Nuits théâtrales d'Aokas

2
445

AOKAS (Tamurt) – Dynamique à souhait, l’association Tadukli d’Ait Aissa, relevant de la commune d’Aokas, ne cesse de multiplier les activités sociales et culturelles. Après voir organisé, durant les mois de mai et juin, une série de volontariats pour le nettoyage de la route touristique du cap, voilà qu’elle s’occupe de l’animation des soirées ramadhanèsques. 

Alors que la semaine dernière, ce fut le chanteur kabyle Zayen et une pléiade de jeunes talents de la région qui ont animé un gala artistique, cette semaine, l’association a fait appel aux troupes théâtrales de la région pour participer aux nuits théâtrales d’Aokas organisées durant les soirées du jeudi, vendredi et samedi, au niveau de l’esplanade sise à proximité du siège de la mairie de la localité.

Ayant attiré beaucoup de monde dont des familles, la première  nuit a été animée par la troupe Thuderth n’Ferhoun Ichellaten. Les acteurs ont traité du charlatanisme, des mariages sans lendemains et d’autres sujets plus ou moins tabous dans la société. Ghardaïa a été, également, au cœur de cet événement artistique. Surgissant de derrière les spectateurs, un acteur débutera l’action de solidarité avec la population du M’Zab. Souffrant le martyre suite aux affrontements inter-communautaires de ces derniers temps, il était du devoir de tout frère kabyle de les soutenir. C’set du moins le message de la soirée durant laquelle, d’ailleurs, une minute de silence a été observée pour rendre hommage à toutes les victimes de Ghardaïa et des environs.

Aujourd’hui, vendredi, ce sera la troupe Gouraya d’Aith Melloul qui présentera la pièce intitulée Da Hamou. Cette troupe a été appelée à la rescousse car la troupe de Tichy qui devait jouer la pièce Imizzan Ucangal s’est désistée à la dernière minute.La clôture de ces nuits théâtrales reviendra à l’association organisatrice qui présentera sa fameuse pièce Taberwit.

Amaynut

2 Commentaires

  1. Azul fellawen,
    Je connais personnelement l’animateur infatigable qui est un ami, c’est lui qui organise tout de sa poche, dés fois y’a des donateurs. lui c’est Brahim Djabri, il fait d’enormes efforts au point ou il delaisse sa parapharmacie pour organiser des festivités culturelles. il m’a toujours dit qu’il ne faut pas laisser du vide au barbus sinon on est cuit.
    il trouve beaucoup d’obstacles mais il a une volonté incroyable, domage qu’il n’ya pas beaucoup de gens comme lui.

    C’est un exemple à suivre pour combattre l’islamisme d’une part et réhabiliter notre culture folklorisé par les regents d’alger.
    Tanemirt a Brahim et aux troupes, j’aurais aimé etre yidwen.

  2. il faut dire bravo à ces combattants de la dignité et de la liberté.Je suis tout à fait d’accord avec ce Monsieur qui dit: « ne pas laissez le vide »,car sinon ce sont ces fous du pouvoir morbide qui vont prendre la place.Il faut que les kabyles aident les bâtisseurs et non les destructeurs qui ont laisser faire. Les bras et l’argent en plus du cerveau sont les conditions indispensables pour réussir tout projet.
    Solidarité entre citoyens pour relever le défi.Ne comptons pas surtout sur les politiques pourris.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici