du locuteur.

    Mais dans le cas du Tamazight, André Basset page 8, distingue: “Les voyelles à degré plein (i, a, u ) de la voyelle /e/ à degré zéro”. Le degré zéro peut être absolu , c’est- à- dire qu’il comporte toute absence d’élément. Il peut être relatif, c’est-à-dire qu’il comporte un minimum d’éléments vocaliques que nous notons /e/ s’il est nécessaire de consitituter un centre syllabique”.

    En conséquence, en reprenant l’analyse fort pertinente d’André Basset en termes de linguistique fonctionnaliste, il y a lieu d’en tirer la conséquence que la voyelle /e/ s’oppose à zéro.

    Par exemple, dans la suite gezmeɣ “j’ai coupé” qui s’oppose à yegzem “il a coupé” le groupe syllabique /ge/ s’oppose à /g/ . D’autre part, le groupe syllabique/ze/ s’oppose à /z/.

    En français/lasmel/ est une variante de la /laptitsemel/ alors qu’en kabyle, /tiɣmert/ n’est pas une variante de * tiɣemret et tigert n’est pas une variante de *tigret

    D’autre part, l’emploi de la voyelle /e/ présente une certaine stabilité d’emploi dans la conjugaison des verbes de type VCCVC comme:

    ezger“traverser”, erkeḍ “piétiner””

    Prétérit Aoriste intensif

    yezger izegger
    yerkeḍ irekkeḍ

    Conclusion contrairement au cas du français, par ailleurs appliqué par André Martinet à la variante de la région parisienne, en s’appuyant sur l’analyse d’André Basset, qui, adaptée à la linguistique fonctionnaliste, démontre bien que la voyelle /e/ est un phonème à part entière, ayant une fonction distinctive dans la mesure où elle s’oppose à zéro.

    LES ASSIMILATIONS

    Dans sa thèse, Alphonse Leguil estime qu’il s’agit d’accidents de la chaîne qui relèvent d’un “double conditionnement phonétique et grammatical qui ressortissent de la morphologie (Structures prédicatives du berbère p.512) .
    Par contre Salem Chaker voit dans ces jonctions monématiques un conditionnement phonologique

    La morphologie étudie les variations de la forme des signifiants et le conditionnement de ces variations)
    Autrement dit, Alphonse Leguil considère que dans le cas de la préposition /n/ “de”; ce n’est que dans le syntagme déterminatif avec la préposition /n/ qu’il y a un passage de /n w/ à /gg w, bb w (…).
    Il ajoute que la phonologie du kabyle n’interdit pas les suites /n y/ ou /n w/: iregazen yeffeɣen “les hommes qui sont sortis” ou teqqen tmettut taɣaṭ “ la femme a attaché la chèvre”

    Pour mieux comprendre ces phénomènes d’assimilation, il est nécessaire de les analyser dans:
    a) Un environnement vocalique
    b) Un environnement consonantique

    1. Le cas de la préposition n “de”

    a- Dans une environnement vocalique

    /n w/ —– — { bb w, pp w, gg w} qui sont des variantes régionales du kabyle
    axxam wwergaz /axxam bb-wergaz/ pp-wergaz/ gg-wergaz

    Chez les mozabites, n w—————-n u taɣrit n uḍefli “le bâton du garçon” (Exemple emprunté à J. Delheure, 1986 p.41)

    En tagagargrent de Ouargla, n ——————-n w ixef n uɣyul “la tête de l’âne ( J. Delheure 1987, p.78)

    b- Dans un environnement consonantique
    Dans l’environnement de certaines consonnes, on observe un effet d’assimilations provisoire accentuées par les faits de phonie

    n t————– t-tmettut———————-n tmettut
    n f—————f-Farida———————–n Farida$
    n l —————l-Lunja————————n Lunja
    n m————–m-Malika———————n Malika
    n r—————r-Racida———————–n Racida
    n y—————g-gemma ———————n yemma

    Sinon , il n’y a pas d’assimilation dans un environnement où la consonne est doublée: ifer n erreman “la feuille de grenadier”

    La préposition se maintient au contact de certaines consonnes dont le point d’articulation rend l’assimilation très dificile:
    Axxam n Zahia “la maison de Zahia”
    Lakul n Jeǧǧiga “l’école de Jedjiga”
    Taqendurt n Ṣaliḥa “la robe de Saliha”

    Chez les mozabites, la préposition /n/ se maitient : Zaw n tmeṭṭut “les cheveux de la femme”
    En teggargrent de Ouargla : Ixf n teyẓiwt “la tête de la fille”

    2- La préposition di/deg “dans”
    a- Dans un environnement vocalique

    di voyelle—————-deg voy.——- Adfel yekkat deg wedrar “il neige à la montagne”

    b- Dans un environnement consonantique

    di cons.——————–ugmeɣ d aman di tala “ j’ai puisé de l’eau à la fontaine”

    3- La préposition ɣef “sur”

    ɣef voy.——————ɣef wagi—————– ɣeffagi “sur celui-ci”
    ɣef cons.—————–ɣef tewwurt/tebburt/teppurt/tebburt

    4- Le comparatif am “comme”

    am voy.————–am wagi—————–ammagi “comme celui-ci”
    am cons.————-am tagi “comme celle-ci”

    5- Le monème de prédication /d/
    d voy.—————–d-argaz “c’est un homme”
    d cons.————–d tameṭṭut ——–t-tameṭṭut “c’est une femme”

    6- La proposition relative (3ème personne du singulier)

    Pour bien percevoir la spécificité de la relative, il importe de l’opposer dans un même contexte à une non relative.

    a- Une construction relative: idelli i yedda———idelli i gedda “c’est hier qu’il est parti”
    b- Une construction non relative: iḍelli yedda—————-”il est parti hier”

    Dans la construction idelli i gedda l’indice de personne /ye/ passe à /ge/ en raison de la proximité du pronom relatif /i/ay/.
    Dans la construction simple iḍelli yedda il n’y a pas d’assimilation malgré le voisinage du /i/ et du /y/.
    Par ailleurs, en commutant cette construction avec la première personne du pluriel, on ne constate pas d’assimilation dans les deux cas: iḍelli i nedda/ iḍelli nedda

    Donc il semble bien qu’à la suite d’Alphonse Leguil, la phonologie du kabyle n’interdit pas l’environnement /i n) .

    7- Assimilations de type verbal dans certains environnements consonantiques

    ad n ——————–ad nawi————————a nawi “nous emporterons”
    i d ———————-ansi d tekkiḍ—————-ansi d ekkiḍ “d’où viens-tu?

    C’est l’exemple du chanteur Ait Menguellet qui utilise systématiquement la forme originelle:
    Ansi d tekkiḍ a y agu? “D’où viens tu brume”

    Ad d (d est la modalité spatiale “vers ici” qui s’oppose à n “vers la-bas”
    ——————- ad d dduɣ——————– a d dduɣ “je viendrai”
    ———————ad n edduɣ—————— a n dduɣ “

    Il est important de dire que le principe de cohérence de la graphie, mais surtout du respect de la hiérarchisation des éléments grammaticaux, notamment dans la perspective de l’enseignement de la langue kabyle, nous incite à considérer ces assimilations comme provisoires car accentuées par le phénomène de l’oralité.

    Sinon de façon générale, le choix d’un système de transcription fiable et cohérent, nous incite tous à une réflexion approfondie, afin de ne pas tomber dans les erreurs des grammairiens de la langue arabe qui se sont bornés à décréter que certaines prononciations sont correctes, d’autres vicieuses, sans apporter d’autres arguments que l’autorité de tel ou tel locuteur du Coran.

    Ils ont longtemps ignoré le principe de l’évolution des langues, se copiant fastidieusement les uns les autres. La phonologie du Cercle de Prague est restée sans application en arabe.

    Une politique linguistique saine, consiste à encourager les travaux de recherche (description des systèmes phonologiques, morphologiques et syntaxiques des langues amazigh.
    Une fois ces descriptions faites on pourrait un jour envisager l’unification de la langue. Toutefois la langue mère est bien TAMAZIGHT qui a donné plusieurs langues (kabyle, mozabite, chaoui (…° mais qui ont un fond commun grammatical et des variations lexicales, comme le latin en Europe qui a donné le français, le portugais, l’espagnol (….)

    Bibliographie

    Basset A.1969 La langue berbère,International African Institute, London
    Bloomfield L. 1970 Le langage, Paris Payot.
    Chaker S. Textes de linguistique berbère, Paris, CNRS
    Dallet J.M. 1982, Dictionnaire Kabyle- Français Paris, SELAF
    Delheure J. 1986, Les études sur la langue mozabite
    1987, Grammaire de la teggargrent (Ouargla) manuscrits
    Galand L. Etudes de linguistique berbère de 1957 à 1996.Annuaire de l’Afrique du Nord, T. IV, Paris, pp.743-765; 1953, La phonétique dialectologique berbère, Orbis, t II, 1, pp 225-233
    Leguil A. Structure s prédicatives en berbère, thèse, Université Sorbonne Nouvelle. Paris III
    Mammeri M. Poèmes kabyles anciens, Paris Maspero, Voix- Tajerrumt tantala n teqbaylit
    Martinet A. 1969 Le français sans fard, Paris, PUF; 1970, Economie des changements phonétiques, Ed. Francke, Berne, 3ème éd.
    Troubetzoy N.S., 1949, Les principes de phonologie, Trad. Jean Cantineau, 1957 Paris, Klinckiel
    Ait Ahmed- Slimani S. Proverbes berbères de Kabylie, Inzan, l’Harmattan 1996

    • Correction de la phrase ci-dessous: Il est important de préciser que cette règle des trois VOYELLES s’inscrit…….

      Il est important de préciser que cette règle des trois consonnes s’inscrit dans une réflexion visant la réforme d l’orthographe du français. La voyelle /e/ est considérée par Martinet comme un lubrifiant …

    • Le nombre d’occurance des sucessions de consonnes (par voie combinatoire/recenssement) a-t-il ete’ etablit ? et si oui, ces occurances/instances font elles l’objet de groupe d’etude chacune ?
      Si non, pourquoi pas ?

      Cette question/situation, devrait succiter a mon sens une reflection au sein de l’Avad, quand a la mise en place ou reconnaissance que la fonction de « ministere de l’enseignement » se doit de reconnaitre « une academie/institut » dont la mission et vocation est purement « scientifique » en parallele avec un autre organe/institut de « formation des professionnels de l’enseignement », separe’s de la fonction de « gestion » qui elle est d’ordre politique et oriente’e plus vers  » l’infrastructure et la logistique » – qui se doit de revenir aux autorite’ locales. Et biensur une protection statutatoire de ces instituts, de sorte qu’ils soient a l’abrit des enjeux politiques, etc. Que j’espere seront intenses au sein des institutions parlementaires et gouvernement Kabyles – dans le soucis de qualite’ de gouvernance dont depend la vitesse de d’emancipation de notre statut/etat politique.

      Namirt Tamuqrant.

    • Absoluement, je me sent fatigué comme bocoup d autres se prononcer le /b/ á la place du /v/, je ne sais pas prqoi cette complication .
      Comme vous voyez d apres cette contribution il y a un long chemin á faire pour aboutir á cette fameuse standardisation.
      Quoi que á mon humble avis ( j ai fait 2 ans d anglais a l université puis j ai quitté pr certainnes raisons) je pense que les linguiste doivent se concentrer sur la langue kabyle specifiqment , on palera plus des mzabs ou des autres ulterieurement. chacun develope son propre language tel qu il le souhaite, mais si un jour toute ces region berbere une fois leur langues sont devloppées pourquoi pas penser á les unifier á ce stade, mais en ce moment crucial, il faut se cocenterer sur sa propre region, developper sa langue, la standardiser et c est au autres region de penser á faire la meme chose s il le souhaitent vraiment.
      Le devloppement de la langue est lié certe á une politique bien installèe , mais aussi á la volonté de ses loculeur, de son peuple. Pourquoi les kabyles ne s’impliquent pas si fort, la preuve en ai que ce forum même devrait être debordé de contributions et de commentaires, mais helas on constate le contraire, les même personnes , des efforts isolès par_ci par_lá, est_ce suffisant tout ça pour finir le projet de standardisation … ??

      • Agma, les autres sont plus preoccupe’s par agrum, meme leurs gueguerres n’ont de finalite’ que ca, ou plus de tapis pour prier mohamed le chrcutier de leur ancestres.

        Ce qui me semble plus semblable, c’est qu’une fois plus rien de valeureux a soutirer de la terre sinon ce qu’on lui donne, sa sueur et esperons un peu d’amour – la Fadhma va rencontrer son mari. Il sera alors question de rapports de force – ECONOMIQUE – et a un certain degre’ CULTUREL – qui en fait partie. C’est la que l’influence s’exercera. Taqvaylit deviendra la langue de reference, tout comme l’est le francais en france par example et l’anglais un peu partout.

        C’est en sorte une guerre froide a 2 armes differentes – La langue v. la religion ou la theology v. la linguistique. Comme leur religion n’est pas une philosophie (ce qu’Augustin a fait du Christianisme), il ne sera meme pas possible d’en deriver des centres theologiques mais plutot des casernes ou centres d’endoctrinement, etc. Mais comme dit le proverbe « le nerf de la guerre c’est l’economie et l’argent »

        On(les futures generations) n’a de chance de vaincre que si on mettait des moyens materiels a nos chercheurs/guerriers – car la guerre est deja la. Un Gouvernement Kabyle Independant et en Kabylie est un must.

        Il faut deja au moins une 100aine de Nat Ahmed, avec des assistants pour avancer a la vitesses qu’il faut – Apres la standardization de la langue, il y aura lieu d’aller a la lune… c.a.d. deployer ce monde-la au service de differentes disciplines, en plus de former les educateurs de differents niveaux…

        Imaginez tout le savoir a construire a partir de A a Z, pour former une medecin par example. la chimie, la statistique, la mathematique, la physique, etc….

        A titre d’example, il ne suffira pas seulement de traduire un theorem, il va falloir le dire dans le language mathematique exprime’ en Taqvaylit. Certe on pourra utiliser tous les symboles etc. faut decrire les regles, pourquoi un tel terme plutot que celui-ci… il va falloir en creer, mais a partir de mot Kabyles qu’il faut construire – va-t-il falloir user du terme « integrale » ou deriver un qui soit propre au Kabyle en signification et congruent dans la langue pour d’autres usages. Ce qui me fait penser a « Integrite’  » qui est une notion morale, etc. Le travail, il y en a plein, mais ne peut se faire avec du benevolat ou des bourse de pays etrangers ou celui d’alger. Ca ne pourra provenir que de l’economie Kabyle, a laquelle il faut une administration, gouvernement, une autorite’ politique.

  9. je propose un reflexion sur le projet de Revision des termes Kabylie et Kabyes a remplacer par TAZAWA et IZWAWEN. Ceci du fait que JERJER consideré le centre voire le referentiel de la Kabylie.
    TAZAWA qui est la brise de froit venant du Mont JERJER. IZAWAWEN(a ne pas confondre avec IGAWAWEN qui represent la tribue portant leur nom), etait le nom par lequel les mazighs de la region de JERJER (les Ketamas) qui habitent dans la Zone du Mont JERJER.

    A bon lecteur, salut!

  10. Azul

    Je sait que ca n’a rien avoir mais …

    J’entend tout le temps parler du jeu appelé BEZGA…
    Est-ce que quelqu’un pourrait m’expliquer les règles?

    Merci ?

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