Assassinat d’Ebossé, les masques tombent!

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Albert Ebossé
Albert Ebossé

DIASPORA (Tamurt) – Le 23/08/2014, Albert Ebossé, un jeune et brillant footballeur de citoyenneté camerounaise, évoluant au sein du club-phare de la Kabylie, la JSK, fut assassiné dans les vestiaires du stade de Tizi-ouzou.

Dès le départ, alors que le régime avait annoncé qu’il fut tué par des supporters révoltés par la défaite de leur équipe fétiche, l’G.P.K. (Gouvernement Provisoire Kabyle en exil) avait averti que cet acte n’était pas un crime ordinaire, à verser dans les faits divers, mais celui d’une stratégie politique visant à porter atteinte à l’image de la Kabylie sur la scène internationale.

Les officines algériennes des coups tordus estiment que pour barrer la route au Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie et à l’G.P.K., il y a lieu d’en ruiner l’audience internationale en faisant endosser aux Kabyles les pires horreurs qu’elles vont elles-mêmes provoquer. Elles pensent que la méthode qui a eu raison des écervelés djihadistes, allait marcher contre les démocrates kabyles. C’est la raison pour laquelle, un mois plus tard, Hervé Gourdel, cet alpiniste français, fut sciemment attiré dans un traquenard organisé par ces mêmes officines, en « l’invitant » en Kabylie pour y être enlevé, puis décapité le 23 septembre dernier.

Maintenant que les masques tombent, l’opinion internationale découvre, effarée, les voyous politiques qui squattent le pouvoir à Alger et qui jouent à Machiavel en se moquant des vies humaines qu’il y a lieu de sacrifier pour atteindre des objectifs criminels.

La publication des résultats de l’autopsie pratiquée à Douala conforte aujourd’hui, totalement les déclarations du Gouvernement Provisoire Kabyle (GPK) sur l’affaire Ebossé.

Le rapport d’autopsie relève « une série de cinq lésions assez patentes qui ne corroborent pas la thèse avancée dans un premier temps par les autorités algériennes qui laissait croire que le joueur aurait été tué par un projectile lancé depuis les gradins» rapporte le médecin légiste. Il ajoute : « M. Albert Ebosse Bojongo est décédé des suites d’une agression brutale avec polytraumatismes crâniens.

Nous rappelons pour cela : sur le crane 1- Une embarrure de la calotte; 2- la fracture des os de la bose; 3- la fracture des vertèbres cervicales. Sur l’épaule gauche : une luxation et une fracture maquée de la clavicule du même côté». En conclusion, «Ebossé a été froidement assassiné».

Avec les éléments nouveaux apportés par le rapport de cette autopsie, l’G.P.K. demande à la CAF (Confédération Africaine de Football) de réexaminer l’affaire Ebossé-JSK. La Confédération est désormais devant un crime d’Etat, couvert par le gouvernement algérien qui, non seulement a, jusqu’ici, livré à titre officiel des versions mensongères, mais en plus a bloqué toute enquête sur cet abominable assassinat.

Pour revenir à l’affaire Gourdel, indissociable en Kabylie de celle d’Ebossé, le pouvoir algérien a annoncé, le mois dernier, avoir abattu l’un des assassins de ce Français admirateur de la majesté de nos montagnes. Il y a trois jours, il a annoncé la mort d’un deuxième ravisseur. A ce rythme, dans quelques mois, Alger annoncera avoir éliminé la totalité des assassins impliqués dans ce crime. De cette manière, l’enquête sera définitivement enterrée, sans que le corps ne soit jamais retrouvé.

Au nom de la Kabylie, l’G.P.K. a commandé à Olivier Graïne, deux statues rendant hommage, l’une à Ebossé et l’autre à Gourdel. Elles seront remises aux familles des victimes.

France, le 15/12/2014

P/ l’G.P.K.
Ferhat Mehenni, Président

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