Des citoyens veulent ouvrir une grande bibliothèque à Tizi-Ouzou !

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Plus de 2000 ouvrages pour ouvrir une bibliothèque à Sidi-Aich
Plus de 2000 ouvrages pour ouvrir une bibliothèque à Sidi-Aich

TIZI-OUZOU (Tamurt ) – Face à la politique d’encouragement des forces obscurantistes du pouvoir algérien qui ne fait que construire des mosquées en Kabylie, des citoyens de la « famille qui avance » ripostent et ne cèdent pas  devant ce plan diabolique. La dernière initiative en date, la décision d’un groupe de citoyens de créer une grande bibliothèque à la ville de Tizi-Ouzou.

« Le Coin Citoyen » de la capitale du Djurdjura a lancé un appel pour la collecte de livres pour réussir leur initiative, louable à plus d’un titre. « Le Coin Citoyen »  lance un appel aux dons de livres afin de créer une bibliothèque citoyenne. « Nous sommes en train de la créer, donc les livres, les romans, les CD aussi  de tous les domaines sont les bienvenus, même si nous sommes intéressés beaucoup plus par les livres de : Droit, sciences politiques, citoyenneté, économie, histoire… Notre bibliothèque sera ouverte à tous . Si vous avez des livres à donner de tout type et en n’importe quelle quantité, merci de nous contacter afin de les mettre dans les étagères de notre bibliothèque ! », Lit-on sur la déclaration rendue publique.

Un écho favorable est trouvé auprès des habitants de cette grande ville, quelques heures seulement après le lancement de cet appel. « Vous pouvez remettre vos dons directement au siège qui va abriter la bibliothèque sis à : Cité Mohamed Boudiaf (Les 2000 Logements), Bâtiment 41 porte 1210, Nouvelle Ville de Tizi-Ouzou, mais merci de nous contacter d’avance sur 0793334748 pour vous confirmer notre présence, sinon sur Tizi-Wezzu nous pouvons venir chez vous récupérer vos dons de livres », précisent les rédacteurs de la déclaration.

Une lueur d’espoir de sauver cette grande ville en proie à un islamisme intégriste. Notons que cette action n’est pas singulière. Au début de l’année, des jeunes de la localité Makouda, au nord de la ville de Tizi-Ouzou, ont déjà ouvert des cafés-bibliothèques au niveau de leurs villages.

Lounès B

15 Commentaires

  1. bonne initiative, c est tres encourageant!! Merci pour ce projet porteur de lumiere pour une region etouffé par l obscurentisme.

  2. azul .vraiment encourageant , mais a une condition c’est de mettre un barrage pour les livres de la mort , islam . Ils peuvent s’infiltrer partout a la moindre faille .Que les initiateurs de ce projet intéressant soient vigilants .

  3. Que d’autres régions fassent de même avec la solidarité de l’ensemble…
    On peut collecter beaucoup de de livres ,il suffit de voir comment les faire rentrer au pays.
    il faut organiser tout ceci en collaboration avec des entités et des individualités capables de mener le projet à bon port. Tout le monde doit participer et cela ne doit pas s’arrêter à TIZI mais 0 Tuvirets ,Vgayet et partout en Kabylie.

    • Je n’y avais pas pensé personnellement, merci pour votre vigilance. ils sont tellement machiavéliques, diaboliques, qu’ils pourraient s’infiltrer en chevaux de Troie. Ras la casquette de leur religion musulmane et islam. c’est justement pour contrer leur idéologie macabre et mortifere que cette formidable initiative voit le jour. Donc bien regarder les ouvrages avant de les mettre à disposition du public.

  4. azul, la connaissance est la base de tout ,si les pays dit musulmans sont arriérés c est que souvent ils sont incultes ,la culture est la base de tout ,la technologie, le genie vient des livres et de l’education donc bravo a ces freres kabyles , moi je suis pret a donner pour des intiatives pareils qu’ils fassent des collectes ils ne seront pas decu ,merci a tous kabyles de bonne volontée de sortir du moyen age pour retrouver un age d’or ou tout etait sciences et connaisances , akra, akra, akra ,tout ira mieux .

  5. Azul akw sumata

    Ma yela zemreɣ ad n ruḥeɣ ar tmurt n iqγayliyen deg ussan agi, ad awen in awiɣ di tazwara idlisen i yuriɣ, neɣ ad waliɣ amek ara wen ten in ceyεeɣ

    Adlis n

    – Inzan n tmurt n iqγayliyen neɣ « Proverbes berbères de Kabylie »

    sin yedlisen i yemezyanen :

    -Tamendayert n Jeḥa « Le tambourin magique »
    – M ḥend uccen « M’ hend le chacal »

    Ad waliɣ ma yella wamek ara n awiɣ wiyaḍ n imyura nniḍen

    Afud i iggerzen

    Tanemirt

    Sakina Aït Ahmed

  6. Azul. Une bonne initiave pour les jeunes et leurs avenir dans la connaissance de culture et d’histoire ;au lieux de Madrassas obscurantiste,eT il y a un debut à tout et c’est un bon ;le reste suivra petit à petit et se serai une bonne reponse adequate à ces arabos-mus de misere humaine;

  7. Juste pour vous dire combien le panarabisme colonial est un destructeur de civilisation:
    Aux états unis d amériques ,au canada et dans l ‘état hébreux ,en israel,lorsqu’un président ou un premier ministre céde sa place et se retire démocratiquement des « affaires » Il récolte des fonds pour construire UNE BIBLIOTHEQUE ,un temple du savoir pour les générations futures!
    Dans l’imposteur monde dit « arabe » lorsqu’un dictateur ou un roi fainéant sent que « ces derniers jours » de dictateurs arrivent et va trépasser, il fait construire une « MOSQUEE »
    Vous comprenez pourquoi ce monde stérile et archaique dit arabe n arrive pas à avoir UN SEUL NOBELISE et qu’un pays comme israel,de la taille à peine de la kabylie ,forment dans toutes les disciplines économiques,scientifiques et humaines des centaines de nobélisés!!!!!

  8. Formidable initiative, un grand merci à ses initiateurs. C’est grâce aux armes du savoir de la science que l’ignorance, l’islamisme, l’arabisme reculeront. Il n’y a strictement rien à attendre de l’état colonialiste ânegerien. Nous devons prendre notre destin nous même en charge, c’est à nous de construire en fonction de nos objectifs, ceux que nous voulons atteindre. Cette initiative montre qu’il y’a une réelle prise de conscience citoyenne et patriotique. Une telle infrastructure est dans un pays  » « normal  » du ressort de l’état, qui préfère nous construire des mosquées, véritables usines à salafiser, arabiser afin de détruire nos traditions, culture et identité millénaires. Nos jeunes se meurent, il n’y aucun espace de loisirs, de divertissement. Il y’a les commissariat s avec leurs voyous, les prisons, les mosquées qui brament comme des ânes à longueur de journée. Avoir accès à la lecture, au savoir, à la culture, à la science sont des droits que l’ânegerie est d’incapable d’assurer, c’est pourtant aussi vital que boire et manger. De telles initiatives doivent fleurir partout en kabylie, dhi V’gaith, Tubirets. Nous sommes tous concernés, il s’agit d’un devoir, nos proches également. Un, deux livres que nous avons déjà lus, par personne, nous pouvons les offrir, Ils concrétiseront ce rêve de voir cette bibliothèque se réaliser. Je vais collecter tout ce que je peux auprès de mes soeurs et frères, le plus dur sera de les acheminer, car des livres c’est lourd. Ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières.

  9. Azul,

    Bien sûr qu’il faut encourager toutes les initiatives qui donnent de l’autonomie aux Kabyles, mais il ne faut pas ignorer les problèmes. A-t-on réfléchi aux difficultés ?

    Quelques points concernant l’ouverture d’une bibliothèque en Kabylie ou ailleurs :

    1- Il ne suffit pas de trouver un local. D’ailleurs on n’en parle clairement pas dans l’info de tamurt. Mais si c’est le cas :
    a) Il faudra un local adéquat sinon ça ne va pas marcher longtemps : donc un grand local avec des salles de lectures et mobiliers ; mais aussi des salles pour les archives ; des bureaux pour l’administration de la bibliothèque ; des toilettes ; du chauffage (pensez à l’hiver), etc.
    b) des autorisations : ça va être la bagarre avec l’administration algérienne qui veut tout contrôler, mais vous ne pourrez pas y échapper, hélas. Des autorisations pour :
    b1) non seulement pour activer mais, surtout,
    b2) pour les assurances (il faut assurer les locaux contre les dégâts des eaux, les incendies, les accidents, etc.);
    b3) pour bénéficier de dons (livres ou argent) qui seront officiellement enregistrés et n’iront à droite et à gauche se retrouver dans des librairies informelles ou dans les poches de certains (hélas, je ne veux pas décourager, mais on n’est pas à l’abri de ces choses).
    b3) pouvoir délivrer des cartes (payantes ou non) de prêt à domicile en réclamant des justificatifs d’adresse (or, on ne peut pas les réclamer si on n’est pas agréé).
    2- Il faut disposer d’une ligne téléphonique permanente (un site Internet plus tard, ce n’est pas nécessaire). Mais un téléphone, c’est important. Est-ce que le numéro qui est donné est temporaire ou non ?
    3- Le plus difficile : un budget (comment avoir de l’argent régulièrement? Est-ce que l’APC de Tizi va dégager une dotation ?) pour payer les frais de gestion, mais aussi et surtout des permanents (au moins un documentaliste qui connait son métier) à un salaire proche de celui du marché, sinon, les gens ne donneront pas leur temps longtemps. Le bénévolat ne dure pas et, surtout, ne mène pas à grand-chose concernant une bibliothèque publique.
    Je ne vais pas citer tout citer, mais un dernier point tout de même :
    3- Si la bibliothèque veut récupérer des dons importants de livres, que ce soit en Algérie ou à l’étranger (il peut y avoir beaucoup de dons si l’entreprise est sérieuse), il faudra payer le fret (avion, bateau, train…), car les ouvrages ne vont pas voyager par eux-mêmes, sauf au compte-gouttes.

  10. Bonjour à tous,
    J’ai un nombre important de livres que je souhaiterai céder à une bibliothèque en Kabylie qui voudrait en faire bon usage. Je vous en serai reconnaissante de me mettre en contacte avec des membres de cette association.
    Cordialement

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