AOKAS (Tamurt) – Il était environs neuf heures du matin quand il s’affaissera lourdement devant une foule, très nombreuse en cette matinée de jour de marché, après un malaise cardiaque. Évacue dans un véhicule d’un particulier à l’hôpital, il rendra l’âme avant son admission.
C’est de cette manière que s’est achevée la vie, étalée sur seulement 67 années, de Mahmoud Amara, cadre du secteur de la santé à la retraite et ancien président du conseil communal provisoire (CCP) d’Aokas de 1992, date de la démission des élus du RCD, jusqu’à 1995, date d’installation de la délégation exécutive communale (DEC).
Il a été enterré le lendemain, samedi, au cimetière de Sidi M’hand Aghrib de la commune devant une foule nombreuse venue lui rendre un dernier hommage. Diplômé de l’école supérieure de la santé, cet adjoint médical (l’équivalent aujourd’hui d’un technicien supérieur) assumera plusieurs postes de responsabilités au niveau de l’hôpital d’Aokas et de celui de Bougie avant de faire valoir ses droits à la retraite.
Ayant eu des problèmes cardiaques, il subira une opération chirurgicale à cœur ouvert en Écosse avant de rentrer chez lui après une courte convalescence. Mais quelques années après cette opération réussie, c’est ce même cœur qui lui fera défaut en cette matinée du vendredi.
Amaynut News
M. Amara Mahmoud a consacré toute sa vie pour le bien de sa commune, de sa wilaya et de son pays. Citoyen du monde, il ne cessait de dénoncer les impérities qui freinaient le progrès et l’émancipation de son Algérie qu’il voudrait voir hissée au niveau des meilleurs états de la planète. Devant son impuissance à faire entendre raison à son entourage du bienfait de la démocratie et de la réflexion positive, un dépit permanent se mêlait à sa colère toujours retenue du fait de sa bonne éducation. Repose en paix, Mahmoud. Sache qu’un jour prochain, tous tes souhaits longtemps exprimés se réaliseront ; en reconnaissance pour tout ce que tu as fait autour de toi, sache aussi que ton souvenir sera à jamais gravé dans nos cœurs et notre mémoire. Lem
Achever les opposants par le poison – Oui, il en existe un (poison), qui disparait et ne laisse aucun trace, au bout de quelques heures seulement. Ce poison a ete’ perfectionne’ par le KGB, parain de la junte algerRienne. Tous ces Kabykes, batis comme des rochers, que la nature a gate’, et qui meurent comme ca soudainnement et aussi tot, interpelle !!!
Les Kabyles ne sont pas un danger par ce qu’ils font seulement, mais aussi pour ce qu’ils pensent. Plus on est Kabyle, plus notre reflection et toute sa structure s’eloigne de l’Arabo-islamisme, c.a.d. l’obscurantisme.
Ceci dit, cela ne veut point dire que je remet en cause la spiritualite’ du tout. Tous les etres Humains en ont une qui s’exprime, a travers une religion – et la religion n’est autre que la formule provenant, d’une culture, que transporte une langue. Les langues sont en symbiose parfaite avec la nature environnante. Notre environnement Mediterrano-Atlassien a engendre’ une personnalite’ et une langue uniques.
Ce sont ces germes, auquelles les arabo-obscurantistes s’attaquent, et surtout a quiconque qui les porte, les manifeste et les pratique. Le defunt, par sa personnalite’ et sa place parmis les siens, semble etre une bonne cible.
Je lui dedie, la chanson revelatrice du chanteur Menad – Hmed Umerri.
Cpndoleances, bien Kabyles, a sa famille et proches.
Papy chéri tu me manque