Les amis louches, en babouches

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Les islamistes en Kabylie
Les islamistes en Kabylie

Contribution (Tamurt) – Les amis louches, en babouche, nous ont lancé leur dernière cartouche. Vexés d’être démasqués, caricaturés comme des simplets, les supposés ont parlé. « Nous sommes des Algérianistes et kabyles», « Nous ne sommes pas là pour structurer le désespoir mais pour construire une espérance », « les visées de ceux qui enlèvent l’emblème national sont une injure faite aux innombrables et glorieux martyrs de la Kabylie morts pour ce drapeau ».

Que ce soit des chanteurs engagés ou des politiques enragés, ils le sont par intérêt et pour leurs intérêts. En quelques mots, ces supplétifs, ces anges d’Alger, mangent à tous les râteliers et se justifient à participer à des festivités ou à des débats organisés télévisés sur Berbère TV ou Algérie TV, pour se montrer et se valoriser, telles sont leurs spécialités pour s’engraisser. Ils hâblent ces incapables d’être véhément, depuis tant de temps, des charlatans extravagants. Pour étayer mon idée, je vais récapituler quelques faits.

Les andouilles magouillent, vendent des passes pour la liberté, pour l’autre côté de la méditerranée, et ainsi ces rapaces amassent des liasses ou des militants chez les Francs. Quand d’autres octroient comme des rois, des faveurs grâce à leur tuteur. Les diatribes participatives de ces infiltrés ne sont jamais condamnés bizarrement, et ceci contrairement à ces militants, pour une vidéo ou une photo ou pour avoir mangé durant ramadan, châtiés deux ans. Tellement qu’ils mentent, ils sont capables à table, au micro ou au studio, dans une phrase ou périphrase, de contredire leurs propres dires, et de faire son contraire. Ils nous ont donc manqué de respect, et prouvé ce que je leur reprochais, à ces benêts. Comme des enfants qui se défendent, ils nous écrivent ou nous disent en pleurant « Vive l’Algérie ». Des carences en l’occurrence, sur leurs rhétoriques et bien plus historiques, ils sont vraiment pathétiques.

Se vanter d’être Algérien, quémander une carte de résident ou la nationalité française, immigrer en famille à Paris et critiquer les Français. Sans aucune fierté, les outrecuidants n’ont aucun honneur dans toute leur splendeur même si un temps, ils l’avaient eu un moment. Leur retour au pays, que ce soit chez nous, dans notre pays en Kabylie, ou chez le colonisateur, l’Algérie, cela ce fait exclusivement lors d’événements ou des piges journalistiques ou politiques en Kabylie. Sur notre terre arable, ils parlent même en arabe pour assimiler notre « Kabylité » en leur « Algérianité ». En résumé, ces chanteurs sont à la musique ce que « monsieur samedi et d’autres » sont à la politique, des suppôts avec un égo surdimensionné près à se donner pour toujours exister. Vanter une guerre de libération et chanter ou pérorer les désillusions, être sur la liste des agents de service, et migrer chez les « aghumier » ; les hommes goumier sans fiertés, devraient balayer devant leur porte et faire en sorte d’assumer ce qu’ils sont. Des gamins patelins provenant d’un patelins, des baladins au regard chafouin, des théoriciens ou acousticiens éloquent n’appliquant aucunes de leurs invectives et directives, et ceci bien sûr depuis un autre lieu, là où ils sont le mieux. Pour beaucoup, depuis chez l’ancien occupant, les enfants au service de l’orient, par leur présence et leur aisance, offensent la France et humilie la Kabylie. Le sang de la liberté a assez coulé pour que ses enfants dégénérés soient prêts à tout donner pour être des Algériens et Français.

Nous sommes nés Kabyles en territoire occupé, à nous de nous libérer de l’oppresseur et de ses assesseurs. Les « Algérianistes » ont aujourd’hui beaucoup de mal à régner et à accepter ce qu’ils sont réellement aux yeux de la plèbe et le paria Kabyle dont je fais partie, et invoquent continuellement pour se défendre une chasse aux sorcières, un manque de respect, ou toutes autres invectives émanant du fruit de leur imagination. Nous ne manquons de respect à personne, nous sommes cohérents avec nous-mêmes, contrairement à vous. Peu importe la terminologie, la dénomination est là. C’est ainsi que lorsque l’on dit que dans un panier de fruit l’un est pourri, il est réellement pourri ; et il en va de même pour un « Kabyle au Service d’Alger et qui agit contre l’intérêt des Kabyles et de la Kabylie » ; on le définie et désigne par l’acronyme « KDS » dont les synonymes peuvent être pourri, supplétif, goumier, …

 Malek Aït Izem

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