Les habitants d’Ighil-El-Bordj en colère

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IGHIL EL BORDJ (Tamurt) – Les habitants de la localité d’ Ighil-El-Bordj, ont procédé, hier dimanche, au blocage de la circulation la RN24 liant Bougie à Tizi-Ouzou, à la sortie de l’Ouest de Bougie, pour exiger des autorités un meilleur cadre de vie.
Des centaines d’automobilistes en route vers les plages de la région occidentale de la wilaya, étaient donc bloqués au long de la même journée, au niveau de ladite localité. Les contestataires avaient obstrué à l’aide d’objets hétéroclites toute la voie, créant des bouchons sur plusieurs kilomètres et même au-delà, notamment sur la déviation reliant le site du campus universitaire de Targa-Ouzemmour aux hameaux de Taghzouit et Ighil Oudjilbane.
Nombre d’automobilistes ont subi une épreuve des plus épuisantes, aggravée de surcroit par une chaleur torride. Les contestataires dénoncent, entre autres,  le manque d’eau, la rareté des transports et des effets des projets qui n’en finissent pas notamment ceux en rapport avec le réseau gaz.
Le président de l’APC s’est déplacé sur les lieux pour tenter d’étouffer la colère des citoyens contestataires en leur promettant de prendre des mesures d’urgence de prise en charge leurs doléances.

Hakim Tazrourt

1 COMMENTAIRE

  1. La Ville de B’gayeth est scindée en deux parties, l’ancienne ville telle que laissée par la France coloniale et qui est un chef d’œuvre urbanistique et un hymne à la vie citadine, et l’autre partie construite après 1962 qui a fini par briser l’harmonie et la beauté architecturale héritée de la première. La partie post-indépendance est plutôt un hymne à la laideur tant la ville est défigurée, dénaturée par des constructions anarchiques ne respectant aucune norme en la matière. La ville de B’gayeth, hors héritage colonial, n’est désormais qu’un grand bourg, ceinturée de partout par des bidonvilles dont les habitations s’entassent les unes sur les autres et, où à certains endroits il n’existe même de route aussi étroite soit-elle. On a transposé la ruralité au monde urbain et c’est la cacophonie totale. La ville ploie sous le poids de:
    – Un exode massif et inapproprié intra-muros,
    – Un exode des nationaux qui s’installent par milliers dans la ville et environs immédiats et ce, à la faveur des mutations d’ordre professionnel (Administration, Douane, Services de sécurité…) et des possibilités qu’offrent un marché immobilier en plein expansion qui permet aux nantis d’origines diverses de se permettre des résidences secondaires.
    – Politique de peuplement favorisée par le pouvoir d’Alger pour mieux phagocyter à la longue les autochtones.
    Quant à la responsabilité des responsables locaux, nouveaux et anciens c’est sans commentaire.

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