31/07/15 – Décès du journaliste Malik Aït Aoudia

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Malik Ait Aoudia

PARIS (Tamurt) – Malik Aït Aoudia, journaliste, réalisateur et producteur algérien nous a quitté ce jeudi 30 juillet. Il est décédé dans un hôpital parisien après avoir lutté pendant deux ans contre la maladie.

Malik Aït Aoudia est né en juin 1967, diplômé de la prestigieuse université française La Sorbonne, embrasse une carrière de journaliste qui lui permet de se distinguer rapidement. Après avoir écrit pour de nombreux journaux et magazines français, il s’adonne à la réalisation du documentaire télévisuel. Une nouvelle aventure lui ouvre les bras alors.

Il réalise en 1997 « Gouverner c’est choisir ! » pour ARTE avant de travailler comme rédacteur pour des émissions de la télévision française telles que « De quoi j’me mêle » et « Mots croisés » ou « Des racines et des ailes ». En 2004 il réalise un documentaire de 52 minutes sur l’Islam en France pour l’émission « Zone Interdite » sur M6. En parallèle, il continue à réaliser des documentaires sur la délinquance et la justice chez les mineurs et les enfants des rues.

Malik Ait Aoudia est originaire d’un village kabyle appelé « Illilten ». Il réalise de nombreux films sur la tragedie algérienne. Avec Séverine Labat, il co-realise pour France 3 de « Vol AF8969, histoire secrète d’un détournement », un documentaire de 55 minutes sur le détournement de l’Airbus d’Air France en décembre 1994 à Alger qui lui vaudra le prix de la meilleure investigation au FIGRA 2002. Il est surtout le réalisateur de « Autopsie d’une tragédie : Algérie 1988-2000 » en 2003  et « le martyr des moiones de Tibhirine » en 2013. Cet exemple de courage, sera rapatrié à Alger où il y sera enterré. Nous présentons nos plus profondes condoléances à la famille de Malik Ait Aoudia.

La levée du corps aura lieu demain samedi, 1 août, à 10h au funérarium de l’hôpital de l’institut Gustave Roussy à Villejuif. 

L’inhumation aura lieu, le lundi 03 août, au cimetière El Alia à Alger

Tamurt, Ould Younes Aghilas Said

 

4 Commentaires

  1. Une petite et une grande faute:
    Petite faute: Il n’Est pas du village « Illilten ». Illilthéne bien dit est la commune entre le col de Tirourda direction de Takervust et Chellata vers Akbou. Son village est Ait-aissa ouyahia à 3 km environ du village Tizit du chanteur Taleb Rabah.
    Grande faute: En tant que journaliste il est placé sois-disant pres de la source pour se permettre des choses. Politiquement il y avait un grand probleme pour les gens de sa region et ceux qui aimeraient se faire valoriser dans leur droit d’expression.

    Mais comme on dit: Le respect devant chaque etre qui perd la vie. Et je presente mes condoleances.

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