Les comités de quartier déterminés à remettre de l'ordre

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Parmi les objectifs tracés, remettre de l?ordre dans le secteur de la santé, en interpellant les autorités sanitaires et en demandant une commission d?enquête sur la gestion du secteur dans la wilaya.
? Etant donné la nécessité et l?impact du secteur de la santé sur le cadre de vie du citoyen d?une part, et les aspects relatifs à la gestion du secteur dans la wilaya d?autre part, il est plus qu?urgent voire impératif de faire une chaîne de solidarité avec la population, les élus et les cadres compétents pour un service de santé plus accessible, plus libre, plus fraternel, ouvert aux compétences et protecteurs des droits des citoyens de se faire soigner et d?être pris en charge avec respect et dignité ?, affirme le collectif des comités de quartiers.

Gestion anarchique du CHU de Tizi-Ouzou

Au niveau du Centre Hospitalo-universitaire (CHU) de Tizi-Wezzu le constat est amer. ? La prise en charge des patients est presque inexistante. Ces derniers sont livrés à eux-mêmes, ne trouvant presque personne pour les soulager et les soigner.Il y a un manque flagrant du consommable médical (médicaments, réactifs, .. etc.) et les analyses et les services de la radiologie (Radio, Scanner, IRM, Mammographie et l?Echographie) sont à la portée du Super-Citoyen uniquement, tandis que le simple citoyen tels que vous et nous, sont constamment réorientés vers le secteur privé malgré nous ?, est-il indiqué dans un communiqué de ce collectif, dont l?initiative est à saluer.

Les patients désorientés

? Les médecins peu soucieux réorientent les patients venus se soigner dans les hôpitaux, vers des cliniques privées gérées par leurs conjoints et leurs amis. Le service de gynécologie obstétrique du CHU transformé en service d?oncologie, qui est classé catégorie ? A ? avec plus de cent (100) lits, salles d?interventions et autres? n?assure plus d?accouchement, pendant que nos mères, nos femmes et nos enfants en payent le prix fort sous la pression à la clinique S?BIHI qui est classé catégorie ? C ? avec moins de 75 lits ?, lit-on dans le document dont une copie est transmise au ministère.

? La clinique dentaire dite (CACOBATPH) est réduite à un simple bureau de consultation et se retrouve avec des moyens humains et matériels très limités. Le service de psychiatrie demeure à l?arrêt depuis plus d?une année. Le constat est le même pour les Établissement Publics Hospitaliers (EPH) et les établissements publics de santé de proximité (EPSP), qui ont pour objectif de désengorger le C.H.U, mais ces dernières n?arrivent même pas à assurer le minimum de leur liste des soins qu?elles pourront proposer aux malades où les consultations spécialisées sont inexistantes. Les services dentaires n?assurent pas la garde, comme nous l?avons demandé et fait à la polyclinique Nabila DJAHNINE situé à M?douha ?, citent-ils encore. Il y a le manque terrible d?ambulances dans toutes les structures sanitaires de la wilaya.

Il faut agir:

Le collectif des comités de quartier se demande ? à qui profite cette situation ? Aux citoyens ? Aux responsables ? Pourquoi ce mutisme volontaire du corps médical ? Qui sont les vraies victimes de cette mauvaise gestion ?

Ils rappellent aux citoyens, ? la demande de changement ne doit pas nous angoisser, elle est le mouvement, l?expression même de la vie, c?est le catalyseur de cette volonté que nous partageons tous, d?aller plus loin et donner le déclic pour changer les choses vers le mieux, car la santé est un de nos droits que nous devons préserver. Dans ce cadre d?idées, nous Collectif des Comites de Quartier exigeons le lancement et l?achèvement de tous les projets inscrits pour le secteur de la santé de la wilaya notamment le centre cancéreux ainsi le projet du nouveau C.H.U. de Tizi-Ouzou, une commission d?enquête afin d?identifier les responsables de la situation chaotique de la santé de la wilaya de Tizi-Ouzou, la prise en charge réelle et effective des malades au niveau de toutes les structures sanitaires de la wilaya en identifiant les goulots d?étranglements et veiller à apporter les améliorations nécessaires, mesurer les capacités réelles des établissements déjà en place pour identifier les services surchargés et surpeuplés et la mise en place imminente des états généraux de la santé de Tizi-Ouzou ?.

Que ce passe-t-il au service endocrinologie-diabétologie

Un employé du CHU Nedir Mohammed de Tizi-Ouzou, dénonce dans un courrier les agissements du chef de service endocrinologie-diabétologie par intérim. Le chef de service endocrinologie-diabétologie par intérim, ? pousse les médecins spécialistes à la démission ?.
? Le service endocrinologie se voit vidé de ses spécialistes. En quelques mois déjà, deux excellents médecins spécialistes ont quitté le service pour rejoindre le secteur privé. Il s?agit du Dr Hemsas et du Dr Issad. Leur démission est le résultat direct du comportement du chef de service ?, est-il dénoncé.
? Non satisfait d?avoir poussé ces médecins spécialistes a la démission, le chef de service s?acharne, par des intimidations quotidiennes avec la complicité de l?administration de l?hôpital, contre les deux derniers médecins spécialistes encore en poste afin de les pousser également à la démission ?, ajoute-t-il, précisant : ? le chef de service par intérim, qui est spécialiste en médecine interne et non en endocrinologie diabétologie, veut à tout prix récupérer le service endocrinologie et l?annexer au service médecine interne. En supprimant le service, le médecin incriminé va priver des dizaines de milliers de malades de soins et de consultations nécessaires et ainsi, les pousser vers le privé, dont le coût des prestations est excessivement cher ?.

Gaya B

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